Article 8 :
1. Tous les êtres humains sont égaux devant la loi.
2. Nul ne doit subir de discrimination du fait notamment de son origine, de sa race, de son sexe, de son âge, de sa langue,
de sa situation sociale, de son mode de vie, de ses convictions religieuses, philosophiques ou politiques ni du fait d’une déficience corporelle, mentale ou psychique.
3. L’homme et la femme sont égaux en droit. La loi pourvoit à l’égalité de droit et de fait, en particulier dans les domaines de la famille, de la formation et du travail.
L’homme et la femme ont droit à un salaire égal pour un travail de valeur égale.
4. La loi prévoit des mesures en vue d’éliminer les inégalités qui frappent les personnes handicapées
Dans ce domaine comme dans bien d'autres, les mots que l’on emploie ont une influence les idée qu'on véhicule ou sur la manière dont le public perçoit la réalité.
Ils nous discréditent ou porte préjudice à autrui, selon les circonstances.
Dans le cas des personnes handicapées, ils peuvent aider à renforcer des perceptions acquises. Ils peuvent créer une impression positive des personnes handicapées, promouvoir l’indifférence ou générer une attitude négative.
Les mots, l'attitude en générale autant que des gestes spécifiques peuvent avoir leur importance...
EuroKey / Euro-Clé permet d'utiliser les toilettes, les ascenceurs, les monte-escaliers et les systèmes d'appel spécialement adaptés aux personnes avec handicap physique, un peu partout en Suisse et en Europe. La clef, protègeant les installations contre le vandalisme, coûte 20.- frs pour les personnes invalides et 30.- frs pour les autres. Renseignement: 0848 0848 00 / via Internet
Le coup du lapin, c'est fini !
Les séquelles d'une entorse cervicale, aussi appelée «coup du lapin» à la colonne cervicale, ne donneront plus un droit automatique à des prestations de l'AI, selon le Tribunal fédéral.
Les deux Cours de droit social du Tribunal fédéral (TF), sises à Lucerne, ont choisi d'appliquer au coup du lapin les mêmes règles strictes édictées pour les troubles douloureux qui ne peuvent être clairement prouvés.
Selon la jurisprudence du Tribunal Fédéral, les troubles douloureux persistants avant tout psychiques n'entraînent pas, systématiquement, une limitation de longue durée de la capacité de travail pouvant conduire à une invalidité.
Le TF relève qu'à la lumière de l'égalité de traitement, il convient de soumettre aux mêmes conditions l'ensemble des symptômes douloureux qui ne peuvent s'expliquer objectivement.
Dès lors, pour bénéficier d'une prestation de l'A.I., il faut justifier d'un trouble qui ne puisse être surmonté par la volonté ou avec le temps.
(source : 24Heures 14.09.10, Bon à Savoir 13.09.10)
Médecin à l’AI en Suisse et chef de clinique à Pristina... Un cas de détournement des aides pour personnes invalides mis en lumière.
Une escroquerie jugée par le Tribunal cantonal de Zürich qui nous rappelle que les abus sont souvent le fait de personnes à l'abris de tout soupçon ou de tout besoin alors que les sanctions sont vécues par tous et spécialement par les plus faibles.
(source : 24Heures 31.08.10, Le Matin 3.09.10)
Le Canton de Vaud étend aux familles vivant avec un handicapé adulte leurs prestations d'aide à domicile. Des collaborateurs de Pro Informis prendront le relais des proches le temps d'une soirée ou d'une journée. L'heure sera facturée entre 10 et 20.- frs, selon le montant de l'allocation d'impotence AI octroyée.
(source : 20Minutes, 5.03.09)
Encore un couac à Berne... Un couac informatique vient perturber l'introduction du nouveau numéro AVS. Le certificat n'affiche pas toujours le bon nom, le nom actuel d'un(e) assuré(e), mais celui qu'il (elle) portait avant son mariage ou son divorce. Quelques milliers de personnes seraient concernées.
(source : 20Minutes, 19.11.08)
ATTENTION : Aberration et Non-sens se conjuguent dans l'attitude de quelques autorités. Il semblerait que de nombreux ascenseurs publiques, tels que par exemple ceux de Lausanne-Flon, soient verrouillés à partir de 22H sans qu'aucun panneau indicatif informant les utilisateurs ni une clef type Eurokey pour les cas d'urgence... Ce qui signifie que pour les fêtards en fauteuil roulant soient privés de d'accès pour le retour!!!
A vérifier au cas par cas…
Pro Infirmis et Swisscom : 1145 – Renseignements et service de commutation gratuits » aux personnes à mobilité réduite - site officiel
Parcage et Amendes : Les personnes handicapées ont droit à leurs places de parking dûment indiquées. Elles doivent apposer leur disque de zone bleue limitant la durée de parcage. Si elles se garent sur des cases blanches normales elles doivent payer, même avec leur macaron handicapé (en savoir plus)
Les Assurés A.I. qui se rendent à une expertise médicale doivent accepter de se retrouver seuls devant l'examinateur. Ils n'ont plus le droit de demander à être accompagnés d'un avocat, d'un médecin conseil ou d'un proche, par décision du Tribunal Fédéral qui a posé de nouvelles restrictions à la présence de tiers... Guide Social Romand - Fiches Fédérales
Fragile Suisse: Aide-conseil téléphonique pour la Romandie destinée aux traumatisés cranio-cérébraux, à leurs proches et aux autres personnes intéressées: 0800 256 256
[E]cedi
[E]-Handilog - Solution d'accessibilité Internet pour personnes en situation de handicap
Accessi Lab : une action en faveur de l'universalité de l'accès à l'Internet
COMMISSION DES DROITS DE L'HOMME
La violation des droits de l'homme et de ses libertés fondamentales - site officiel
L'armée organise le 35e "camp de l'armée pour handicapés"Berne, 18.06.2007 - Le premier camp de l'armée pour handicapés (CAH) a eu lieu en 1972. L'objectif a dès lors été d'alléger pendant quelques jours la tâche des proches responsables de l'accompagnement paramédical de leur parent handicapé. Dans la perspective des militaires engagés, le CAH permet d'assurer une assistance médicale et paramédicale. Du 16 au 26 juin 2007 à Fiesch (VS), 18 femmes et 32 hommes sont donc placés sous la responsabilité du bataillon mobile d'hôpital 66 (bat mob hôp 66).
Le " camp de l'armée pour handicapés" (CAH) annuel est exploité exclusivement par des troupes sanitaires. Le bataillon mobile d'hôpital 66 (bat mob hôp 66) est donc actuellement engagé à Fiesch (VS) du 16 au 26 juin 2007 sous le commandement du lieutenant-colonel Stéphane Morel. <...lire la fin ...> ou site officiel Informations et inscriptions : plt Stéphane Progin, officier presse et information, bat mob hôp 66, tel. 079 227 74 17.
(Et tout cela se passe le Lendemain de la votation de la 5e révision! Il ferait mieux d'économiser les frais de ce cirque et de redistribuer l'argent à l'A.I... Ca tombe bien, les caisses en ont besoin, les handicapés aussi! )
"Job-Passerelle" : Employeurs, organisations d'aide aux personnes handicapées et AI lancent un projet de réinsertion
Berne, 07.05.2007 (OFAS) - Employeurs et organisations d'aide aux personnes handicapées et l'assurance-invalidité s'engagent pour réinsérer des personnes handicapées. L'initiative "Job-Passerelle" inaugure une nouvelle forme de collaboration: un engagement de durée limitée permettra à des personnes handicapées et à des employeurs d'examiner si la réinsertion est faisable pour les deux parties. L'assurance-invalidité prend en charge les coûts supplémentaires résultant du handicap.
Les organisations d'aide aux personnes handicapées créent un réseau de location de services et elles offrent conseil et coaching. Ce projet démarrera le 1er juillet 2007, à condition que la 5e révision de l'AI soit acceptée le 17 juin. <...lire la fin...> ou site officiel Adresse pour renseignements 031 322 91 32, Alard Du Bois-Reymond, vice-directeur, chef du domaine Assurance-invalidité
"Handicap: de la différence à la singularité" ( Extrait de l'article publié dans le journal 24Heures du mardi 6.11.07 ) : Mon message est clair: il n'y a pas de handicap, il n'y a que des situations qui sont handicapantes pour une minorité de la population." Pour Pierre Margot-Cattin, avocat et ethnologue, cette "construction sociale" erronée, et pourtant partagée par l'ensemble de la population, est lourde de conséquences.
C'est elle qui explique l'"échec" de la prise en compte des besoins particuliers de cartaines personnes. "L'accessibilité des constructions à tous doit une norme de qualité, pas une mesure spécifique", poursuit-il.
Pierre Margot-Cattin signe l'un des douze articles qui composent le sommaire de Handicap: de la différence à la singularité, qui vient de paraître aux Editions Médecine et Hygiène.
Cet ouvrage, le premier de niveau académique sur ce thème qui ouvre ses pagesaux premiers concernés, fait suite au mémoire de licence défendu en 2004 par deux étudiants de l'UNIL (Université de Lausanne), Jason Barioli et Raphaël Laub. "Nous nous étions beaucoup investis dans le sujet et n'acceptions pas l'idée que notre travail pourrisse dans une cave de l'Université", explique ce dernier, aujourd'hui consulatnt.
Directement après la fin de leurs étude, ils ont organisé un colloque sur le même thème. Le présent volume reprend, mis à jour et complétés, les actes de cette rencontre. Une moitié des auteurs est constituée d'unversitaires handicapés. - Commander le livre ici
"Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti" - A. Camus
Le journaliste Malick Reinhard pointe du doigt la maladresse des "valides" face au handicap…
Il pointe notamment l'aspect financier quand on est une personne handicapée.
Car être en situation de handicap, ça coûte cher, notamment lorsqu'il s'agit de loisirs.
Beaucoup de personnes pensent que c'est l'Assurance Invalidité (AI) qui prendra en charge ces frais exorbitants.
En vérité, ce n'est pas souvent le cas, surtout quand on parle d'activités de loisir et bien-être, tout ce qui touche au goût personnel et au confort de vie…
(Lire l'article du Blick et en savoir plus ici) Pour en savoir plus sur Malick Reinhard…
Discrimination liée au handicap, le Tribunal Fédéral donne raison et crée une jurisprudence
Une femme atteinte de sclérose en plaques, a perdu son travail à l'Hospice général, l'institution de droit public du Canton de Genève chargée de l'aide sociale, un peu plus d'une année après la naissance de sa fille fin juin 2020.
Elle y travaillait depuis 2017 comme conseillère en réinsertion professionnelle, puis assistante sociale, avec des contrats à durée déterminée maintes fois renouvelés.
Mais les effets de sa maladie ont été renforcés par la grossesse. Bien que son médecin traitant ait attesté d'une capacité de travail, l'établissement public a refusé de prolonger son contrat bien que des postes soient disponibles.
De plus, le médecin-conseil de l'employeur avait tenu des propos méprisants sur la recourante: "Madame fait désordre dans les locaux et choque".
Des propos méprisants qui ont poussés la plaignante devant le tribunal.
Ce dernier lui a donné raison, créant de faite une jurice prudence dans un domaine mal régit par les lois actuels.
(lire également : Inclusion Handicap, Radio-Lac,
RTS Info, Diams City, 20 Minutes,
, )
Nathalie Christen, préposée à l'inclusion des personnes handicapées au Canton de Neuchâtel
Une première romande à suivre de près et qui, espérons le, fera des émules : Nathalie Christen est entrée en fgonction le 1er avril 2022 comme préposée à l'inclusion des personnes handicapées.
Son travail au sein du Département de l'emploi et de la cohésion sociale (DECS) va être immense tant il y a à faire pour l'inclusion ou l'accompagnement des personnes vivant avec un handicap (LIncA). On lui souhaite bonne chance. Affaire à suivre…
(lire également : RTN, Blick,
Reiso, Neuchâtel.ch,
Canal Alpha,&, Femina, )
Le Tribunal Fédéral donne raison à Inclusion Handicap sur 1 point
Parmi les neuf points d'infraction relevés par l'assoviation Inclusion Handicap à l'encontre de l'ex-régie fédérale devenue entreprise de droit privé dont l'actionnaire est toujours la Confédération, un seul point a été retenu par le Tribunal Fédéral, à savoir la pente maximale des rampes sur les nouveaux trains à deux étages.
Ainsi, afin d'assurer l'autonomie des voyageurs à mobilité réduite, il est dit que les CFF doivent garantir que non pas au moins une seule mais absolument toutes les rampes aient un pente maximale de 15%. Car, pour le TF, se déplacer de manière autonome est un droit constitutionnel.
Par contre, le TF a rejeté plusieurs autres points de recours dont ceux concernant la longueur des mains courantes dans les escaliers, les boutons d'ouverture des portes, l'installation de signaux acoustiques d'ouverture des portes, des barres d'appui supplémentaires ou l'éclairage.
Voici dans le détail les neufs points tel qu'on peut les lire sur le site Inclusion Handicap et dont, pour rappel, seul le premier a été entendu :
La zone d'embarquement et de débarquement doit étre modifiée de sorte à permettre aux personnes en fauteuil roulant de quitter le train de façon indépendante et par leurs propres forces.
La rampe est trop fortement inclinée.
Les bords d'entrée d'une hauteur de 4.5 cm doivent être arrondis ou biseautés afin que les personnes en fauteuil roulant aient moins d'effort physique à mobiliser pour passer le seuil d'entrée.
La main courante des escaliers qui mènent du 1er au 2ème niveau doit être rallongée et reliée à la barre de la porte d'entrée.
Cette adaptation est nécessaire pour permettre aux personnes aveugles, malvoyantes et à mobilité réduite d'emprunter les escaliers en toute sécurité.
Dans la zone d'embarquement et de débarquement, il convient d'ajouter au moins une touche d'ouverture de la porte supplémentaire qui soit à la portée des personnes en fauteuil roulant.
Cette touche est actuellement placée trop haut. Une touche ordinaire doit être maintenue au même emplacement afin que les personnes malvoyantes puissent la localiser.
Les touches d'ouverture à l'extérieur des portes du train doivent être mieux signalées à l'aide d'un champ de contraste d'au moins 20 cm sur 20, afin que les personnes malvoyantes puissent elles aussi les localiser.
Des signaux acoustiques doivent être intégrés aux touches d'ouverture des portes extérieures, de sorte que le signal soit toujours correctement audible à une distance de 2 m.
Cela permet aux personnes ayant un handicap de la vue de localiser acoustiquement les portes du train et d'en actionner l'ouverture en toute sécurité.
Certaines intercirculations des wagons 1ère classe ne sont pas munies de mains courantes; or, celles-ci sont nécessaires pour assurer la sécurité de nombreuses personnes à mobilité réduite et handicapées de la vue.
L'effet d'éblouissement généré par l'éclairage dans les zones des places assises doit être réduit, de sorte que les informations aux passagers soient lisibles également pour les personnes ayant un handicap de la vue, et que les conditions d'éclairage ne portent pas préjudice aux personnes malentendantes, car celles-ci ne peuvent compter sur les annonces acoustiques.
L'éclairage trop puissant des miroirs dans l'ensemble des toilettes compromet l'utilisation autonome des toilettes par les personnes ayant un handicap de la vue.
Les moniteurs à bord des trains doivent être munis d'un dispositif antireflets afin d'en garantir la lisibilité également pour les personnes handicapées de la vue.
De leur côté, les CFF affirment que toutes les rectifications exigées par le TF ont déjà été effectuées et que donc, se félicitent que leurs trains puissent être désormais considérés parfaitement conformes.
Rappellons qu'un accord avait déjà été trouvé pour les corrections suivantes :
Les pictogrammes seront agrandis afin que les places réservées en priorité aux personnes handicapées soient plus facilement repérables.
Un système de guidage tactile continu sera mis en place à travers le train, afin de permettre aux voyageurs aveugles de s'orienter et de se déplacer grâce à leur perception tactile.
Les moniteurs seront munis d'un dispositif antireflets pour une meilleure lisibilité des informations aux voyageurs.
Cette mesure est centrale notamment pour les passagers ayant un handicap de l'ouïe.
La mise en place de plinthes à haut contraste entre les wagons contribuent à réduire le risque de trébuchement pour les personnes handicapées de la vue.
Migros creuse un peu plus la discrimination chaque jour ?
Dans la nouvelle promotion Migros, on vante le PickMup-Box, le service colis.
Si le service existait pourtant déjà avec des articles qu'il fallait aller chercher à l'accueil ou à un autre comptoir, là c'est tout automazisé au sein d'une grande boîte, au demeurant étrangement semblable voire identique au MyPost24 de la Poste Suisse.
C'est tout automatique, ce qui signifie que la Migros va pouvoir économiser sur sa charge salariale et son personnel.
Mais, à bien y regarder de près, l'offre de la Poste, mise en service en 2014, enfreignait déjà les lois de non discrimination.
En le reproduisant à l'identique sept ans après, mais à quoi donc a pensé l'entreprise ?
Sûrement pas au respect des lois fédérales ni à celui de sa clientèle handicapée ou âgée !
Car, comme on peut le voir sur les images ci-jointes, sur ces murs à tiroirs que sont les "box", il n'y a aucun aménagement : Les tiroirs ne sont pas à hauteur pour qui est en fauteuil ou avec une canne…
il n'y a pas la place suffisante entre les tiroirs pour intercaler un fauteuil ou déambulateur… les commandes sur l'écran tactile sont trop hautes pour une personnes assises ou souffrant de difficulté de mobilité puisqu'il n'y a rien à quoi se tenir…
l'absence de marcage au sol ou de commandes sur l'écran tactile rend le système inadapté à une personne aveugle ou malvoyante… Pour toutes ces raisons et bien d'autres, on peut légitimement se poser des question sur la volonté derrière un tel mur de discrimination ?
L'Armée suisse commence (enfin) à rouler droit et entame son adaptation aux lois de non-discrimination.
Il a fallu se battre pendant des années pour que l'Armée Suisse prenne en considération les lois fédérales, ciment même de la gouvernance du pays, voire qu'elle s'y plie.
À toutes les lois et en particulier, aux lois fédérales de non-discrimination liée aux handicaps.
Il a fallu des années - sans réponse d'ailleurs, encore à ce jour - de sollicitation de notre part afin que le Service Civil soit ouvert aux personnes handicapées.
Et pourtant les choses ont changé récemment. Et après un combat en justice, "l'inflexible" Armée a dû se plier au droit et accueillir un premier soldat en fauteuil roulant.
…
Les bouteuille PET et la valorisation des bouchons plastiques en faveur des personnes handicapées
Pendant des années, les bouchons des pouteilles de PET ont été recyclés de façon distincte, en faveur des jeunes handicapés ou du handisport.
Il faut savoir que le commerce de ces plastiques engrange des sommes qui se chiffrent souvent en millions. Et cet argent peut donc servir à toute fin utile, comme celle de nouveaux fauteuils roulants.
Cela a été le cas pendant des années et est toujours le cas en France ou en Suisse, notamment en Valais avec l'association des Petits Bouchons Valaisans.
Cette association est active même dans le Canton de Vaud puisqu'elle récolte des bouchons jusqu'à Aigle, La Tour-de-Peilz, Mont/Lausanne, Cugy, Poliez le Grand ou Échallens, mais aussi à Fribourg et Genève. La liste complète des points de collecte est à trouver ici.
Courant les mois de juillet-octobre 2019, une demande a donc été faite à Lausanne afin que la capitale vaudoise fasse également un geste dans ce sens en disposant des bornes publiques pour la récolte desdits bouchons en plastique.
On a été renvoyé dans un premier temps vers la société PET recycling qui gère, depuis le Mont/Lausanne, tout le traitement des bouteille PET recyclés en les rachetant tantôt directement aux magasins tantôt aux centres de traitement des d&eaute;chets.
Mais là où la société du Mont laisse une porte entre-ouverte dans son courrier du 4 juillet 2019, la Ville de Lausanne répond par la négative dans ses courriers de septembre ou octobre de la même année, avec des arguments étranges tels que : «Aucune filière pour le traitement séparé des bouchons n'existe en Suisse» ou «Diviser ces deux objets reviendrait à créer autant de filières que d'objets, ce qui ne répond pas non plus au cadre légal» (propos en contradiction avec ce qui se fait par exemple avec les divers métaux ou les verres, parfois séparés selon leur couleur) ou encore la praticité des bouchons afin de garder les bouteilles à un volume minimal et d'en entasser un maximum dans les conteneurs.
Que doit-on comptendre alors ? Si on met de côté les arguments fallacieux ou erronés, on doit admettre que visiblement les Services de la Ville préfèrent leur confort personnel à la qualité de leur travail : Pourquoi traiter deux objets non-semblables dans deux filières différentes pour deux usages différents quand c'est tellement plus simple de tout mettre dans le même sac à ordures, non ?
Si le service voué à l'assainissement donne dans la facilité, faut-il encore s'étonner de voir tant de monde ne pas en faire autrement et ne rien trier ou trier un minimum ?
Dans cette archive 2019 de la Ville de Genève mis en ligne par la Bibliothèque municipale, on devine que le problème s'y est posé semblablement.
On peut lire en particulier : «(La collecte séparée des bouchons en plastique PEhd) n'est pas induite par PET Recycling (gestionnaire de la collecte de cet emballage en Suisse) car dans ses installations, le PEhd est facilement séparé du PET (91% du poids) en plongeant dans l'eau les bouteilles broyées (...)».
Et plus loin : "laquo;Quelle que soit la filière choisie par la déchèterie, elle peut rappeler à ses usagers que "capsule dessus" ou non, l'air doit rester dehors.
Car une bouteille comprimée prend deux à trois fois moins de place, ce qui permet de limiter stockage et transport.»
Ne serait-il pas possible alors de rejoindre l'utilité de l'un et la nécessité de l'autre ?
Assurance Invalidité et Services Scandaleux ?
Les services de l'Assurance Invalidité (A.I.) ont été durcis depuis de nombreuses années avec des révisions successives mais toujours de belles manières.
On a notamment reproché le manque de réalisme et la lecture très bureaucratique jusqu'à limer les subsides de personnes dans le besoin tout en offrant d'autres à des hauts cadres en indisponibilié partielle ou en refusant une prévention à bon prix pour finalement payer des opérations onéreuses de reconstruction.
Mais ce qu'on apprend ici dépasse plus encore l'entendement : « Le 28 février (2020), Inclusion Handicap a mis en place un centre de déclaration : les victimes de l'arbitraire des expertises AI peuvent signaler les abus exercés par les expert-e-s.
Au terme de sept mois (jour de référence 28 septembre), 256 assurés ont déposé un signalement, auquel s'ajoutent 15 déclarations émanant de représentants légaux ainsi que 33 de médecins traitants. »
Du communiqué du 3 novembre 2020 il en ressort alors : « Accusations de simulation, entretiens de 20 minutes voire propos injurieux - le centre de déclaration d'Inclusion Handicap sur l'expertise AI a mis au jour de nombreux abus »
"Expertises arbitraires : bien plus que des cas isolés", tel est le titre choisi pour décrire le travail officiel de l'A.I. et le rapport complet est à lire ici.
Ahurissant !
Pourtant, chose étonnante, le rapport de l'association non moins officielle Inclusion Handicap est libellé "rapport intermédiaire" ! Est-ce à dire qu'il y en a plus encore à venir, plus de cas sordides ou de tristes vérités passées sous silence ? Ou est-ce à dire que ce rapport risque de changer, d'être corrigé, adouci moyennant… ?
Si par le passé Inclusion Handicap nous avait également réservé quelques déceptions, heureusement jamais de cette gravité, on ne peut ici que saluer leur travail et espérer que leur démarche ne restera pas lettre morte, comme trop souvent sans lendemain, mais débouchera sur de véritables prises de conscience et réformes.
Voici la réponse officielle fournie par l'institution incriminée :
« L'Office fédéral des assurances sociales va prendre de nouvelles mesures pour améliorer la surveillance et la qualité des expertises médicales dans l'assurance-invalidité.
Ces mesures sont fondées sur deux rapports, l'un portant sur les conventions d'objectifs avec les offices AI, l'autre sur les expertises médicales.
En tant qu'organe d'exécution d'une loi fédérale, notre office sera prochainement amené à mettre en place et appliquer ces nouvelles mesures. »
On peut lire (voir article du 3 janvier 2020 dans le journal 20Minutes) qu'un homme suisse d'origine algérienne et habitant Versoix (Genève) depuis quatorze ans, se serait vu refuser par le Secrétariat d'Ètat aux migrations (SEM) la possibilité de retrouvailles et d'une réunion familiale pour les fêtes de fin d'année.
Cet homme, atteint d'une maladie dégénérative, se déplaçant en fauteuil roulant, a en effet voulu accueillir pour dix jours sa famille, notamment sa mère de 78 ans et son frère, ici, chez lui, plutôt que de les rejoindre là-bas, chez eux.
Mais le SEM a rejeté la demande en se basant, entre autres, sur le manque de moyen financier supposé des demandeurs, incompatible avec la cherté de la vie en Suisse, à l'absence d'attache avec leur pays d'origine et le risque que les demandeurs s'installent en Suisse dès leur arrivée.
C'est une réalité que la vie en Suisse est chère, très cher et qu'il est toujours demandé des garanties financières pour celui qui veut y voyager depuis un pays considéré critique.
Mais dans le cas présent, ne sommes-nous pas en lieu de se poser la question sous un autre angle : Est-ce qu'un suisse d'origine algérienne est un suisse de seconde zone ? Dans le cas contraire, n'a-t-il pas le droit de voir sa famille pendant la période des fête comme tous les autres suisses ?
Et si cette famille est à l'étranger, la recevoir ici, chez lui, en Suisse ?
Pourquoi la rencontre ne se fait pas en Algérie ? Si c'est parce que les installations y sont mal adaptées voire défaillante pour permettre le voyage en fauteuil roulant, n'est-ce pas normal de porter assistance et de permettre des retrouvailles en terrains plus accessibles ?
La parole d'un suisse d'origine algérienne ne vaut-elle pas celle de tout autre suisse ? Et s'il se porte garant du retour des invités et de l'absence d'une volonté migratoire inavouée, ne peut-on légitimement s'y fier ?
La politicienne Alia Chaker Mangeat s'en est émue sur Internet. Mais pas assez peut-être, de la part de cette avocate, pour porter plainte contre cette décision d'État.
Car aurait-elle seulement gagné quelque chose à le faire ou à porter cette affaire sur la place publique ?
Un Valais touristique vraiment plus attractif pour les personnes handicapées ?
Jusqu'ici le Valais c'était plutôt du tourisme avec handicap… Est-ce que cela va enfin changer et devenir un canton sans obstacle, cinq longues années après la fin du délai légal fixé ( espoir déçu ) à 2015 ?
Certainement pas totalement, rien qu'à cause de sa topographie. Mais des actions dans le bons sens avaient déjà été prises par le passé et en voilà une nouvelle à l'initiative de la Fondation Emera.
Ainsi en a été du projet "Chemins sans obstacles en Valais ou quelques stations de ski avec installations adaptées.
Aujourd'hui, c'est l'accessibilité et les offres touristiques qu'on veut remettre à plat avec le projet "Un Valais touristique plus attractif pour les personnes avec handicap" qui se donne comme objectif de recenser et publier les données d'accessibilité de 7000 lieux touristiques en Valais.
Car pour ce qui est du quotidien et de l'application des lois de non-discrimination, il y avait encore beaucoup de travail à faire.
Cela va peut-êter changer ou tout au moins est en bonne voie de l'être avec la mise en oeuvre de cette première démarche.
Pourquoi aujourd'hui ? Pourquoi si tard ?
Est-ce par respect des lois existantes et si régulièrement et fréquemment ignorées jusqu'à présent ? Est-ce par égard envers les personnes handicapées ?
Ou est-ce par simple calcul, l'ouverture de la saison touristique d'hiver oblige, avec comme point de départ les futures manifestations sportives à l'instar des Jeux Olympiques de la Jeumnesse et les installations consenties pour l'occasion qu'il faut désormais répertorier et mettre en valeur ?
Qu'importe la raison. Espérons en tout cas que cela donnera lieu à d'autres projets du même genre, dans ce canton ou dans d'autres.
Après prise de contact et échanges, il semble que le projet, lancé en 2014 déjà, soit en fait piloté au niveau national par Pro-Infirmis.
Espérons qu'il va désormais rapidement aboutir.
Au Tessin, ce voleur de vélo a peut-être eu des remords
Le coup de gueule des parents d'un garçon handicapé sur Facebook a été entendu. Dérobé un lundi devant le domicile familial, le tricycle aménagé est réapparu quelques heures après la publication sur Internet.
« Nous avons envie de croire que le voleur a changé d'avis. Ce vol nous a beaucoup affectés, nous et notre fils.
Il s'agit d'un vélo très particulier, difficile à trouver au Tessin. Mais dans cette mauvaise expérience, nous avons eu une belle surprise. », a confié la famille tessinoise.
(sources : 20 Minuti, Le Nouvelliste, La Côte, )
À la page 21 du magazine de l'Association suisse des paraplégique, numéro 153 de mars 2018, on peut voir une publicité où Heinz Frei, multi-médaillé de Handbike et rédacteur en chef dudit magazine depuis, tenir des propos ahurissants : "L'ascenseur (social ?) ne mène pas au succès mais à l'autonomie."
Que faut-il y comprendre ? Que le succès est hors de portée des personnes handicapées ? Qu'une personne handicapée peut tout au mieux devenir indépendante mais ne peut rien espérer de plus de sa vie ?
Pas une personne valeureuse ou méritante, non ! Juste indépendante, une personne quelconque mais indépendante. Soit arriver au niveau zéro de la communauté des personne valide.
Comme si l'ambition pour une personne handicapée, ce n'était pas de devenir quelqu'un, si possible quelqu'un de bien… Non, le seul horizon possible, c'est de devenir quelqu'un d'autonome. Et au-delà ? Rien !
Mais peut-être n'est-ce là qu'une observation personnelle amère d'un ancien athlète ? À moins que ça ne soit de l'humour allemand, vous savez cette fameuse thérapie du rire si connu outre-Sarine.
Que faut-il y comprendre ? Impossible à dire, juste que clairement c'est tout sauf une glorification ou une valorisation de la personne handicapée.
Franchement, on s'attendait à autre chose de la part d'une association qui se veut engagée.
Impossible de comprendre cette publicité mais en tout cas, c'est tout sauf glorieux.
Franchement, avec des associations et des amis comme cela, la cause des personnes handicapées a-t-elle seulement encore besoin d'ennemi ?
Jeunesses socialistes, discriminations liées aux handicaps et l'espoir de peut-être faire changer les choses
"Qui ne dit mot consent… Qui ne fait rien conspue !"
Tel était notre première opinion dans ce dossier titré alors "Jeunesses socialistes ou la loi du silence et de l'inaction".
On reconnaissait au moins et c'est déjà pas mal, le mérite d'avoir oser afficher noir sur blanc l'immensité du chantier qui existe en Suisse pour mettre fin aux discriminations et aux violences - tant physiques que psychologiques - subies quotidiennement par les personnes handicapées.
Discriminations liées à l'emploi
Discriminations liées aux études
Discriminations liées aux loisirs
Discriminations liées à la culture
Discriminations familiales ou des proches
Violences subies dans les institutions ou par les proches, souvent désoeuvrés
Violence des rejets sociaux
Violence d'une absence de représentation
Violence liée à l'isolement
Discriminations liées aux difficultés de logement adapté
Discriminations liées aux difficultés financières
etc…
Après un rendez-vous qui nous a été donné et des explications, il nous faut modérer cela tant un point important a été clarifié.
En effet, il nous a été précisé que les propositions affichées sur le site et en particulier celles du Tigre, n'engageaient que leurs auteurs et n'étaient publiées qu'à titre d'information ou d'exemple, à l'image d'un "courrier des lecteurs".
Cela étant, l'association de jeunes bénévoles ne pouvait être tenue responsable de leur portée ni de leur application pratique.
Alors, qu'en est-il concrètement ?
Une cellule de travail aurait été mise sur pied pour étudier la faisabilité ou l'opportunité de toutes les propositions reçues.
Ayant voulu savoir où en était l'affaire huit mois plus tard, donc, et fin d'année oblige, si la Jeunesse socialiste suisse, interpelée, est restée sans voix, sans réaction, la Jeunesse socialiste vaudoise a, elle, eu la correction de répondre.
Elle s'est défendue point par point même si, au fond, elle n'avait à offrir d'autres preuves que sa bonne volonté.
Car en l'absence de faits concrets, qu'elle justifie autant par le manque de temps imparti, que le manque de moyens ou la difficulté de tout mettre en oeuvre, elle dit prendre les choses à coeur.
Peut-on la croire ?
Avons-nous vraiment le choix de faire autrement ?
Si demain, la personne handicapée était enfin prise en compte et l'égale de la personne valide, on sera bien content d'y avoir cru.
Mais si cela devait ne pas être le cas ?
Si, une fois de plus, nous devions être déçus ?
Et bien on sera retombé au point de départ, une fois encore, obligé de croire une autre promesse qui, elle non plus, ne devriendra peut-être jamais réalité.
Bref, ce serait clairement toujours ce même cercle vicieux mais si obscurément politiquement correct.
Rappelons nous ce que disait Coluche : "Les politiciens, il y en a, pour briller en société, ils mangeraient du cirage" ou encore "Homme politique, c'est une profession où il est plus utile d'avoir des relations que des remords".
Chez les politiciens aussi, il doit exister des exceptions qui confirment cette règle, non ? Au moins une ? Juste une ?
Et si là, c'était le cas ?
Le Handicap vu comme un objet commercial plus qu'une réalité humaine…
Régulièrement, nous sommes contactés par des entreprises ou des personnes en marge du handicap afin qu'on leur fasse une place dans cette base de données, qu'on les mette en valeur ou qu'on leur fasse de la publicité.
Évidemment, c'est à chaque fois avec les meilleures intentions du monde, cela va de soi.
Mais dans les faits, c'est pas toujours le cas, loin de là !
Dernier exemple en date, une société de garderie du côté de Chailly - Lausanne.
Sur le papier "tout est beau, tout est gentil" puisque la société offre des animations ludiques à tous les enfants, valides ou handicapés, et quel que soit le handicap.
C'est beau. Mais c'est en théorie seulement…
Devant quelques questions de routine, les réponses ont amené à avoir de sérieux doutes :
Le local annoncé est tout simplement inadapté.
Aucun membre du personnel ne semble avoir la moindre formation d'accompagnement et une seule personne parmi eux aurait à faire valoir une expérience personnelle.
Aucune place de parc propre n'aurait été réservée pour des personnes handicapées.
Aucune collaboration avec une association ou structure encadrant des personnes handicapées n'aurait été envisagée.
Aucune information fournie non plus sur le type d'activités prévues qui puisse être adapté à tous les enfants, aveugles, sourds, en fauteuil roulant, handicapés mentaux, etc.
Mais ce cas n'est malheureusement pas le seul. Loin de là.
Alors, les personnes handicapées, on n'y pense que lorsqu'il y a de l'argent à se faire sur leur dos ou lorsqu'il faut des boucs émissaires pour justifier telle ou telle chose ?
Cette question prend malheureusement toute sa légitimité quand on voit que le malaise conduit très loin : À ce jour, soit en 2017, la Confédération n'a pas encore ouvert les portes de l'armée ou du service civil aux personnes handicapées malgré la comdamnation de la CEDH Cour Européenne des droits de l'Homme reçue en 2009 pour discrimination.
De même et suite à l'initiative "Contre l'immigration de masse", la Confédération Suisse a encouragé la notion de préférence indigène, travaillant à renforcer l'emploi des femmes, des seniors ou des réfugiés.
Mais une fois de plus, les personnes handicapées ont été les grands oubliés et rien n'a été fait pour eux, alors même qu'il y a parmi elles des personnes de grande volonté, de grands talents, de grandes compétences ou diplômées.
Mais la Confédération Suisse n'est pas seule à oublier les personnes handicapées au bord du chemin quand il s'agit de mettre des projets en route : la Poste suisse en a fait de même, par exemple avec son My Post 24, totalement inadapté pour qui ne peut se tenir debout et utiliser un écran tactile. Exit donc les personnes en fauteuil roulant ou malvoyantes.
Idem pour les Chemin de Fer Fédéraux CFF-SBB, les Cantons ou les administrations communales. Plus grave encore, la scolarité publique n'a pas non plus été pleinement ouverte à la jeunesse handicapée.
Et quand on sait que le degré d'éducation et les relations noyautées à la fleur de l'âge peuvent grandement déterminer l'avenir de tout un chacun, on imagine que fermer la porte de la scolarité publique, c'est déjà un peu condamner à la misère et à l'isolement.
Évidemment, dans cette brèche ouverte par les pouvoirs publics, beaucoup d'entreprises privées sans scrupules et à la recherche de combines pour diminuer leurs charges, se sont également engoufrées sans tarder.
Bref, sans autorité de surveillance ni jamais aucune sanction, les services et les principaux aménagements requis à l'attention des personnes handicapées sont très largement absents ou inopérants. Mais, par contre, les offres bidons et les arnaques en tout genre, elles, ne manquent pas.
C'est à croire finalement que "compatible handicap" est un logo commercial, un énième label de qualité largement usurpé, tout comme d'autres "fait main", "fabrication artisanale" ou "respectueuse de l'environnement".
Tout compte fait, devant le nombre de sociétés ou de constructions abusivement auto-proclamées "adaptées" d'un côté et la misère sociale des premiers concernés de l'autre, on peut légitimement se demander si les lois fédérales de non discrimination ou les lois européennes qui les ont précédées, ne serviront jamais la cause des personnes handicapées, autant qu'elles ne servent déjà les arnaques ou le commerce sans foi ni loi.
Aurait-on simplement cherché à créer un nouveau type de produit et donc un nouveau marché, le marché des "produits compatibles handicap" ?
Ce ne serait finalement que du business tout ça ?
Où est passé l'aspect humain ?
Votations cantonales du 30 avril 2017, le Tigre est lâché…
Il faut deux qualités principales pour faire de la politique : être assez facilement corruptible et aimer le pouvoir.
Alors on imagine bien que ce n'est pas avec ce genre d'individus qu'une cause, quelle qu'elle soit, ne va jamais avancer.
Et d'ailleurs tous les partis, du bout du couloir à droite ou à gauche comme du fin fond du trou du monde, ont bien fait la preuve de leur vacuité et de leur incapacité dans les faits, cela depuis bien des années, pour qu'on ne soit plus assez naïf pour croire encore en leurs promesses.
Tant qu'à croire à des mensonges bien ficelés, autant croire au père machin et à la petite souris, aux contes d'enfant ou au paradis éternellement éternel.
Mais ça, c'était avant. Car aujourd'hui, le Tigre est lâché !
Le Tigre, c'est lui qui fait la loi maintenant. Normal, c'est la loi du plus fort, la loi de la jungle sociale.
Et le Tigre a obtenu des promesses qu'on n'aurait jamais cru possible : Il a obtenu l'engagement du Parti vaudois dit Socialiste ou tout du moins de sa jeune garde, la Jeunesse socialiste vaudoise JSV, de prendre mesures cohérentes et coercitives quant aux adaptations pour les personnes handicapées et leur inclusion dans tous les pans de la société du XXIème siècle.
Dans ce communiqué du JSV, on peut lire :
Revoir les normes SIA ascenseurs et espaces de manoeuvres pour mobilité réduite et handicapés qui ne prennent pas en considérations les fauteuil électriques mais se limitent aux dimensions réduites de fauteuils roulants manuels.
Obliger les constructeurs, architectes et urbanistes à suivre une formation spéciale et à se mettre en situation avant d'être autorisés à construire des immeubles adaptés.
Former les décideurs des autorisations de construction à savoir lire des normes SIA ou de construction.
Prévoir un organe de contrôle après construction qui serait en mesure d'exiger du constructeur qu'il modifie tout ce qui n'a pas été respecté. En fait, des organes indépendants existent déjà, par exemple l'AVACAH dans le Canton de Vaud ou le HAU à Genève, mais leur incompétence n'a d'égale que leurs manques de moyens ou de pouvoirs.
Cesser de construire des immeubles protégés, pour handicapés ou accessibles aux seniors et aux personnes à mobilité réduite, qui soient éloignés de tout commerce nécessaire à la vie courante (alimentation, marchés, vêtements, chaussures), ou imposer une navette avec accompagnement.
Interdire aux CMS (infirmières, ergothérapeutes) de conseiller ou commander des moyens auxiliaires de mobilité sans formation adéquate et connaissance des normes.
Obliger les vendeurs-fournisseurs de ces moyens auxiliaires de mobilité à une formation adéquate des besoins et des différentes pathologies pour ne pas vendre n'importe quoi à n'importe qui.
Organiser une relève de la déchetterie à domicile pour les personnes âgées, handicapées et à mobilité réduite.
Imposer un règlement commun à tous les propriétaires d'immeubles protégés, avec au minimum un référent sur place et une salle accessible tous les jours.
Interdire les barrières empêchant l'accès des secours, livraisons, taxis ou aides bénévoles aux immeubles protégés comme des logements de personnes handicapées, de seniors et de PMR (personnes à mobilité réduite).
Créer un organe de conciliation formé juridiquement qui ferait les premières démarches des aînés, handicapés, PMR (personnes à mobilité réduite), en cas de conflit.
Légiférer pour attribuer systématiquement l'assistance judiciaire à toute personne dépendant des prestations complémentaires.
Exiger des Prestations complémentaires qu'elles tiennent compte d'un montant jusqu'à sfr 1'400.- pour le loyer des personnes résidentes des immeubles protégés, ou immeubles accessibles, selon les lois fédérales LHand OHand sur les immeubles accessibles, puisqu'ils sont de fait accessibles.
Certaines personnes âgées ne mangent plus et doivent prélever sfr. 300.- sur leur nourriture pour payer leur loyer car il ne leur a été accordé que sfr. 1'100.- par mois.
Interdire les rampes de trottoirs à angle droit et arrêtes coupantes aux passages piétons.
Obliger les Communes à exécuter rapidement toutes les rampes de trottoir manquantes aux passages piétons.
Obliger toutes les nouvelles constructions d'écoles, d'arcades commerciales, de lieux de loisirs à l'accessibilité. Cette clause devient de fait inutile et redondante si on appliquait le principe de non-discrimination et l'esprit des Lois fédérales LHand OHand qui exigent que tous les lieux publics soient pleinement et parfaitement adaptés à une personne handicapée comme à une personne valide.
Les écoles, les commerces, les bureaux administratifs, les parkings, les lieux de loisirs, les lieux culturels, les services de transports, les fitness bien-être ou les lieux de vacances doivent alors tous répondre à ces directives d'accessibilité et d'adaptation.
Exiger des magasins d'alimentation grands fournisseurs qu'ils respectent la distance des marges de manoeuvre entre les palettes. Il en va de même ce celle-ci qui peut être assimilée à la précédente.
Exiger des magasins d'alimentation que les portes des frigos et congélateurs soient coulissantes et non à ouverture de face, ingérables pour les PMR.
Exiger des transports publics (bus et trains) des rampes à ouverture automatique et suffisamment larges pour les moyens auxiliaires électriques (fauteuils roulants, aides motorisées ou assistances).
Doter toutes les grandes rampes d'accès, en aluminium ou en dur, d'une main courante de chaque côté ainsi que d'un rebord anti-chute (accès portes écoles, rampes extérieures, loisirs, etc.)
Exclure les pavés de l'urbanisme, excepté les pavés plats de moyen ou grand format. En fait, une autre solution existe, comme le font des villes suisses-allemandes comme Lucerne, très en avance sur ce point, une fois n'est pas coutume : remplir les interstices entre les pavés avec de l'asphalte.
Ainsi on a l'aspect de la route pavée et le confort d'une route lisse.
Rendre obligatoire la signalisation sonore des étages dans les ascenseurs pour les non-voyants (écoles, lieux publics).
Que le rez-de-chaussée de toute nouvelle construction comme des anciennes lorsque cela est possible, soit accessible, avec la pose de prises électriques dans les grandes allées souvent vides pour y laisser et recharger les moyens auxiliaires électriques.
Que soient prévues, selon un pourcentage à définir d'appartements protégés ou adaptés aux PMR, des baignoires dans les salles de bains.
Certaines personnes nécessitent une baignoire pour leurs soins.
Que soit autorisé dans les appartements protégés et immeubles pour PMR ou seniors, la pose systématique d'une machine à laver personnelle ou un espace prévu à cet effet.
En effet, certains ne peuvent porter leur linge, leur lessive en ascenseur ou ouvrir des portes généralement très lourdes alors que d'autres sont allergiques aux produits chimiques courants utilisés par les autres locataires.
Que soit autorisé systématiquement et selon certificat médical, une aide à domicile privée qui ne dépasserait pas les montants des honoraires du CMS (Centre Médicaux Sociaux).
Que la charge administrative des PMR, handicapés, aînés, envers les prestations complémentaires ou l'A.I., soit simplifiée afin d'éviter les démarches inutiles.
La création d'une caisse cantonale unique résoudrait en grande partie ce problème.
Instaurer un système d'aide administrative gratuite (paiements, démarches, envois PC, poste) pour toutes les personnes (aînées, handicapées, PMR) qui ne peuvent le faire elles-mêmes.
Inciter, par une ordonnance d'application, le gouvernement fèdèral à faire respecter au moins les lois dèjà en vigueur pour les PMR, ce qui est loin d'être le cas et veiller à ce qu'elle soit entendue.
Rappelons, par exemple, que les CFF-SBB Chemins de fers fédéraux ou la Poste nationale, propriété de la Confédération, sont des services très mal adaptés ou que s'il existe une loi sur l'égalité d'embauche ou de salaire entre les hommes et les femmes, il n'y en a aucun qui aide à l'insertion professionnelle des personnes hadicapées, même au sein de l'administration elle-même.
Exiger de Pro Infirmis que l'aide pour handicap ou impotence ne cesse pas &agrav; l'âge de la retraite comme par enchantement.
Car même si Pro Senectute prend la relève de manière très efficace sur de nombreux plans, elle n'a pas les mêmes statuts et ne couvre pas les mêmes besoins, comme par exemple la recherche urgente d'appartement ou les listes à disposition, et ne peut donc aider à ce sujet.
Évidemment, on est 100% d'accord avec cela. Et ce serait temps car il faut se rappeler que presque aucune des nouvelles constructions romandes, vaudoises, genevoises, valaisannes, fribourgeoise, neuchâteloises ou jurassiennes, ne respecte les normes d'adaptation, pas plus que ne le font les bâtiments rénovés ou nombre de bâtiments administratifs.
C'est tellement effrayant que ça en devient drôle.
Coup marketing ou véritable engagement ? L'avenir nous le dira. On peut dors et déjà s'étonner qu'en 2017, un quelconque parti politique veuille prendre des engagements largement compris dans les Lois et Ordonnances Fédérales de 2002-2003 qui n'ont pourtant jamais été appliquées dans les délais, soit avant 2015.
On peut aussi y voir une attrape politique quand on voit que le concept de départ est de dire que "les idées doivent venir de toute la population".
Les politiques seraient-ils sont si en manque de volonté comme d'idées nouvelles qu'ils doivent les mendier au tout venant ?
Seraient-ils peut-être alors trop payés à ne rien faire ?
Ces politiciens ont-ils seulement lus ces engagements qu'ils arborent sur leur site ? On peut franchement en douter quand on voit que les fautes de frappe ou de syntaxe n'ont même pas été corrigés.
Ça ressemble étrangement à du "copie-coller", vite fait-vite oublié.
En tout cas, le Tigre veut y croit et l'annonce fièrement sur son site. Et nous on veut croire que le Tigre a raison : C'est déjà tellement extraordinaire d'avoir réussit à faire que des politiciens fassent, même trente secondes, face à la réalité du terrain et puissent observer leur suffisance.
Au fond, c'est simplement effrayent de se dire qu'en 2017, deux ans après la fin du délai imparti par lesdites lois fédérales sur la non-discrimination des personnes handicapées, des choses aussi élémentaires ne soient pas encore acquises et qu'il faille toujours les proposer à des politiciens ignorants des réglementations au point qu'ils n'en n'auraient sûrement pas eu l'idée tous seuls.
Nul n'est censé ignorer la loi, paraît-il. Ici, on cherche encore des politiciens et des fonctionnaires publics qui la connaissent un tant soit peu et la fassent respecter !
La place des personnes handicapées, c'est quoi pour vous ?
C'est souvent étrange de comparer les propos et la réalité des actes. Dernier exemple, la société Transport Handicap, une entreprise de mobilité pour personnes handicapées prises à défaut d'un moyen de locomotion personnel.
Et bien que ces tarifs soient payant, la société fait appel aux dons chaque fin d'année, comme c'est d'ailleurs le cas de beaucoup d'autres entreprises du secteur social.
Là où es choses se gâtent, c'est que si on imagine qu'une telle entreprise comme engagée dans la cause des personnes handicapées, partenaire de leur quotidien voire proche d'elles et peut-être même intime avec le temps, on a beaucoup de mal à comprendre pourquoi elle ne l'assume pas ?
Pour sa recherche de fonds de fin d'année, la société Transport Handicap Vaud (THV) se présente avec des cartes postales… des images de loups ou d'oiseaux, des animaux d'une grande banalité.
Mais alors, est-ce à la société protectrice des animaux de faire son appel aux dons avec des images autour du thème du handicap et des personnes handicapées ?
Ou est-ce que la société Transport Handicap juge les personnes handicapées si repoussantes et si peu digne d'intérêt, sauf pour les affaires, voire si bestiales, qi'elle a préféré mettre en avant des animaux ?
Quelle image a-t-on des personnes handicapées pour les renier de la sorte, les éloigner de la vue comme on l'aurait faite de pestiférés ?
Mais au fond, l'insertion sociale des personnes handicapées, ça a un sens pour vous ?
19.12.2016
À notre courriel d'indignation, le président de l'association THV nous a répondu avec la plus grande indifférence qu'il est "impossible de satisfaire tout le monde" !
Non, qu'une entreprise travaillant avec l'argent et sur le dos des personnes handicapées ne pense pas à les mettre en valeur ou leur témoigner sa gratitude avec un geste personnalisé, au moins dans ses documents médiatiques, ses publicités ou ses tous-ménages, cela ne choque pas.
Ici, on préfère des photographies de loups, d'oiseaux, de chiens ou bientôt peut-être de rats… Il faut juste que cela soit rentable et que "ça rapporte de l'argent, beaucoup d'argent… C'est tout !"
Aussi absurde que si un chocolatier mettait une photographie d'une machine à laver ou d'un ours polaire sur sa carte de voeux en fin d'année.
Comme le dit la parole populaire, avec des alliés comme cela, la cause du handicap et des personnes handicapées n'aurait vraiment pas besoin d'ennemis !
Une Fédération suisse pour handicapés dans un bâtiment inadapté, on aura tout vu…
Fédération suisse pour l'intégration des handicapés (FSIH), Inclusion Handicap, Défense juridique pour handicapés… De bien jolis noms pour une seule et même structure qui cache pourtant une réalité bien différente : À Lausanne, sise à la place Grand-St-Jean 1, un cabinet d'avocat recouvre ces dénominations dans un bâtiment si mal adapté qu'il en est à peine accessible !
Et oui, vous avez bien lu : la "bien-nommée" Fédération suisse pour l'intégration des handicapés loge dans un local où les personnes handicapées ne sont pas les bienvenues car :
porte à l'ancienne, lourde et non automatique, avec très léger seuil au passage et une rampe peu visible pouvant créer un certain déséquilibre sur la jambe d'appui
ascenseur étroit et non indiqué en braille
de longs escaliers sur sol glissant et en colimaçon dont quatre marches rien que pour accéder à la boîte aux lettres…
Bref, celui ou celle qui a besoin de consulter la "Défense juridique pour handicapés" peut tout aussi bien aller au bistro de son quartier, si lui au moins est accessible, il ou elle y sera sûrement mieux reçu(e) voire plus conseillé(e) !
L'affaire est en cours
Migros et Caritas se lanceraient-elles dans la promotion de la discrimination ?
Gottlieb Duttweiler, lui qui servait la population maison par maison avec son petit camion, sans discrimination de forme ou de force, doit se retourner dans sa tombe s'il ne s'en est pas déjà enfui en rampant…
Car dans une campagne "Fêtons Noël tous ensemble" 2015 qui n'est rien d'autre qu'un appel aux dons et un produit réchauffé de l'année précédente, la Migros, en collaboration avec Caritas, a largement diffusé des affiches et un réclame TV où, bien que le slogan ensemble puisse faire croire à une unité nationale, ne figurent que des personnes valides, d'origine européenne et bien portantes :
Pas une seule personne sourde, aveugle ou à mobilité réduite, pas une seule personne àgée de plus de 55 ans, pas une seule personne issue de l'imigration, pas une seule personne amputée ou en surpoids… Une personne avec une canne, un déambulateur, un fauteuil roulant, une sonde intra-veineuse… Mais bien sûr que non !
Ici, bien qu'on parle d'un ensemble, on n'aime que les personnes aux physiques et origines formatés !
D'ailleurs, doit-on s'en étonner si la campagne audiovisuelle n'a même pas été traduite en langue des signes pour malentendant ou les affiches, sous-titrées en braille pour malvoyant ?
Alors qu'en dit le responsable de campagne à la Migros ? "Nous regrettons que notre campagne ne vous plaise pas" et "C'est pas nous, c'est la société de publicité mandatée". Dans sa réponse du 16.12.2015, plutôt que de chercher à justifier son manquement ou à le corriger, on nous a juste servi un "copier-coller" de la page promotionnelle officielle !
Et que dit Caritas à ce propos ? Rien, fin de non-recevoir.
Cela ne semble choquer personne… On fait une campagne où toute une fraction de la population est mise à l'écart et cela devrait être normal pour tous.
Pourtant, l'année passée déjà, cette même campagne qui n'a pas été modifiée depuis, pas le moins du monde, avait été jugée choquante pour les mêmes raisons, signalées également aux responsables. Pour quels résultats au fond ? Rien. Là encore visiblement a n'a pas su ou voulu réagir.
Malgré nos courriers répétés, la direction de la Migros préfère empocher le bénéfice et faire la sourde oreille.
Aucune réponse définitive n'a été donnée et aucune décision n'a été prise dans cette affaire.
À croire qu'après les cendres du défunt, la vermine s'en est prise à toute la structure et l'éthique de l'entreprise Migros…
(sources : Site promotionnel Migros, Vidéo 2015, Vidéo 2014)
Dans l'A.I., tout est bon ! C'est comme le cochon, la preuve…
Michel Abegg, jeune malvoyant de 24 ans, a ouvert son propre Sex-Shop à Berne afin de joindre les deux bouts et ne plus dépendre de l'aide publique.
«Je n'ai plus jamais envie de me faire entretenir par l'État et empocher des rentes AI», explique-t-il. Mais la question se pose :
Ne devrait-il pas exister une formation et un suivi pour une personne aussi volontaire et capable, quelque chose qui puisse lui donner une perspective professionnelle plus réjouissante que de devenir gérant du premier sex-shop venu ?
Pourquoi ne pas offrir une formation digne de ce nom, à choix et toute option, plutôt que de laisser les personnes handicapées au bord de la route, vouées à se débrouiller par elles-mêmes ?
(Source : 20 Minutes, Forum Handicap Valais)
5ème Journée internationale des maladies rares, 28 février 2015 à Fribourg
Près de 600'000 personnes souffrent de maladies rares en Suisse.
Pour mieux y répondre, le Conseil fédéral a prévu de mettre en place des centres de références nationaux et d'am´liorer ainsi le diagnostique des maladies, la qualité des traitements ou les soutiens offerts aux patients comme à leurs proches.
«Il est essentiel de pouvoir se confier, d'avoir une personne proche avec laquelle on peut partager ses craintes et ses soucis» a déclaré la présidente de la Confédération, Simonetta Sommaruga.
Pour en savoir plus… RTS info, Le Matin, Proraris
Les aberrations de l'A.I. ou comment trois millionnaires ont perçu une rente
Alors que des révisions successives ont conduit l'Assurance Invalidité à diminuer les prestations perçues par quelques personnes handicapées ou détecter quelques fraudeurs à l'assurance et donc ont amené des réduction de coûts, il restent que dans le fond, rien vraiment n'a changé.
L'A.I., c'est avant tout la même équipe, la même politique centralisée et la même gestion administrative.
Selon les chiffres les statistiques de l'Office fédéral des assurances sociales (OFAS) rendues publiques par la télévision alémanique SRF, environ 230'000 rentes complètes AI ont été versées en 2013, soit une dimunution de 8% des 250'000 comptabilisées une années auparavant.
Mais est-ce qu'une rente d'invalidité peut être considérée comme une indemnité chômage ou tout autre prestation compensatoire ?
Une personne, quelle qu'elle soit ou que soit sa situation financière, bénéficie d'une indemnité en cas de perte d'emploi ou de préjudice. En est-il de même d'une rente invalidité ou cette rente n'est-elle pas plutôt une aide sociale offerte aux personnes à qui la société ne peut offrir la situation socio-professionnelle nécessaire pour leur assurer une qualité de vie ?
Une personne qui n'a pas besoin de travailler pour vivre en société, qu'elle soit handicapée ou pas, doit-elle encore bénéficier d'une assistance publique ?
En 2013, trois millionnaires ont reçu une rente invalidité mais aussi 160 autres personnes touchant un revenu annuel moyen de 250'000 francs. Est-ce vraiment de l'argent bien utilisé dans l'aide à l'insertion sociale et l'aide aux handicapés ?
Dans l'émission de SRF, Denise Chervet, directrice de l'Association suisse des employés de banque, a rappelé que les employés à haut revenu ont payé des cotisations très hautes, et ont donc bien mérité le droit à une rente AI en cas de problèmes, selon elle.
La conseillère nationale Margrit Kessler a tout de même déposé une interpellation demandant au Conseil fédéral des informations sur la question…
(sources : RTS, Arc Info, 24Heures)
Les exactions de l'Assurance Invalidité (A.I.) devant le Tribunal Fédéral
Souvenos-nous déjà que l'A.I. ayant refusé d'entrer en matière, une jeune fille handicapée de Genève et sa famille avait dû passer devant la Justice afin de faire accepter l'Office fédéral de payer les travaux d’aménagement nécessaires pour le transport personnel de l’enfant et de sa chaise roulante.
Aujourd'hui, une autre affaire fait les premières pages. L'A.I. refusant là encore de payer dans un Canton ce qu'elle accepte dans un autre, les parents d'une jeune fille atteinte d'une maladie orpheline ont ouvert une procédure de plainte devant le Tribunal Fédéral.
Est-ce normal ainsi de ne pas permettre aux citoyens de tous les Cantons de bénéficier de la même qualité de service ? Ou de ne pas permettre aux uns et aux autres de déménager et de s'installer partout en Suisse de leur libre choix ?
Affaire à suivre…
(sources : RTS, Tribune de Genève)
Les rentes pour enfants handicapées pourraient être réduites
Dans le but de diminuer le coût de l'Assurance Invalidité et Vieillesse, le Parlement a repris la thématique controversée des rentes pour enfants et des frais de déplacement pour personnes handicapées. Le Conseil national a alors adopté et complété par 109 voix contre 80 la motion du Conseil des Etats.
Dans un premier temps, les Chambres avaient exclu cette mesure du deuxième volet de la 6e révision de l'assurance invalidité, afin de ne pas faire capoter le projet. Mais l'adoption de la révision, qui prévoyait un système de rentes sans paliers, a été rejetée l'été dernier.
Notons encore qu'avant adoption définitive, une telle décision a encore quelqus étape à franchir, dont une éventuelle votation populaire.
Est-ce vraiment le bon choix ? Les conséquences ne seraient-ils pas plus lourds que les quelques gains ?
Comment parler d'une adaptation de la société aux besoins des personnes handicapées et aider à leur intégration, même financièrement, quand d'un autre côté, on réduit leurs moyens de déplacement ?
(sources : Le Matin, Tribune de Genève)
Bureaux Suisses… Non mais ça va pas le chalet, ou bien ?
Mieux vaut être sourd(e) que d'entendre ça... Ou aveugle que de lire ça…
A-t-on vraiment mérité de tomber si bas ?
Oui, il s'en est dit des sornettes, il s'en est fait des abominations mais là, je crois qu'on touche au délirium le plus édifiant !
Comme on peut le lire dans la revue Bon À Savoir n°5 de mai 2014, un article au demeurant très peu critique voire pertinent pour un journal qui se veut "défense du consommateur", malgré la Loi Fédérale sur l'Égalité des Droits pour les personnes handicapées et contre les discriminations liées au handicap (LHand), entrée en vigueur en 2003 (et non 2004 comme indiqué), très peu de choses ont encore été adaptées au début 2014.
Dans les adaptations des bâtiments, des écoles et universités, des commerces, des banques et distributeurs, des postes, des transports, des places publiques, des offres et attractions, des informations touristiques, des centres culturels, des centers religieux, des centres médicaux, des accès informations publiques… Tellement peu de choses ont été faites, surtout dans les Cantons romands, qu'on est plus proche du zéro absolu que du 50/50 que semble laisser croire l'article.
Et que dire des propos de Werner Hofstetter, collaborateur au Bureau suisse Personnes Handicapées et Transports Publics : « Côté matériel roulant, je suis optimiste. Nous estimons que plus de 90% des bus, près de 70% des trams et 50% des trains seront accessibles aux personnes em fauteui roulant en 2024 »
Alors là, c'est sûr : Avec des amis dàvoués et défenseurs des droits comme ça, on a vraiment pas besoin d'ennemis !
Non pas adaptés mais juste accessibles… Et normal que 90% des bus ou trams le soient avant l'an 2500 ou un peu avant, puisque d'ici là, tous les vieux bus seront à la casse et les compagnies seront bien obligées de les changer !
Sans oublier que si on écoutait ce bon serviteur de la cause, peut-être que, mais c'est pas sûr, en l'an 3000 ou un peu après, l'ensemble des moyens de transports, c'est-à-dire à peu près les 100%, seront accessibles, voire éventuellement adaptés, aux personnes handicapées…
Et de lire encore le porte-parole des CFF, Donatella Del Vecchio, ajouter : « Depuis 2009, la quasi-totalité des trains régionaux de Suisse romande disposent d'accès plain-pied », c'est à se demander s'il n'a jamais pris le train de sa vie.
Non, c'est sûr, il y a de quoi rire jaune… Très jaune même quand on lit que sans le mentionner ouvertement et clairement, l'article entérine un nouveau délai pour 2024 sans que celui-ci n'est jamais été annoncé par aucune autorité ni accepté par le peuple !
Pour sa nouvelle campagne de sensibilisation et de recherche de fonds, le mercredi 11 juin 2014, la Fondation bâloise a voulu interpeler les passants sur la place de l'Europe, à Lausanne, avec des fauteuils roulants électriques vides marqués d'une pancarte : « Et si cette chaise était la vôtre ? »
Car " tous les deux jours, la Suisse compte un nouveau paraplégique suite à un accident "… Alors à qui le tour ?
Mais c'est oublier un peu vite que toutes les personnes à mobilité réduite n'ont pas été victimes d'accident… Il y a aussi parmi elles les victimes de malformations ou de maladies et là encore, personne n'est à l'abri dans sa vie personnelle ou celle de ses proches.
Quel dommage que la FSP n'ait pas jugé bon de contacter les autres activistes et associations actives avant de partir en solo dans une action…
(source : 20 Minutes, Handimobility)
La taxe au sac ou la discrimination ordurière des personnes handicapées…
Si au départ l'idée d'une taxe forfaitaire avait vu le jour, celle-ci a vite été balayée par une décision du Tribunal Fédéral (4 juilet 2011) qui ne l'a pas jugé conforme au principe du "pollueur-payeur" et la Loi fédérale RS 814.01 sur la protection de l'environnement.
Depuis début 2013 en Suisse Romande voire une à deux décénnies plus tôt pour la Suisse Allemande, c'est donc une taxe sur les ordures ménagères proportionnelle au volume, appelée taxe poubelle, qui est entrée en vigueur. Celle-ci augmente semblablement le coût de la vie mais tente à responsabiliser les citoyens sur la question des déchets environnementaux.
Mais y parvient-elle vraiment ? Art. 32a1 de la LPE… Financement de l'élimination des déchets urbains
Les cantons veillent à ce que les coûts de l'élimination des déchets urbains, pour autant que celle-ci leur soit confiée, soient mis, par l'intermédiaire d'émoluments ou d'autres taxes, à la charge de ceux qui sont à l'origine de ces déchets, Le montant des taxes est fixé en particulier en fonction:
a. du type et de la quantité de déchets remis;
b. des coûts de construction, d'exploitation et d'entretien des installations d'élimination des déchets;
c. des amortissements nécessaires pour maintenir la valeur du capital de ces installations;
d. des intérêts;
e. des investissements prévus pour l'entretien, l'assainissement et le remplacement de ces installations, pour leur adaptation àmdes exigences légales ou pour des améliorations relatives à leur exploitation,
Si l'instauration de taxes couvrant les coûts et conformes au principe de causalité devait compromettre l'élimination des déchets urbains selon les principes de la protection de l'environnement, d'autres modes de financement peuvent être introduits,
Les détenteurs d'installations d'élimination des déchets constituent les provisions nécessaires,
Les bases de calcul qui servent à fixer le montant des taxes sont accessibles au public.
Dans un souci évident de rapidité et de simplicité, pensant faire supporter aux consommateurs la facture des éliminations de déchets et simultanément, les sensibiliser aux pollutions environnementales, les responsables politiquies ont clairement fait l'impasse sur toutes les étapes du bon sens.
Primo, pourquoi relier la taxe au volume des détritus plus qu'au poids ou à la nature des déchets ?
Ainsi, celui qui jette des poudres chimiques dangereuses ou des montagnes de petites choses non-recyclables se verra moins pénaliser que celui qui jette peu mais essentiellement des objets encombrants, des couches ou des marchandises nauséabondes, même si ces objets mal-odorant sont biodégradables.
Dans l'exemple, ce dernier, jetant plus de sacs, sera pourtant aussi celui des deux qui "polluera" le moins.
Un non-sens de le pénaliser davantage, non ?
Et les responsabilités non pas du consommateur mais des producteurs-distributeurs de produits non-recyclables, qu'en est-il ?
Secundo, de façon encore plus inadmissible, la taxe a été pensée en se référant uniquement au citoyen modèle, jeune et bien portant, tout en étant infligée uniformément à toute la population. Aucun facteur adaptatif ou particulier n'a été introduit faisant que les familles avec enfants de bas âges, les personnes âgées, les personnes sous traitement ou handicapées, tous ceux qui consommant pour raison de santé ou d'obligations sociales… Toute une fraction de la population se retrouve ainsi pénalisée.
Ainsi la taxe au sac fait toujours fi du principe "pollueur-payeur". Mais pire, elle rente aussi directement en conflit avec les lois suisses LHand et OHand contre les discriminations en pénalisant des personnes handicapées et leurs faisant supporter la surcharge liée à l'élimination du matériel médical ou vital consommé au quotidien (gants, seringues, couches, flacons, emballages de médicaments, alèses, gaines, embouts de cannes, etc.) !
La Cour européenne des droits de l'homme condamne la Suisse pour discrimination
Selon la CEDH, la taxe militaire constitue une discrimination des personnes handicapées, contraint de payer une taxe militaire sans avoir le choix de faire autrement.
Le Conseil fédéral a décidé de recourir contre cette décision auprès de la grande chambre de la Cour de la CEDH.
Lire également : Human Rights
Au Salon de l'Auto, il se fait recevoir comme une…
Humilié, Olivier Wehren s'est fait renvoyé à la porte de la manifestation car, atteinte de polymyosite, il est contraint de se déplacer en fauteuil électrique lors de longs déplacements. Or, son véhicule ne semble pas avoir été du goût des agents de sécurité.
Pire : simple visiteur, hôte et raison d'être de la manifestation, il se fait recevoir comme un intrus bien dérangeant.
Un véhicule qui dérange, un comble pour un Salon qui se veut chantre de la mobilité, non ?
Et surtout une honte quant au traitement réservé aux personnes handicapées !
Thérapie conventionnelle, parfois un mal bien plus qu'une solution
Un thérapeute bernois de 57 ans, aujourd'hui à la retraite anticipée, comparer après avoir commis, en toute impunité durant 30 ans , plus d'une centaine d'actes sexuels et à caractère pornographique sur des enfants ou adultes handicapés de plusieurs foyers d'accueil bernois, à Ins, Oberthal, Interlaken, Gümligen, mais également à Renan, dans le Jura bernois ou en Argovie et en Appenzel Rhodes-Extérieurs ainsi qu'en Allemagne.
Et pour encore ajouter au sordide, il avait même en partie filmé les abus.
Le suspect a avoué avoir abusé au total de 114 victimes à partir de 1982, dont 101 en Suisse. Toutefois, en raison du délai de prescription, seuls 33 cas pourront lui être reprochés !
N'est-ce pas choquant de se dire que, par égard envers ce criminel, on tait son nom, jamais cité.
Mais que dire alors du respect dû aux 68 victimes pour qui la prescription sonne comme un consentement bienveillant de l'autorité ?!
Et que se passera-t-il lorsque, sortant de peine dans quelques années, il sera à nouveau libre de commettre des violences sur des personnes sans défense ?
Non, le système défaillant et les responsables d'établissements, laxistes donc complices, ne seront pas mis en cause, eux…
Pour en savoir plus : Le Temps, 20Minutes du 10.03.2014, 24Heures du 17.03.2014, ArcInfo du 14.06.2012
En réaction à cette affaire, quelques foyers pour personnes handicapées réagissent en demandant au Conseil fédéral de légiférer afin de mettre sur pied une centrale nationale d'alerte nationale pour signaler les cas de maltraitance sexuelle. C'est-à-dire qu'en cas de doute ou de preuve, une autorité vers laquelle se retourner. Mais se retourner pour quoi faire : Chercher un conseil ? Signaler un cas avéré ? Créer une base de données des cas établis ? Demander une intervention ?
Le moyen d'action existe déjà. Tout comme la base de données des délinquants, c'est auprès de la Police que se trouve les solutions. L'autorité au sein des foyers est à la charge des responsables et de la direction. Les conseils, j'imagine qu'à se stade, les responsables de foyers ne devraient plus en avoir besoin.
Alors quel est vraiment le but de cette démarche : Est-ce une solution pour se déculpabiliser ? Ou une vraie recherche de moyens d'action ?
(Sources : RTS)
Toujours plus de jeunes bénéficieraient d'une rente d'Assurance Invalidité en Suisse
Chaque année, 1300 nouveaux cas d'adultes âgés entre 18 et 24 ans seraient à compter. Pour l'OCDE, la Suisse aurait un sérieux problème à résoudre auprès de ses jeunes.
Si tout le monde s'accorde sur les chiffres de 2008 à 2012, où le nombre de nouvelles rentes pour les jeunes a augmenté de 11%, tous âges confondus, en revanche, elles auraient reculé de 14%, selon des chiffres de l'OFAS.
Les problèmes psychiques, en particulier le trouble de déficit de l'attention avec hyperactivité (TADH), représenteraient le principal motif de rente invalidité.
On savait la Ville de Lausanne très, trop peu respectueuse des règles de constructions adaptées ou d'accès pour les personnes handicapées. Et dans un article de presse du 11 novembre 2013, Forum Handicap Vaud s'étonne même du manque de représentation pour les personnes handicapées au sein de l'exécutif de la Ville, quand bien même les locaux sont tous inadaptés !
Dans les faits, pour une grande ville suisse et pour n'en citer que ces quelques exemples, on y trouve un des pires services de tranports publics - Les bus sont très majotitairement inaccessibles, les métros même neufs sont imparfaitement adaptés, la récente gare de malley est encore imparfaitement adaptée… -, un manque flagrant d'accessibilité - des autorisations de construire sont données à des bâtiments inaccessibles ou peu adaptés, des hôpitaux sont ouverts sans aménagements pour personnes handicapées, des bâtiments publics sont pris en défaut… -, mais alors là, cela frise tellement l'absurde qu'on préfère encore en rire !
Cela se passe à la route du Pavement, en face du numéro 3bis, et aussi étrange que cela puisse paraître, le trottoir est rabaissé de part et d'autre du passage piéton pour faciler l'accès des véhicules aux commerces et station service mais à l'endroit même du passage pièton… Rien !
C'est-à-dire qu'à cet endroit qui est tout au moins un lieu de passage pour aller vers le musée de l'Hermitage ou le parc avoisinant, les personnes à mobilité réduite ou âgées ont le choix de soit emprunter tant bien que mal une chaussée inadaptée, soit (la plupart du temps) traverser en dehors du passage piéton pour bénéficier d'un accès mais avec les risques que cela comportent !
Mais de qui se moque-t-on donc ?
Et combien y a-t-il d'autres irrégularités de ce genre en ville ?
Dans une réponse du 4.12.2003, tout en spécifiant que " la sécurité, conjuguée à la qualité générale des traversées piétonnes pour tous les usagers (...) est une des priorités ", il a été dit que l'assainissement de cette chaussée sera réalisé au printemp - été 2014.
Malheureusement, aucune autre information n'a été donné sur combien d'autres chaussées souffrent d'abaissement lacunaire ni comment la sécurité sera assurée d'ici aux travaux, à savoir dans les 4 à 8 prochains mois !
Malgré les promesses, au 1er Octobre 2014, rien n'a encore été fait !!
La sixième révision ne l'A.I. ne sera pas la dernière et ne sera même pas du tout !
La sixième révision de l'Assurance Invalidité (AI) est désormais caduque. Si le premier volet est entré en vigueur de fait et en force début 2012, il en va tout autrement pour le second et finalement, malgré les tentatives de sauvetage du Conseil des Etats, le National n'a pas voulu repêcher la réforme.
Visant essentiellement à rendre l'assurance-invalidité financièrement indépendante, souvent au dépens des assurés, la majorité du National (103 voix contre 79) n'a pas voulu, entre autres, relever le seuil de la rente entière de 70% à 80% d'invalidité, cela péjorerant le sort de quelque 40'000 handicapés à des degrés entre 70 et 79% !
La nouvelle place Longemalle, inaugurée vendredi 31 mai 2013 à Genève, pose déjà des problèmes de sécurité pour les personnes en fauteuil roulant : «C’est un revêtement qui est dangereux pour nous ! Les petites roues avant peuvent se bloquer. Il suffit alors d’un sursaut lié aux secousses sur les pavés et on s’effondre.
Je ne comprends pas pourquoi on utilise encore ces pavés pour aménager des espaces censés être accessibles pour tous!», selon François Planche, président de l’association Handicap Architecture Urbanisme (HAU).
Et pourtant, les mêmes reproches avaient été faits en 2004 au Molard… Les a-t-on jamais écoutés ? En a-t-on cherché à tirer un enseignement ?
(Source: 20Minutes du 04.06.2013)
« Share if you Care »
Une campagne suisse pleine de sens et d'humanité… Vous en aviez rêvée ?
Et bien souriez, vous voilà exhaussé(e)… et de quelle manière !
Une campagne de SuvaCare
Les Verts font un festival qui enfreint toutes les règles
Vert de rage et rouge de honte ! Noires les pensées !
Les films projetés au Festival du Film Vert sont peut-être monochromatiques, mais alors ils nous font voir de toutes les couleurs.
Car, bien que déjà à sa huitième édition, ce festival n'offre aucun service ni n'assure aucun accès pour les personnes handicapées. Si le festival est sous-titré "futur durable", cet avenir-là manque effroyablement d'humanité et ressemble étrangement à un avenir mortellement désespérant !
Quand la direction du festival a été contactée, on nous a montré une certaine incompréhension.
Un peu comme si on voulait nous faire croire que l'organisation du festival n'avait pas à sa charge de veiller à offrir des prestations conformes aux lois ! Comme si l'accessibilité des lieux entrant dans le festival n'était pas un élément lié au festival tout comme le surcoût occasionné, la tarification spéciale des entrées, le personnel bénévole engagé ou les affiches et les annonces.
Une position toute opportuniste où l'on voudrait rejetter toute responsabilité et faire croire que les prestations mises en place ne seraient pas dictées par l'équipe dirigeante, celle qui a élaboré les évènements, conçu les infrastructures et choisi les lieux de projection.
Et pourtant, c'est pas les moyens de bien faire qui auraient manqué : le festival se tient dans pas moins de 20 villes de Suisse romande, 3 villes en France, et une ville au Senegal (Dakar) du 15 février au 3 mars 2013 !
Selon les lois fédérales suisses autant que les lois européennes contre les discrimination, l'organisateur était donc tenu de veiller à ce que les lieux offrent toutes les garanties et aménagements nécessaires. Et pourtant rien n'a été fait ! Car si c'est pas les moyens, c'est que visiblement la volonté, elle, a bel et bien manqué !
Pire encore d'imaginer que le parti politique suisse, Les Verts, soit initiateur et toujours impliqué dans un tel projet, malgré le fait que ce festival déroge aux normes. Finalement, qui peut encore parler de respect avec un tel parti pris ? Qui peut parler de futur durable en piétinant le présent ?
Qui peut parler d'écosystème sans prêter à rire ou donner à pleurer ?
Le seul écosystème qu'on doit connaître par ici s'apparente davantage à un économique-système, un business plan !
Si vous voulez y aller, c'est donc à vos risques et périls car rien ne garantit que les salles de projection soient adaptées ou tout au moins accessibles !
Rapprochez-vous pendant que Pro Infirmis s'éloigne de son sujet
Une publicité sans message ?!… C'est fade !
Et qu'en faut-il comprendre ? Qu'il faut se déguiser s'intégrer, ne plus s'assumer, ne plus être soi-même pour pouvoir intéresser autrui… On regarde la pub, on trouve cela attendrissant mais on ne voit pas en quoi ce joli principe général physique ou métaphysique fait avancer l'intérêt des personnes handicapées ?
Avec sa campagne "Rapprochez-vous", Pro Infirmis s'amuserait-elle avec l'argent public ? Est-elle partie en guerre contre les sociétés de maquillage et déguisement ? Aurait-elle oublié sa fonction première : Servir l'intérêt des personnes handicapées ?
Jolie publicité d'un homme très entouré la journée et qui rentre chez lui, dépité et solitaire. Et alors ? Que sait-on sur cet homme ? Rien ! Est-ce que son handicap a été mis en évidence ? Non ! Est-ce que le fait qu'il soit handicapé ou non importe un tant soit peu ici ? Non plus…
Après tout, n'importe quel travailleur social ou animateur de rue vous dira que rentrer en fin de journée et se retrouver soudain seul quand on a été entouré de monde avant, c'est grisant. Mais en quoi cet état de fait concerne le handicap ou peut faire avancer la cause ?
Le second volet de la sixième révision de l'AI ou la course vers l'absurde
Selon le Conseiller fédéral Alain Berset, les réformes passées ont été bénéfiques. L'AI devrait dégager un excédent d'un demi-milliard à la fin de l'année. Et pourtant on va encore serrer la vis.
Le National s'est lancé dans la dernière étape du plan d’assainissement de l’assurance invalidité (AI) amorcé depuis dix ans, en empoignant le deuxième volet de la 6ème révision de l'AI, qui doit permettre d'effacer la dette d'ici 2025. Mais au détriment de qui ?
Au fond, est-ce logique de chercher la rentabilité budgetaire sur un exercice d'utilité publique, un fond commun alloué à la prévention des misères humaines et l'aide aux plus handicapés. Ils sont déjà tant rejetés et malmenés par les retards d'adaptation publique, n'ont-ils pas droit à une certaine reconnaissance ?
Et à trop vouloir chercher l'équilibre financier et de traiter ce sujet comme l'assainissement d'un parc immobilier ou la gestion des déchets, ne risque-t-on de léser gravement ceux-là même qu'on est censé aider ?
(source : RTS Info)
La Chaise Rouge du condamné
Pro Infirmis, qui ne manque jamais une occasion de (des)servir les personnes handicapées, avec le soutient de la Croix Rouge vaudoise et du Canton de Vaud, propose de rendre payant ce qui était encore gratuit, en toute courtoisie, simplicité et concicialité. Heureusement, le projet La Chaise Rouge semble tourner court...
L'idée n'est pas nouveau : Offrir un service de transport personnalisé aux personnes handicapés, un service porte à porte, un peu comme ce qu'offrent certaines entreprises de transports publics sur appel. Malheureusement, ce n'est pas un service gratuit qui est proposé mais un service payant fait par des bénévoles. Alors quel intérêt ?
Avant, il était coutume de se faire conduire gratuitement et avec le sourire par un ami ou un proche. Mais aujourd'hui, ce qui se passait dans la bonne humeur et le partage, devient payant... au kilomètre.
Est-ce parce qu'on considère que les personnes handicapées sont trop riches ou bien trop seules, sans plus aucun ami ni proche, qu'on a créé ce service ?
Est-ce vraiment pour les aider ou les isoler davantage qu'une institution dite "d'utilité publique" impose seulement un service payant là où il est coutume de le concevoir gratuit ?
Finalement, la chaise rouge ne serait-elle pas plutôt une chaise percée ?
La Fondation Suisse des Paraplégiques met en service une nouvelle application Web « ParaMap » destinée à apporter une aide au quotidien afin de trouver des places de parc réservées ou des hôtels accessibles. Lire l'information officielle (.pdf)
Prix Sana… tentez votre chance !
Voici venu un nouveau prix à l'intention de ces nombreux militants de l'ombre. Car depuis 2011, la Fondation Sana, principal actionnaire du groupe Helsana, offre son "Prix Sana" de 30'000.- (trente milles francs suisses), présenté comme "Le Prix de la santé pour des héroïnes et héros du quotidien". (voir l'affichette officielle)
Pour sa première année et en toute relative discrétion, Urs Dorizzi pour son dévouement envers celle dont il a embrassé la vie et la maladie (polio) en la prenant pour épouse, Markus Küng et Micheline Burkhalter - lire le détail - communiqué de presse 2011 -, ont été justement récompensés. Une nouvelle année commence et avec elle, la recherche d'une nouvelle personnalité engagée à primer.
Qui sera-t-elle ? Et pourquoi pas vous ?
Cible désirée : Une personnalité marquante, héro ou héroïne du quotidien, vivant en Suisse et rendant un service précieux mais désintéressé dans le domaine de la santé ou de la qualité de vie.
Attention : Les institutions et les personnwa morales en sont exclues. Lien pour en savoir plus ou une inscription.
Luca ou le combat pour une vérité valaisanne...
Luca, jeune garçon de 7 ans en 2002, a été retrouvé dénudé dans la neige, dans le com et le corps meurtri. À l'époque, la justice valaisanne a très rapidement classée cette affaire comme une afression du chien de la famille.
À la suite de ce drame, Luca est devenu aveugle et tétraplégique. Après des années de combat et compte tenu des incohérences du dossier, la famille de Luca a obtenu un gain de cause devant le Tribunal Fédéral: Une nouvelle expertise va être érigée!
Va-t-on jamais savoir ce qui s'est vraiment passé ce jour-là et le déroulement de ce drame qui a rendu ce jeune garçon de 7 ans handicapé à vie ?… En savoir plus…
Loterie et discrimination… un combat sans fin ?
Dans sa réponse du 5 décembre 2011, La société de Loterie Romande apporte des précisions détaillées sur sa politique du "Jeu Responsable".
Il est dit que la "prévention du jeu excessif" se base sur des articles de la Convention internationale sur la surveillance, l'autorisation et la répartition du bénéfice de la Loterie (CIL) et en particulier l'article 17 qui fait prévaloir «l'intérêt de la prévention contre la dépendance au jeu et (...) celui de la protection de la jeunesse». En voici tous les détails :
Toutefois, par son silence, la société reconnaît implicitement qu'elle n'a, à aucun moment, pris en considération une quelconque idée d'adaptation de ses jeux aux personnes handicapées ou leur mise en conformité avec les lois contre les discriminations. Nous en sommes profondément désolé.
Est-ce à dire que ceci fera l'objet d'une prochaine seconde révision des machines? En espérant que celle-ci n'est pas aussi agendée pour dans treize ans...
Après treize ans d'exploitation et après une décision du Tribunal fédéral du 18.01.2011 qui différencie les machines "Tactilo" de la Société de Loterie des autres machines à sous ordinaires proscrites sur la place public par la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ), la Loterie Romande a renouvellé ces machines mais en y changeant juste que le minimum. Les informations selon lesquelles ce renouvellement des machines aurait été en rapport avec la décision de loi, ont été totalement démenties par la société qui l'impute uniquement au matériel vieillissant.
Cette clarification était nécessaire pour ne pas porter préjudice aux maisons de jeux et casinos dont une grande partie du produit brut provient également des machines à sous mais qui, elles, ne bénéficient pas des facilités d'installation des jeux de loterie. (lire au besoin l'analyse de Jean-Patrick Villeneuve et Martial Pasquier, IDHEAP - Institut de hautes études en administration publique )
Outre un problème de taille qui les rend inaccessible aux personnes de petite taille, naines, en fauteuil roulant ou courbaturées, il y a aussi un facteur de lisibilité des écrans tactiles qui limite leur utilisation dans des lieux à l'abri d'une lumière directe et les rend peu adaptés aux malvoyants ou personnes âgées.
À cela, la réponse fournie le 1er décembre 2011 est identiquement la même qu'au premier jour de notre intervention : une hauteur minimum est nécessaire pour « empêcher que les mineurs puissent atteindre l’écran du distributeur, et (…) éviter que les joueurs soient en mesure de s’installer trop confortablement devant »
C'est oublier un peu vite que la taille moyenne des adolescent augmente de décennie en décennie. Est-ce à dire que les machines aussi vont devenir de plus en plus hautes?
De plus, avec l'appui de la technologie et de la téléthèse, il existe de nombreux moyens de contourner ce problème : Pourquoi ne les utilise-t-on pas?
Par exemple :
Les écrans tactiles pourraient disposer de petites marques pour permettre une meilleure reconnaissance au toucher : Après tout, les « boutons » de commande sont souvent disposés aux mêmes emplacements sur l’écran !
Les machines pourraient se voir agrémentées de commandes à distance permettant à une personne en fauteuil roulant d’y jouer par Wifi ou Bluetooth à l'aide de son propre téléphone intelligent ou ordinateur portable, ou encore via une machine « télécommande » qu’elle se verrait proposer en arrivant !
Les machines pourraient disposer de commandes vocales couplées aux indications visuelles qu’une personne malvoyante utiliserait de préférence en branchant son écouteur dans un jack adéquat !
Pourquoi ces machines ne disposent-elles pas simplement d’une table, avancée ou de côté, qui servirait aussi de point d’appui pour une personne marchant avec des cannes ?
Voilà quelques exemples parmi tant d'autres.
Les moyens techniques existent, pourquoi ne pas en profiter?
La hauteur des écrans ne fait pas tout. Que dire encore de leur disposition dans l’espace, souvent avec un dégagement réduit autour des machines qui ne permet pas une circulation et un accès facilités.
On attends avec impatience la suite des évènements. Mais dors et déjà, on peut remercier les Service de Presse et de Communications de la Sociétlé de Loterie Romande qui n'ont jamais cherché à se défiler devant leur responsabilité dans ce dossier en répondant à tous nos courriers, ou presque. Affaire à suivre…
Après des années de service, les machines de jeu Tactilo vont être remplacées.
Les 700 nouvelles machines vont intégrer des messages de préventions contre la dépendance avec des messages comme "Depuis quand jouez-vous?" ou "Savez-vous combien vous avez déjà misé?".
Mais, selon nos informations, aucune adaptation pour personnes handicapées n'a été prévu: ni commandes vocales ou autres commandes à distance, ni reprères tactiles, ni adaptation de taille ou de format des machines, ni aucune consigne donnée quant à leur disposition dans les points de vente... À notre connaissance, aucune technique (Interface adaptative - Téléthèse) n'a été adaptée à ses machines pour garantir leur accessibilité à toutes et à tous, y compris les personnes handicapées, à mobilité réduite ou malvoyantes.
Dans sa réponse du 30 septembre 2010, la Société de Loterie Romande confirme son rôle social mais justifie l'inacessibilité de certains de ces jeux par le fait de la protection des mineurs.
De plus, elle précise que «tous les distributeurs ont été installés de manière à ce que le dépositaire soit à proximité et puisse venir en aide à toute personne à mobilité réduite ou handicapée. Nos dépositaires ont été clairement informés du fait».
Aussi belle soit elle, cette réponse n'explique malheureusement pas tout... Ainsi un adolescent de grande taille pourra accéder aux écrans tactiles qu'un adulte malvoyant ne peut utiliser! Un autre jeune pourra se servir de machines disposées dans des angles ou recoins aunxquels un adulte en fauteuil ne pourrait accéder.
Enfin la protection de la jeunesse est chose importante, certes, mais n'en est-il pas également de même pour le respect des droits des personnes handicapées et leur non discrimination?
Plutôt que de charger le dépositaire d'aider les personnes désireuses alors que celui-ci est souvent enfermé derrière son guichet, débordé par les demandes des autres clients ou occupé à surveiller d'éventuels actes de vandalisme, pourquoi pas le charger de faire la police auprès de la jeunesse et adapter les machines de jeux afin que les personnes handicapées ne soient pas toujours obligées de passer après les autres et rendues dépendantes d'autrui ?
Ayant enfin pu rentrer en contact avec une responsable de la société Loterie Romande et sur la base de nouveaux éléments, il semble qu'il faille modérer certains éléments précédemment énoncés.
Cela étant, on peut se demander alors pourquoi une société de cette importance conjugue le meilleur, comme le soutien de manifestations en faveur des personnes handicapées et des jeux parfaitement adaptés, avec le moins bon voire le pire?
Autre élément troublant: Même pour les besoins des jeux de la Loterie habituels, des machines accessibles existent: c'est ainsi le cas de celle se trouvant au kiosque, entrée principale du CHUV - Centre hospitalier universitaire vaudois et qui, bien que de hauteur limite, permet de jouer au Tactilo ou au Dico.
Alors pourquoi un tel roman de gare à la Loterie Romande ?
Ayant enfin pu entamer un dialogue avec une responsable de la société, nous nous réjouissons donc de connaître le fin mot de cette drole d'histoire, convaincu que dans ces conditions, les choses pourraient rapidement être corrigées.
Pourquoi la Loterie Romande instaure-t-elle une discrimination parmi les joueurs ?
Là où la Loterie Romande semble avoir échoué, PMU l'a fait.
En effet, il faut tristement constater que les machines à billetterie de la Loterie Romande qu'il nous a été donné de voir et autre Tacotac, souvent à écran tactile, sont toujours innaccessibles aux personnes handicapées, constituant par là-même une discrimination à l'écart de cette fraction de la population, pourtant protégée par les Lois fédérales LHand-OHand, et la privant par la même occasion de la possibilité de jouer aussi librement que les personnes valides.
En comparaison, les machines de la PMU - pourtant également la propriété de la Loterie Roamande - sont parfaitement accessibles, même si les résultats affichés sur écran ne le sont pas pour les personnes aveugles ou malvoyantes. Mais là, heureusement, on peut compter sur les radios et télévisions pour trouver une réponse.
Plus encore sur son site, la société affiche clairement l'inaccessibilité de ses appareils Tactilo.
«
Pour jouer au TACTILO ?
Touchez l'écran du distributeur.
Confirmez que vous avez l'âge requis pour jouer au TACTILO, à savoir 18 ans ou plus (si nécessaire sélectionnez la langue de votre choix).
Insérez des pièces de monnaie de Fr. 1.-, 2.-, ou 5.-.
Choisissez un jeu en le touchant.
Choisissez ensuite un « billet » et grattez-le. Vous pouvez également choisir de jouer simultanément plusieurs configurations semblables qui comportent le même gain.»
Mais comment jouer dans ces conditions quand on ne parvient même pas à lire l'écran (placé à environ 1.60 mètre du sol, soit bien trop haut pour la plupart des personnes en fauteuil roulant), qu'on est malvoyant (l'écran est passablement dans les tons bleus - violets et des couleurs douces), pour ne prendre que ces deux exemples?
Pourtant ce n'est pas un problème de financements. Comme l'atteste les documents de presse, la Loterie Romande a engrangé un bénéfice de 185 millions en 2008 et plus encore en 2009, sans n'avoir investit le moindre centime dans la rénovation de ses installations pour les rendre accessibles et adaptées aux personnes handicapées, comme le demanderaient les lois fédérales sur l'égalité des droits LHand-Ohand de la part d'une entreprise de services publics.
Pourquoi cet état de fait? Depuis notre courriers du 4.02.2010, nous sommes toujours en attente d'une réponse de la Loterie Romande.
machines Loterie Romande
machine PMU
Accessibilité au rabais
À deux ans et des poussières du délai légal pour la pleine accessibilité des commerces, bâtiments et transports publics, à savoir 2014, la situation est tellement honteuse dans notre pays que même la très consensuelle revue de la Fondation Suisse pour paraplégiques, dont le rédacteur en chef n'est autre que le plusieurs fois champion olympique Heinz Frei, vient de rédiger une protestation dans son numéro de septembre 2011.
Certes, c'est avec diplomatie que les choses sont dites mais avec un titre tel que «Dépasser la mesquinerie» le propos reste clair: «Les personnes atteintes d'un handicap doivent et veulent participer à la vie sociale.
Cela implique le libre accès à l'espace public et des équipements convenables. En Suisse, cependant, la voie comporte encore quelques obstacles - y compris dans la tête des professionnels de la construction.»
Du 20 au 21 mai 2011, Fribourg est le siège de la 10ème Conférence de l'ISAAC - Association Internationale pour la Communication Améliorée et Alternative et qui présente, entre autres, les dernières avancées techniques concernant les téléthèses comme, par exemple, les machines à écrire parlante, les ordinateurs à écrans tactiles doté de figurines de raccourcis ou la robotique appliquée.
Pro Informis, qui nous a déjà habitué au meilleur comme au pire (sites Internet avec des informations non adaptées et sans rapport avec le handicap) publie, en collaboration avec l'association de la Nuit des musées, un guide afin de facilter les accessibilités et aménagements pour personnes handicapées.
Comment faciliter la visite de musées par les personnes souffrant d’un handicap? Voilà la grande question à laquel ce guide va répondre en incitant à de meilleures accessibilités, certes, mes égalements en aidant les employés à mieux gérer l'accueil et les services. (source: 24Heures du 25.03.2011)
Bien que l'article n'en fasse pas mention, la nouvelle mouture ce projet "Accès-cible" reconduit d'année en année, ne s'applique toujours qu'aux régions de Lausanne et Pully… voir le document officiel à ce sujet (.pdf) On peut regretter également qu'un projet si louable nes soit pas conduit par les Offices de Tourisme elles-mêmes - censés tout autant centraliser l'information touristiique que la réguler et donc, aider les entreprises culturelle à se mettre en conformité avec les lois, par exemple contre les discriminations liées aux handicaps - ou tout au moins fait en collaboration avec eux.
La Société suisse d'utilité publique (SSUP) fait honneur aux personnes handicapées aveugles et malvoyantes de Suisse en les invitant à venir fêter le 1er août, jour de fête national, aur la place historique du Grütli.
De l'aveu même de sa présidente et ex-chancelière de la Confédération, Madame Annemarie Huber-Hotz, c'est l'occasion de «(...) contribuer à appuyer leurs revendications et leurs besoins auprès de la population suisse». (source: Journal du Jura)
Regrettant que, selon toute apparence, seule la Fédération Suisse des Aveugles et Malvoyantes n'aient été invitée, on peut espérer qu'à cette occasion on parler d'avantage du handicap dans la société et de son intégration que de la F.S.A. elle-même, l'une des plus anciennes Fédérations suisses, certes, mais aussi l'une des plus riches déjà et qui plus est, parmi les moins bien gérées.
Pourtant la raison est en toute simple: Comme nous l'a très gentiment confirmé un responsable de la SSUP, «La Fédération Suisse des Aveugles et Malvoyants nous avait demandé – lors de son centième anniversaire 2011 – de réaliser son fête le 1er août au Grütli. (...) L’aspect de l’anniversaire de l’organisation et le fait qu’il s’agit d’une organisation de la société civile sont les raisons qui ont joué le rôle détérminant dans la décision de la SSUP.»
Toutefois, il est également précisé que: «L’idée d’organiser la fête nationale ensemble avec une autre organisation de personnes handicapées nous semble réalisable.» Avis aux amateurs!
Riche d'un excellent exercice 2010, le Canton de Vaud, avec l'aide de la Confédération Helvétique, va soutenir des projets d'intégration de la population étrangère (24Heures du 24.08.2010) ou des projets contre l'homophobie (Concours affiche des jeunes - 24Heures du 24.01.2011 ou projet PREOS). Quand est-il alors de l'aide à l'intégration des personnes handicapées dans le Canton? Resteront-ils les parents pauvres, eux qui sont déjà si durement touchés par des lacunes d'accessibilité et des discriminations sociales à foison?
Le grand projet de l'intÉgration est-il vraiment en marche pour toutes et pour tous??...
Par 24 voix contre 17, le Conseil des États, tout comme le National, a validé le durcissement des rentes dues à certaines maladies psychiques ou suite à un coup du lapin avec la prochaine 6ème révision de l'A.I. De plus, il n'a été admis aucune limite à ces réexamens puisqu'aucune liste n'a été prédéfinie, laissant donc le champ libre au cas par cas.
Toutefois, les personnes souffrant de maladies psychiques comme la dépression, les troubles de la personnalité, la schizophrénie ou les troubles alimentaires seront épargnées.
En revanche, des troubles plus profonds ou moins communs tels que le syndrome de fatigue chronique, la fibromyalgie, la neurasthénie et le "coup du lapin" par exemple veront leurs rentes réévaluées.
(source: TSR Info)
L'Association du coup du lapin n'accepte pas le premier volet de la 6e révision de l'assurance invalidité et va lancer un référendum. Le soutien d'autres organisations sera cependant nécessaire pour mener le combat au niveau politique. (source: TSR Info)
La Suisse reste un pays à la traîne en matière de cyberadministration. Sur 32 pays d'Europe, elle se hisse au 22e rang, selon une étude commandée par la Commission européenne. A noter tout de même une amélioration notable par rapport à 2009, selon l'étude publiée lundi à Bruxelles.
Dans la dernière étude du genre, la Suisse s'était classée bonne dernière, aux côtés de la Croatie, la Roumanie et la Bulgarie. Aujourd'hui, sur 20 services de l'administration publique évalués, 70% sont disponibles en ligne en Suisse. En 2009, ce taux atteignait 32%.
En dépit de ces gros progrès, la Suisse reste nettement sous la moyenne européenne (82%). (source: TSR Info)
Parmi les premières personnes à souffrir de ce manque d'accessibilité à distance, il y a les personnes à mobilité réduite, toutes celles qui pour une raison ou une autre ne parviennent pas à se rendre sur place pour trouver une réponse à leurs interrogations.
C'est dire que cette lacune pénalise et discrimine encore ceux pour qui les locaux sont pas toujours accessibles, loin de là. Heureusement, comme on peut le voir, grâce à une forte progression entre 2009 et 2010, la Suise se raproche de la moyenne: c'est déjà ça!
La Caisse nationale suisse d'assurance en cas d'accidents (Suva) a accordé moins de rentes d'invalidité en 2010. Elle en a octroyé 1978, soit 3,5% de moins qu'en 2009. C'est le chiffre le plus bas depuis l'introduction de l'assurance-accidents obligatoire en 1984. La Suva explique ce recul par l'efficacité des mesures de réinsertion.
En 2010, les coûts pour les nouveaux cas d'invalidité se montaient à 534,7 millions de francs, selon le communiqué de la Suva. C'est près de 35 millions de francs de moins qu'en 2009. Dans la grande majorité des cas, le taux d'invalidité est inférieur à 40%.
Le nombre de nouvelles rentes d'invalidité est en constante diminution depuis 2003. Cette année-là, la Suva en avait accordé plus de 3300.
La Suva estime que la stratégie de réinsertion qu'elle a élaborée pour les cas d'accidents présentant un processus de guérison complexe porte ses fruits. Les réinsertions rapides dans le monde du travail ont une influence positive sur les coûts.
Malheureusement, on sait à quel point les difficultés professionnelles sont encore une triste réalité chez nombre de personnes handicapées. Alors, ces économies, n'auraient-elles pas plutôt été faites sur le dos de quelques milliers de personnes pour qui on a augmenté les clauses contraignantes et rendu difficile l'obtention d'une rente? (source: TSR Info)
En Suisse, près d'un demi-million de personnes souffrent de l'une des quelque 7000 maladies dites rares. Pour la première fois dans le pays, une journée d'information leur est consacrée ce samedi à Berne. Entre souffrances quotidiennes et espoirs dans la recherche, les patients attendent aussi un engagement de l'Etat.
Près de 7,2% des Suisses souffrent d’une maladie orpheline, à savoir une pathologie touchant moins d'une personne sur 2000 par an. Une journée d’information est organisée ce samedi pour mettre en évidence les difficultés rencontrées par les personnes touchées.
Trop souvent, les malades sont envoyés de spécialistes en spécialistes sur des périodes pouvant s’étendre sur plusieurs années. «Cette errance diagnostique a pour conséquence de coûter cher, avant même de commencer la thérapie proprement dite», précise Anne-Françoise Auberson, vice-présidente de ProRaris, l'alliance des maladies rares en Suisse.
Seule une minorité des tests génétiques sont remboursés par l'assurance de base. «Heureusement que des associations suppléent financièrement en partie les assurances maladie et invalidité», déclare Anne-Françoise Auberson. «De manière générale, l'assurance de base couvre les consultations et les traitements, cela même si on ignore encore le diagnostic», affirme pour sa part Françoise Tschanz, porte-parole de l'organisation faîtière des assureurs maladie. Elle reconnaît toutefois que la liste des prestations remboursées est "très incomplète" concernant les analyses génétiques.
De grands progrès ont pourtant été réalisés ces 25 dernières années. Dans l’Union européenne, le nombre de médicaments reconnus a passé d'une dizaine à quelque 500, selon l'industrie pharmaceutique. La Suisse a un retard à combler. "La France est en train d'adopter son 2e plan national alors que Berne n'a pas encore reconnu la problématique des maladies rares", déclare Anne-Françoise Auberson. "Il existe certes une législation sur les médicaments orphelins qui permet d'accélérer et faciliter la procédure, mais elle n'a pas été souvent appliquée".
La journée nationale d’information 2011 proposera :
des stands d’informations représentant les diverses associations suisses de patients atteints de maladies rares,
des tables rondes animées par des professionnels de la santé, des scientifiques et des patients,
des occasions de rencontres et d’échanges entre tous les participants et le public.
Alors qu'en Suisse, le Bureau de L'Égalité pour les personnes handicapées sur son site et dans un langage politiquement correct, constate amèrement le fossé qu'il existe enhtre les rèves d'accessibilité ou d'intégration et la réalité, l'APF - Association des Paralysés de France va plus en détail encore pour annalyser, ville par ville, le chamin parcouru en 2010 pour une meilleure prise en compte des personnes handicapées. Et si quelques villes sont exemplaires, le constat est tristement le même globalement.... voir Informations Complémentaires ici
Effrayant ! Pendant 29 ans et dans neufs institutions différentes des cantons de Berne ou d'Argovie, entre autres, un employé, prétendument "travailleur social", a abusé de personnes handicapées ou d'enfants sans que personne n'en ait rien su!
Est-ce que cela est preuve de l'état d'abandon des institutions que plus personnes ne surveille et où les employés peuvent avoir plein pouvoir sur les résidents, même contre la volonté de ces derniers? Est-ce à dire que c'est chose si courante que ça ne s'est pas vu?
Et est-ce vraiment un cas unique : Combien y a-t'il d'autres cas similaires qui n'ont pas encore été décelés? ... Plus d'information: TSR Info - Radio Jura Berne - Le Matin
Le Conseil national a passé une bonne part de la journée à adopter la nouvelle révision de l’assurance invalidité (AI) destinée à économiser 500 millions de francs par an en intégrant notamment 12500 bénéficiaires dans le monde du travail.
La réforme touche surtout des malades psychiques bénéficiaires de l’AI. L’article le plus contesté propose le réexamen du droit à la rente de personnes atteintes de certaines pathologies difficiles à rendre objectives.
Le conseiller fédéral Didier Burkhalter répète à l’envi que des maladies comme la schizophrénie, les troubles de l’alimentation ou de la personnalité ne sont pas touchées par la mesure.
Pour le ministre de la Santé, seule des maladies particulières sont concernées, celles qui ne donnent plus droit à une nouvelle rente AI depuis 2008.
Le conseiller fédéral entend donc réexaminer celles qui ont été accordées avant cette date. Et il énumère les cas visés: fibromyalgie, neurasthénie persistante, fatigue chronique, ainsi que le «coup du lapin».
Didier Burkhalter estime que 4500 personnes pourraient être touchées par la proposition. (source: Tribune de Genève et 24Heures du 16.12.2010)
Certes, trouver un travail, s'insérer socialement, trouver un rythme de vie normal peut grandement contribuer à assainir la vie de nombreuses personnes, handicapées y compris, mais est-ce aider ces dernières que de les y contraindre dans le but d'économiser des sous à l'Assurance Invalidité A.I.?
Est-ce seulement aider les malades et donc leur donner du mieux être à défaut de bien être ou est-ce au contraire aggraver à terme leur santé et par conséquent les coûts médicaux?
Est-ce vraiment économiser des frais que d'enlever temporairement des charges à l'A.I. pour les rajouter ailleurs? Est-ce qu'une personne souffrant de fibromialgie aiguë ou de sclérose en plaques doit travailler parce qu'elle s'en sent capable ou parce qu'on le pousse à le faire, au péril de sa santé?
Ex-Médecin Cantonal à Neuchâtel, Daphné Berner a, en son âme et conscience, libéré une femme de la paralysie foudroyante dont elle était victime. Elle risque trois ans de prison pour cela (pour en savoir plus: TSR info, commentaires.com)...
Mais au delà de l'évènement, ne doit-on pas aussi se demander: Quelles sont donc les perspectives réellement offertes à une personnes handicapées ou paralysées dans le Canton de Neuchâtel? N'y a-t-il pas aussi des responsabilités à chercher auprès de celles et ceux qui ne permettent pas à une personne handicapée de s'épanouir ou tout du moins à se trouver une raison de vivre?
Que reste-t-il d'une vie lorsque la maladie vous immobilise et vous rend rapidement dépendant(e)? Que reste-t-il à vivre lorsque tous nos rêves s'écroulent et qu'on ne voit plus d'échappatoire à son enfer?
C'est le rôle de la société de permettre à chacun de s'épanouir et de se réaliser dans l'intérêt général et le respect des autres. Mais que se passe-t-il quand la société oublie de respecter sa part du marché? Faut-il accabler celles et ceux qui ne voient plus d'autres solutions à leur existence que la mort quand tout simplement la société ne s'est pas donné la peine de leur en proposer aucune?
Il est facile d'accuser celle/celui qui est au bout du rouleau, de la/le responsabiliser car elle/il n'y a pas cru, elle/il ne s'est pas donné toutes les chances pour s'en sortir. Mais le peut-on toujours? Le peut-on quand on est rejeté de la société, réduit à l'état végétatif, qu'on se sent devenir un poids pour les autres et que les autres vous considèrent aussi comme tel, vous le rappellent régulièrement. Que reste-t-il encore à vivre quand on est frappé par une mort sociale avant même que d'être mort cliniquement?
Ne reconnaissant pas de discrimination et insistant sur l'idée que ce document, pourtant disponible à tous les étages du centre hospitalier, sur les guichets d'accueil et dans les ascenseurs publics non-réservés au personnel, n'a jamais été destiné qu'à un but interne de formation du personnel, la direction du CHUV, dans sa lettre du 22.09.10, reconnaît prendre en considération nos remarques afin de les mettre en application.
Affaire à suivre ...
Dans sa réponse détaillée du 22 septembre 2010, la direction du CHUV précise que ce drôle de document en libre accès pour les patients et affichés dans tous les ascenseurs du centre hospitalier s'adresse «avant tout (aux) collaborateurs (afin de) favoriser au sein de notre Institution des modes de déplacement à la fois plus écologiques, plus rationnels et plus économiques.»
Toutefois, il a également été précisé que toutes nos «observations et (nos) commentaires ont été transmis au groupe de travail chargé de cette problématique.»
Dans son dépliant intitulé "Plan de mobilité - Un guichet à votre service" et à destination des visiteurs de l'hôpital, le Centre hospitalier universitaire de Lausanne - CHUV donne des informaconseils sur la mobilité douce, le co-voiturage, le parking ou encore les transports publics.
Ces informations sont à destinations de tous les visiteurs, quels que soient leur sexe, leur âge, leur origine, leur destination, leur provenance ou leur état de santé... Et pourtant on ne trouve aucune information à l'intention des personnes hanidicapées ou leurs familles venues les accompagner pour une visite médicale!
Ni les places de parking adaptés ou réservés, ni les accès en transports publics adaptés (avec planchers surbaissés et marquage au sol, machines de billetteries surbaissées et tactiles, rampes d'accès...), ni les lieux ou déposer une personne handicapée avant d'aller parquer, ni les sociétés privées de transports pour handicapés, ni une géographie des lieux pour en connaître les détails (pentes d'accès et largeur pour chaque porte)...
Il s'agit là d'un cas flagrant de discrimination: une personne handicapée ne peut pas trouver l'information nécessaire qu'une personne valide se voit donnée!
Cela va clairement à l'encontre des lois fédérales LHand OHand contre les discriminations liées au handicap.
Et le pire, c'est que c'est une institution hospitalière, centre de traitement pour des personnes handicapées sur le Canton de Vaud, qui est à l'origine de cette discrimination.
Mais qu'en pense donc les officiels qui sont à l'origine d'une telle attitude discriminatoire et non conforme aux lois suisses?
Affaire à suivre...
On connaissait les bases de données de WC adaptés pour smartphone, les systèmes GPS vocaux avec touches imposantes et repères tactiles pour malmoyants, voilà que l'EPFL planche sur la réalisation d'un GPS pour fauteuil roulant. L'intérêt? modéré mais non nul selon nous.
En effet, les GPS performant actuel disposent d'une fonction destinée aux promeneurs et piéton afin de les guider durant leurs trajets mais leurs bases de données ne différencient pas les chemins praticables des autres.
Si la proposition de Julien Massit, étudiant en transport de l’EPFL, de permettre aux personnes en fauteuil roulant de se faufiler entre les innombrables obstacles des rues lausannoises, semble intéressante, elle pose aussi de nombreuses questions?
Que faut-il préférer : Créer une base de données des lieux mal-adaptés ou travailler à les adapter comme le voudraient les lois fédérales LHand-OHand? Et si un jours de nombreux accès étaient adaptés à défaut de tous, la base de données en perdrait tout son sens! L'existence d'une telle base de données ne serait-elle donc pas plus une excuse facile offerte aux promoteurs et aux autorités pour différer leurs travaux "puisqu'il existe des moyens technologique de se débrouiller sans"?
L'idée est plus amusante et utile a courtes échéances que vraiment d'une grande utilité comme le cas des GPS vocaux pour malvoyants qui, eux, auront toujours besoin de guide, que les lois contre les discriminations soient respectées et les accès fournis ou pas. N'oublions pas, même si la chose devient de plus en en plus illusoire à mesure que le temps passe, que lesdites lois fédérales laissent jusqu'en 2014 pour que tous les lieux et chemins soient adaptés. (lire le détail sur l'article du journal 24H du 4.08.10)
L'arroseur arrosé&hellip: Alors que toutes les associations ou presque ont profité de créer des attractions à qui mieux mieux lors de manifestations ou festivals, tantôt un parcours ou un restaurant dans le noir, tantôt un gymkhana en fauteuil roulant ou un jeu d'adresse, voilà qu'elles s'insurgent car, aboutissement prévisible, un parc d'attractions axé sur les "jeux du handicap" comme des "jeux de rôle", est en projet à Rathausen, Lucerne... en savoir plus ici
Rencontre au sommet pour les jeunes sourds européens s'est déroulé à Lausanne du 7 juillet au 17 juillet 2010 : Une centaine de sourds des quatre coins de l�Europe ont �tabli leur camp pendant dix jours � l�Auberge de Jeunesse de Lausanne.
Cet évènement n'a sucité que deux articles de presse paru dans le journal 24Heures les dimanche 18.07.10 (info en ligne) et lundi 19.07.10 (sur papier).
Quel dommage que comme pour toute autre manifestation de cette envergure, l'annonce et l'article de presse n'aient pas été pas faits avant ou tout au moins au début de l'évènement plutôt qu'à la fin!
Une femme âgée de 85 ans s’est tuée, au matin du lundi 12.07.2010, dans un accident de fauteuil roulant électrique à Grindelwald (BE).
Pour une raison indéterminée, elle a perdu la maîtrise de son véhicule dans un chemin à forte pente.
L’octogénaire est décédée sur place des suites de ses blessures. (source: 24Heures 13.07.10)
Camp de l’armée pour handicapés à Fiesch : Pour la 38éme fois, un bataillon de l’armée s’occupe de soigner des handicapés à Fiesch en Valais. Trente-cinq personnes souffrant d'un handicap physique ou mental ont pu profité de ce camp "militaire" de vacances du 12 au 22 juin, moyennant une participation forfaitaire de 253.- francs pour les frais de subsistance, de logement, d'excursions et d'assurance-accidents collective.
Quelque 250 militaires dont le personnel médical et soignant spécialisé du bataillon hôpital 2 (bat hôp 2) ainsi que des membres du Service de la Croix-Rouge, placés sous la direction du lieutenant-colonel EMG Michael Freudwiler, ont veillé au bien-être de handicapés venus de toute la Suisse.
Le programme ainsi élaboré a eu le double avantage d'offrir des stages pratiques au personnel actif autant qu'une expérience nouvelle aux personnes handicapées... plus d'information sur la page officielle de la Confédération)
Le Centre Patronal en collaboration avec la société Arxit lance une plateforme Lausanne-Bouge qui s'avère finalement d'un intérêt trop limité. En effet, ce site ne donne aucune information sur les accessibilités ou les services des commerces et des lieux indiqués sur le site.
Outre que de la part d'un organe officiel de cette taille, cela peut être clairement assimilé à une discrimination envers les personnes handicapées, on y apprend presqu'autant que sur des logiciels de cartographie classique tels que Google Map ou Via Michelin. Alors, finalement, à quoi bon?
Le journal 24Heures, qui visiblement se comporte plus comme une gazette publicitaire qu'un journal d'information, nous refait un second article (16.04.10 - 03.05.10) à peine plus détaillé sur ce site du Centre Patronal. On y fait évidemment l'éloge de ce site qui ne semble être pourtant rien de plus qu'un annuaire de recherche entre partenaires commerciaux et couplé à un systène de géo-localisation.
Bref, des informations qu'on pourrait trouver tout aussi facilement en pianotant librement sur Internet, grâce à un annuaire téléphonique gratuit en ligne, un moteur de recherche classique et un autre logiciel de géo-localiation. En plus, de cette manière, on pourrait même obtenir des comparaisons d'offres entre concurrents que n'offrent évidemment pas le site du Centre Patronal.
L'article du journal ne fait étonnamment nullement mention de l'absence de services pour personnes handicapées (places de parc, accès, WC, offres spéciales, services d'aide...) mais se contente de juste "regretter l'absence de numéros de téléphone". À se poser des questions sur la qualité et la valeur d'un tel article dans ces conditions?
Si l'idée est séduisante, on regrette que la grande plus-value que pourrait représenter un tel site soit justement celle qui est défaillante : une information pratique fournie sur les services et les accéssibilités pour tous, en conformité entre autres avec les lois d'égalité de droits LHand OHand.
À notre courrier, une responsable nous a répondu très favorablement et s'est engagée à corriger cette carence «lors (du) prochain envoi à tous les commerçants qui font cette base de données». Vivement demain donc et affaire à suivre... 3 Mois après notre courrier les paroles n'ont malheureusement toujours pas été suivies d'actes et les promesses sont restées lettres mortes. Est-ce là la preuve d'un travail peu digne de confiance pour cette entreprise?
On peut lire en page 11 du journal 24Heures du 24-25 avril 2010, on peut lire ces propos ahurissants: «Rien n'oblige les écoles à s'équiper pour les handicapés».. Et pourtant rien n'est plus faux! lire la suite...
Toujours dans ce même journal 24Heures du 24-25 avril 2010, décidément truffé d'éléments plus que douteux, on apprend que le pouvoir d'achat n'a jamais été aussi grand en Suisse!
Mais est-ce vraiment une réalité pour tout le monde? Ou est-ce seulement une petite frange de la population qui peut tirer partie d'un maximum quand l'autre frange doit se contenter du minimum vital?
Les subsides à destination des personnes handicapées n'ont jamais été aussi faibles et le coût de la vie de plus en plus élevé!
Et l'envol du prix du carburant puis les frilosités des grandes banques, leur conséquences désastreuses sur le coût de la vie, associées à la sédentarisation des personnes marginalisées, leur implications de moins en moins fréquentes dans la vie de la communauté, le repli sur soi et la drépression qui en découlent et donc leurs santés péjorées, les coûts de santé publique qui atteignent des plafonds de plus en plus hauts...
À grand coup de propagande, de phrases toutes faites et de gros titres, ne chercherait-on pas à nous faire avaler une histoire sans queue ni tête et que ni le témoignages des travailleurs, ni celui des personnes âgées, ni celui des retraités, ni celui des petits salaires, ni celui des petits ménages, ni celui des jeunes familles... Que rien ne semble corroborer?
Ce site ne semble être après tout qu'un site de petites annonces, un de plus, sans plus de garantie ni de qualité que les autres bases de données disponibles sur petitesannonces.ch, romandie.com, annonz.ch ou anibis.ch, par exemple. Alors, quel intérêt?
Est-ce vraiment le rôle d'institutions sociales et d'institutions d'aides aux personnes handicapées de soutenir de pareils projets ? Malheureusement, je n'ai pas encore reçu de réponse à mes questionnements.
Dans une lettre du 10 mars 2010, Pro Infirmis dit prendre l'affaire au sérieux et vouloir y apporter une correction au plus vite. Le site incriminé a donc été inaccessible pendant un jour. Et pittoyablement, plutôt que de rectifier quoi que ce soit, l'accès au site a simplement été limité aux seuls abonnés!
Mais après cette ridicule petite mise-à-jour, les annonces litigieuses sont toujours avalisées!
«Dans le Canton de Berne, la nécessité d'un service d'information et de coordination dans le domaine des institutions ambulatoires, semi-résidentielles et résidentielles pour les personnes handicapées ou répondant à un indication sociale est avérée depuis des années.
Le 19 février 1997 (Ndr : soit 10 ans avant la naissance de ce site), le Conseil-exécutif du canton de Berne a adopté le rapport sur la politique des handicapés.
Une des dix mesures du rapport prévoyait la mise en place d'un service d'information et de coordination. La demande parvint à Pro Infirmis en tant qu'organisation apte à assumer cette fonction.
Depuis 1999, Pro Infirmis Berne gère le service de coordination RAYON sur mandat de plusieurs cantons. (Ndr : Pourquoi se limiter uniquement à quelques cantons suisses-allemands et ne pas prendre l'initiative, vu que la demande est nationale?)
Par le biais de sa banque de données, RAYON met en ligne des possibilités de logement, de travail, d'occupation, de relève et de formation pour les personnes en situation de handicap ou répondant à une indication sociale.
(...) Le service d'information et de coordination contrôle l'annonce et la met en ligne. Les personnes présentant un handicap multiple et nécessitant un encadrement important ont souvent beaucoup de difficultés à trouver une place dans une institution adéquate.
Elles ont ainsi la possibilité de mettre une annonce dans la rubrique prévue à cet effet Place répondant à des besoins spéciaux», selon la Cheffe du département Prestations de services Suisse alémanique.
Voici quatre exemples pris, le 31.03.2010, au hasard dans les quelques annonces :
Question: Qu'est-ce qui différencie ce site d'annonces gratuites - inscription obligatoire pour déposer mais dorénavant également pour lire les annonces ! - et visiblement si peu contrôlées, d'autres sites d'annonces gratuites sur Internet?
Épilogue de cette curieuse affaire: Dans sa lettre du 8 avril, la Cheffe du département Prestations de services Suisse alémanique me fait part de ses regrets «que nos explications ne vous aient pas satisfait». Qui parle de satisfaction et de bon plaisir? Le doigt est mis sur un problème de fond et voilà qu'on voudrait juste me satisfaire de quelques réponses. J'avoue ne pas comprendre...
Elle ajoute: «Nous n'avons pas l'intention de créer une plateforme (Ndr: d'assistance) nationale. Ainsi que nous vous l'avons déjà expliqué, wabe/rayon a été créé sur mandat de certains cantons. Notre offre est calibrée enfonction de ces mandats.»
«Pro Infirmis Suisse ne peut vous en dire davantage étant donné que nous n'avons aucune influence directe dans cette affaire. Nous transmettrons votre fax à la responsable de wabe/rayon (...)»
Sans fermer la porte, je crois que ce serait une grande naïveté de ma part que de croire que suite à une simple lettre, une entreprise ayant eu un travail lacunaire pendant dix ans puisse, du jour au lendemain, devenir exemplaire de crédibilité.
Encore plus absurde, Pro Infirmis est également derrière au moins un autre site, Mobinet, qui fait à peu de chose près la même chose que Wabe-Rayon, c'est-à-dire des petites annonces travail - logement.
Outre ce doublon, on y trouve encore des annonces de rencontre.
Mais à quoi ça sert d'avoir plusieurs site pour faire la même chose?
Si l 'image de ProInfirmis a été écornée par Wabe / Rayon où figure des annonces vide de tout sens ou carrément inappropriées aux handicapés, ici on franchit un pas de plus dans l'absurde.
Car ici, non seulement le site est mal mis à jour et de nombreuses annonces ne concernent pas les personnes handicapées, mais en plus elles dépassent les frontières de la Suisse.
À quoi d'autre sert donc l'argent de ProInfirmis Suisse?
La Poste Suisse a émis un timbre en hommage aux Jeux Paralympiques de Vancouver 2010, représentant un skieur unijambiste. Si le geste est honorable et le dessin assez beau, on peut regretter que la valeur du timbre, 1.30 sfr, ne le rende pas souvent utilisable.
En effet, un timbre à 1.- sfr aurait été bien plus généraliste et plus souvent mis en circulation, que ce soit pour les lettres, ls documents ou les colis.
Mais ne faisons pas la fine bouche: Il y a un joli timbre et c'est tout à l'honneur de la Poste Suisse... voir d'autres timbres des Jeux ici
Selon un article paru dans le journale 24Heures du mardi 16 mars 2010, au moins deux personnes en Suisse auraient souffert de la sclérose en plaques directement ou indirectement après une vaccination contre le virus H1N1 dite grippe A...
Quel est le rôle de ce vaccin, qui contient entre autres de l’hydroxyde d’aluminium, le thiomersal (sel de mercure toxique pour le système nerveux), le squalène: est-il un facteur déterminant, type accélérant ou déclencheur, dans le dévelloppement de la maladie ou est-ce plus grave ou encore n'y a-t-il pas matière à "s'alarmer" et ces cas ne constituent que des exceptions?
Sur sa page spéciale questions-réponses, le site info-vaccins du Groupe médical de réflexion sur les vaccins formé depuis 1987 par une dizaines de médecins praticiens, se pose d'ailleurs la question suivante:
«Pourquoi cache-t-on les effets secondaires connus du vaccin, à l’image de la vaccination de masse contre la même grippe aux USA en 1976, cessée en raison d’une recrudescence de complications neurologiques graves ?»
Il y aurait eu pour l'heure 524 déclarations dont 2 cas confirmés de sclérose en plaques sur 1,3 million de vaccinations, soit un taux global d'effets secondaires graves de 0,04%.
«Ce qu'il est important de comprendre, pour Pierre-Alexandre Bart, médecin adjoint au Service d'immunologie et d'allergie du CHUV, c'est que l'infection naturelle par le virus H1N1 est susceptible de provoquer les mêmes conséquences mais dans une proportion bien plus élevée.»
Sauf que la grippe A, vaccinés ou pas, assez peu de gens l'ont contracté somme toute, eu regard à la population totale suisse ou mondiale, et en bien moins grande proportion qu'une grippe classique par exemple. Et cette incertitude-là s'ajouter aussi dans la balance quand on se vaccine contre un mal qu'on aura probablement pas grâce à un vaccin qui comporte déjà de tels risques.
En France, un numéro national contre la maltraitance des personnes âgées et des adultes handicapés a été mis en place
(voir dossier de presse officiel) avec comme slogan :
"La maltraitance est une RÉalitÉ, il faut en Parler"
Et la Suisse, quand fera-t-elle aussi son coming-out?
Cannabis antidouleur - La Cour suprême des Pays-Bays a confirmé un arrêt d'une Cour d'appel autorisant un patient atteint de sclérose en plaques à cultiver du cannabis pour mieux supporter les douleurs dues à sa maladie. (20minutes du 17.09.2008)
Informations se la Société suisse de Sclérose en plaques : Cannabis Article 1 / Article 2
Et la Suisse, quand autorisera-t-elle aussi ce "médicament" non-pharmaceutique bon marché et avec bien moins d'effets secondaires que les produits chimiques ou la Cortisone?
Le venin d'Abeilles et la sclÉrose / Maladie de Charcot - Bien qu'Internet fournisse une multitude de sites sur l'Apithérapie, essentiellement en Anglais, une étude hollandaise laisserait à penser que le venin d'abeille n'aurait peut-être pas de véritable effet bénéfique pour les malades atteints de sclérose.
Mais avec autant de conditionnel dans une même phrase, en sommes-nous vraiment sûr?
Après tout, on prône bien le venin d'abeille comme anti-rhumatismal et anti-inflammatoire (>> voir ici <<). Alors qu'en est-il vraiment des effets primaires et secondaires?
Et où en sont les études en Suisse ?
Le 2 décembre 1997, le chef de l'armement Toni Wicki a fait procéder à l'élimination industrielle, à l'Entreprise suisse de munitions (SM) à Altdorf, de la dernière mine-pédale 59.
La Suisse fait alors office d'exemple, en conformité avec son engagement humanitaire international traditionnel, elle est l'un des 12 pays a avoir signé et ratifié le Traité d'Ottawa, et éliminé de ses arsenaux toutes ses mines antipersonnel.
Et pourtant... La Suisse fabrique toujours des Pilatus équipés pour transporter les bombes à fragmentation ou à sous-munitions que la firme suisse Ruag fabrique également. Et lorsqu'au Tchad, un PC-9 suisse lâche deux bombes à fragmentation sur des objectifs dits militaires (rebelles du Darfour), les principales victimes auront été à 90% civiles, dont 20% d'enfants (26 avril 2008).
en savoir plus : checkpoint-online.ch / Tchad actuel /
Tribune de Genève / Handicap International : Le Traité d'Ottawa -
Quelle application en 2007 - 10 ans déjà - Fatal Footprint.ch et Fatal Footprint / Le temps : premières violations du traité d'Ottawa
Ça se passe ailleurs... Alors pourquoi pas aussi en Suisse? La prudence, mère de neutralité, impose-t-elle de toujours souffrir d'un train de retard ?
Une fois de plus, pays de la propreté et des clochettes à vaches, la Suisse a manqué un virage : des secours d'urgence à l'intention de tous. Car aucune des institutions officielles, pourtant sensées enseigner et apporter les premiers secours n'offrent de services aux personnes handicapées!!
Ainsi, en France, on trouve: Samaritains Handicap France. Dans d'autres pays, tels que l'Angleterre, les États-Uns ou l'Australie, on trouve également de pareils engagements ( Good Samaritans, ) mais qui s'apparente autant à du prosélytisme.
L'A.I. traque toujours les fraudeurs et même jusque sous les tropiques... Une année après le lancement de son offensive anti-fraude, l'Office fédéral des Assurances sociales a déjà pincé 150 personnes sur 950 cas ayant fait l'objet d'une surveillance, soit un peu moins de 16%.
La somme ainsi épargnée s'élève à 2,5 milliards de francs environ.
Depuis la fin 2008, l'opération s'est étendue à deux pays étrangers. En Thaïlande, des enquêtes ont déjà mené à la suppression d'une rente. En revanche, au Kosovo, l'expérience a été interrompue. Les enquêteurs mandatés par Berne ont été l'objet de sévères menaces.
En réaction, l'A.I. suspend d'office les rentes des résidents du Kosovo soupçonnés de fraude. Des enquêtes devraient être mises sur pied dans d'autre pays, notamment la Turquie, le Brésil et les Philippines. (source Matin Bleu, 28.08.09)
Pendant que l'A.I. traque quelques bandits d'honneur pour gagner des centimes, l'argent coule à flots sous d'autres offices. Après être venue au secours de l'UBS, d'avoir engagé les biens et la réputation de tout une nation pour quelques affairistes peu scrupuleux, la Confédération va pourvoir dégager un bénéfice de 1,2 milliard grâce à la revente à 16.50 francs l'unité de ses 332,2 millions d'actions de la Banques.
Au gain tiré de cette cession s'ajoute la somme de 1,8 milliard de francs issue de la vente à l'UBS des coupons restants de l'emprunt à conversion obligatoire. Au final, pour un investissement estimé à 5 milliards, le rendement atteindra tout juste les 30% sur une période d'investissement de huit mois.
Mais que va faire la Confédération de tout cet argent ? Et pourquoi pas, enfin aidé l'A.I. après avoir largement soutenu les banques?
Pendant que, de son côté, l'UBS s'est déjà enpressé de distribuer 2 milliards de francs de bonus à ses dirigeants malgré les 20 milliards de perte renfloués par l'argent public… (source Le Matin, Tribune de Genève, SwissInfo, Août 2009)
Un drôle de monde à deux vitesses… Tandis qu'Helvetas part en campagne contre l'état sanitaire mondial avec des phrases choc telles que
«Des toilettes pour tous ! (...) Environ 40% de la population mondiale vit sans toilettes.
Les conséquences sont inéluctables. A cause de conditions d’hygiène déplorables,1.8 million de personnes décèdent chaque année.», il n'est pas rare que des personnes handicapées soient dépourvues de toilettes publiques dans de nombreuses places ou villes de Suisse déjà sans que pourtant rien ni personne ne s'en offusque.
Que croire, alors ? Les personnes handicapées ne méritent-elles pas qu'on se soucie aussi de leur sort ?
Les caisses de l'Assurance Invalidité sont mal-en-point. Mais pendant que l'A.I. se bat pour économiser des milliers de petits sous sur le dos des particuliers, n'y aurait-il aussi quelque chose à faire auprès des entreprises qui, dans leur intérêt, contreviennent aux lois et les autorités qui les ignorent ? ... pour en avoir un avant goût ...
L'Assurance InvaliditÉ, un buisiness qui roule - Mme Perez, souffrant de diabète et de multiples autres maladies dont un cancer qui nécessite le remplacement de quelques articulations par des prothèses et qui demandait l'A.I. depuis des annèes, a reçu par erreur la facture des experts conseils mandatés dans son cas. Suivant l'avis de 5 médecins, elle aurait dû être couverte à 100% mais se serait contentée même d'un 50% en 2000, à l'époque où elle avait encore son magasin.
Mais cela n'a jamais été le cas et poussée par ses expertises, l'A.I. a toujours refusé d'entrer en matière. Quel choc alors d'apprendre aujourd'hui que pendant qu'elle s'épuise a demander de l'aide, soutenue par des avis médicaux et un dossier solide, le centre d'expertises qui avait réussi à trouver des failles à son dossier s'est fait grassement payer un dédommagement de 9000.- francs...
Source : GHI du 24.09.09 - en savoir plus : Association des M�decins du canton de Gen�ve Le AMG - Intérêt Général Info
Avec des slogans digne d'une extrême droite et prônant le handiphobie comme par exemple...
… voici que l'A.I. se met en évidence. Les affiches aboutissent-elles vraiment au sentiment escompté?
Et que doit-on en conclure en fin de compte? Que même handicapé, on a une chance de travailler... dans les Offices de l'A.I.? ou que les handicapés c'est une race à part mais qu'ils méritent tous qu'on leur trouve une place... dans une cage de cirque? ... en savoir plus
Paru dans le journal Lausanne Cités du 16.12.09, on peut lire que le Parti Socialiste a déposé une interpellation auprès de la Municipalité afin de connaître le nombre et les différents profils des personnes handicapés au sein de ses services. À cela s'ajoute la demande d'un plan d'action et des condtions cadres favorisant l'engagement de personnes handicapées au sein de l'administration communale.
Si l'idée pourrait semblait louable a priori, on s'étonne tout de même qu'une telle interrogation ne se fasse jour que 6 ans après l'entrée des lois LHand-OHand sur l'égalités des droits? Pourquoi autant de temps pour se poser des questions aussi essentielles? Est-ce parce que la crise économique obligeant, la Municipalité désire embaucher du personnel à moindre coût et qu'une des options possibles sont des employés handicapés sous-payés?... en savoir plus
Le Journal 24Heures, dans son édition du jeudi 4 mars 2010, publie un petit sondage pourtant sur cette grande disparité de traitement entre les aides apportées aux entreprises Swissair puis aux banques dont l'UBS où des motants astronomiques ont été injectés et les assurances sociales, chômage ou AVS/AI, pour lesquels plutôt que d'engager le moindre sous il a été choisi de couper dans les allocations et de diminuer les prestations.
On apprend, par exemple, que 64% des sondés sont contre la révision de l'assurance-chômage?
Mme G.F. de Lausanne nous dit :«On cherche à rendre les moins favorisés encore plus pauvres. Cela incite les jeunes à la délinquance, entre autres.
Il faudra penser à engager du personnel social supplémentaire, car ces services sont déjà débordés! Au fait, combien touchent-ils par mois, tous ces fonctionnaires, parlementaires, etc.?»
M Y.C. de Lausanne nous dit :«On l'aura compris, en politique c'est l'économie qui gouverne et pose lentement mais inéluctablement ses jalons dans le but de flinguer peu à peu les acquis sociaux des travailleurs qui ont fait la richesse du pays.
Les jeunes sont trop inexpérimentés avant 25ans et les plus de 50 ans passent à la casse parce que devenus trop chers.
Dommage que les politiciens qui nous gouvernent ne soient pas capables de mettre en place un réel plan de prise en charge et/ou de formation pour ces jeunes qui seront un jour les garants de la bonne marche de notre système.»
M M.F. d'Yverdon nous dit :«Révision de l'assurance-chômage faute de sous, de l'AI idem, du 2ème pilier idem...
Par contre, pour de nouveaux avions absolument nécessaires à notre protection contre de dangeureux terroristes, il y en a!
Pour qu'UBS puisse payer de confortables bonus et parachutes à des dirigeants incapables, on trouve aussi des fonds sans problème!
Questions de priorités, direz-vous. Vous avez raison: la plèbe, vous et moi, va se serrer la ceinture de plusieurs crans pour ces messieurs...»
Mme J.B. dd'Autigny (FR) nous dit :«Bien évidemment! Nos politiciens ont déjà trop tiré sur la corde, il faudrait aussi les mettre à la diète…»
Pro Infirmis, une affiche qui en dit... vague! - Voilà que Pro Infirmis part à la quête aux sous. Jusque là rien de très étrange, il faut bien payer les factures pour les uns ou grossir la caisse pour les autres.
Mais le plus étrange, c'est la manière dont ils s'y prennent. Jugez un peu en regardant cette affiche représentant Sofia Hefti et son "frère"... A se demander qui est l'infirme entre les deux mannequins en photo et le publicitaire.
Lausanne rêve d'un troisième métro... Selon la TSR, une année à peine après la mise en service du métro M2 et 21 ans après celui du métro TSOL, rénommé à la hâte M1, les autorités lausannoises songent à construire un nouveau métro, le M3 alors que le M2 n'est toujours pas compatible avecles exigences des Lois fédérales sur les discriminations envers les personnes handicapées.
Pour mémoire, il n'y a encore à ce jour aucun marquage au sol pour non-voyant, aucune indication correcte des emplacements ni emplacement sécurisé pour voyageurs en fauteuil.
Ce nouveau métro M3 partirait de la gare de Lausanne pour rejoindre la Blécherette en passant successivement par la Place du Flon, le quartier St-Roch, le Palais de Rumine et la Pontaise. L'investissement est pour l'heure estimé à quelque 400 millions de francs mais sera sûrement supérieur quand on sera se rappelle que le M2 budgété à 590 millions a dépassé largement les 700 millions sans n'être encore achevé. (source 20Minutes, 15.10.09)
Handiflight, premier rassemblement européen de pilotes handicapés se déroule à l'Aérodrome de la Gruyère. Attention: La manifestation s'est close samedi après-midi et presque tous les concurrents (français, écossais, etc.) sont déjà repartis.
Pour plus de détail, consultez le site de l'Aérodrome de la Gruyère -> ici <-
Les employés de l’Office AI testent les fauteuils de leurs assurés - A Vevey, septante collaborateurs se sont mis quelques heures dans la peau de handicapés physiques et sensoriels. Une expérience forte.
Tourner à droite, ça va. Attaquer la rampe et sa pente de 12%, c’est déjà plus ardu. Et manœuvrer les roues du fauteuil dans l’exigu cabinet de toilette, c’est carrément mission impossible pour le néophyte.
En fin de semaine dernière, à Vevey, septante employés de l’Office AI se sont mis dans la peau des assurés dont ils traitent les dossiers. Le personnel de l’office était en effet invité à suivre trois ateliers simulant le quotidien de personnes en fauteuil roulant, souffrant de troubles visuels, ou victimes de problèmes auditifs.
Pour se plonger dans cette réalité parfois déstabilisante, les employés ont chaussé des lunettes de basse vision simulant l’opacité du cristallin, se sont enfoncé des tampons auriculaires dans les oreilles avant de s’essayer à la lecture labiale, et ont dû dompter les pneus de leur fauteuil roulant.
Les ateliers étaient mis sur pied par l’Association vaudoise pour la construction adaptée aux handicapés (AVACAH). «Il peut paraître étonnant que des spécialistes de la réadaptation ne se soient jamais assis dans une chaise roulante.
Notre objectif, c’est d’amener les employés de l’Office AI à une meilleure compréhension des gens et des situations qu’ils rencontrent», explique Jean-Michel Péclard, délégué technique de l’AVACAH. Mission accomplie, à en juger par les mines de Michèle et de Blandine au terme de leur demi-journée de sensibilisation: «L’expérience était extrêmement intéressante, aussi bien sur le plan strictement professionnel que sur le plan humain. »
Chef du service Communication de l’Office AI vaudois – 300 employés au total et 21 000 demandes traitées en 2008 –, Dominique Dorthe estime que cette première expérience amènera le personnel de l’office à gérer les situations délicates d’une façon nouvelle: «Avec certains assurés très revendicateurs, la tension est parfois vive. Nous n’attribuerons pas pour autant des prestations à des gens qui n’en ont pas le droit, mais lorsqu’on devra leur dire non, on le fera différemment. » (source : 24H, 7.06.09)
Choquant ! Il n'y a pas de mots assez fort pour qualifier l'attitude écoeurante de la cette commune zougoise qui a séparé une famille en refusant la naturalisation à un seul des trois enfants pour motif qu'il est handicapé mental!
C'est un condensé des attitudes les plus abjectes possibles en pratiquant la discrimination, brisant la famille et jetant le poids de la honte, de la culpabilité sur celui qui est déjà le plus fragile ou le plus à plaindre... pour en savoir plus
L'OFAS joue et perd... mais heureusement, c'est avec l'argent des autres.
Berne recommande aux caisses de pension d'acheter des hedge funds en pleine crise - Il y a un mois, l'Office fédéral des assurances (OFAS) a conseillé, pour la première fois, aux caisses de pension suisses d'acheter des hedge funds, jusqu'à 15% de leur fortune. Alors que ces fonds spéculatifs très risqués s'écroulent actuellement à la Bourse.
Les dernières recommandations de l'OFAS vont même plus loin. Les caisses devraient, dans le même temps, diminuer la part de l'immobilier de 50% à 20%. (...) Heureusement, les caisses ont deux ans pour s'adapter.
Le directeur vaudois tente d'expliquer: l'OFAS a réfléchi sur le long terme. Par ailleurs, ces recommandations étaient prêtes cet été. Mais les vacances du Conseil fédéral, notamment, ont retardé leur publication. Résultat: "ces conseils sortent au mauvais moment", conclut-il.
De son côté, Berne précise que c'est l'esprit de cette loi-cadre qui prime. "Nous demandons prudence et diversification du portfolio, explique Joseph Steiger, de l'OFAS. Les caisses peuvent investir dans les hedge funds uniquement s'ils sont divarsifiés. Cela diminue les risques." (source : Le Matin, 13.10.08 )
L'UNIL testée en chaise roulante - Dans le cadre de leur service civil, Nicolas Frey et Frédéric Hubleur ont proposé aux étudiants de l'UNIL de vivre le quotidien des handicapés en chaise roulante : pentes, pas de portes, paillaissons, etc. Premier constat: "Plusieurs personnes n'osent pas faire le parcours, car ils ont peur du regard des autres."
Pro Infirmis et les organisatieurs de la croisière EDHEC ont animé leur stand d'information devant l'Internef. (tiré du journal 20minutes du 20.04.07)
La justice genevoise devra revoir sa copie Une patiente de 37 ans, aujourd'hui à l'A.I., a obtenu gain de cause devant le Tribunal fédéral, après une opération des yeux qui avait mal tourné. La justice genevoise devra rejuger l'ophtalmologue qui l'avait opérée. (Romandie News, 20 minutes du 25.07.07)
CFF, c'est aussi possible! Le vendredi 22 juin, entre 9h30 et 11h30, au milieu d'un tunnel, quelque part entre les gares de Bern et de Zofingen, une locomotive est tombée en panne générale, d'un coup brusque! Résultat: Un train de rechange a dû être appelé et 2 heures d'attente plus tard, tous les passagers transférés d'un train à à l'autre, pouvaient repartir. Parmi ceux-ci, une personne paraplégique... Et les employés, sans tergiverser, ont transporté à tour de rôle et à bras d'hommes, le fauteuil et l'handicapé...
Pro Infirmis : entre coups de coeur et coups de gueule � A l'occasion de la Semaine de la Mobilité, Pro Infirmis édite un guide des bons plans lausannois tout en fustigeant les accès difficiles dans les bus. (... lire l'article ..)
Guide gratuit à commander auprès de Pro Infirmis Vaud (021 321 34 34) - Malheureusement, ceux sont des personnes bénévoles et non-concernées qui ont récolté les informations qui y figurent et comme c'est trop souvent le cas, le résultat est parfois peu digne de foi, comme le montre -> ce lien <-. A prendre donc avec des réserves !
Coop invite Pro Senectute pour ses 90 ans - Pour son 90ème anniversaire, Pro Senectute a conclu un partenariat avec Coop. Pendant deux semaines, des produits cultes seront pr�sent�s dans leur emballage d'�poque et la fondation pour la vieillesse est invit�e dans de nombreuses filiales Coop o� elle sera pr�sente avec des stands d'information (... lire la suite ..)
Absurde, vous avez dit absurde ?
Regardez plutôt ! A Lausanne aussi on peut trouver des actes répréhensibles ou aberrants. Par exemple, sur la photo ci-contre, prise au coin de la rue de l'Ale, expliquez-moi comment aller se servir de la pompe à essence sans enfreindre les règles ou se garer sur la place handicapée ?
Absurde, vous avez dit absurde ?
Tout frais tout beau. le portail peint rénové de la Cathédrale vient d'être inauguré officiellement ce soir du 4 octobre 2007. A côté d'une poignée d'invités et de journalistes, quelques badauds, des nuées d'enfants cherchant désespérément à vendre de quoi payer leurs voyages d'étude et deux stands associatifs où on pouvait boire à volonté pour mieux voir passer le temps. L'air frais avait ce soir trouvait compagnon de méditation dans la froideur de l'atmosphère.
Bien que la brochure d'information avait annoncé une tout autre couleur, c'est bien le noir qui a dominé ce soir.
Pourtant, ce qui a le plus glacé le sang, c'est de se dire qu'après 40 ans de travaux, après un investissement de plusieurs milliers voire millions de francs et malgré la loi, le tout beau tout neuf portail est inadapté aux personnes handicapées!
Stupeur et Grongnement...
Pas une rampe ni même de rampe d'escaliers, les marches du portail peint sont au nombre de sept, toutes de noir vêtues, noir comme que le crayon et l'esprit de leurs pères.! Correction : Renseignement pris, il semblerait que le portail peint ne soit plus une entrée mais un simple "ornement" et que les marches ne soient que provisoires. À vérifier… Mais la question qu'on peut légitimement se poser alors: Après 40 ans, pourquoi ne pas avoir attendu la fin des travaux et le démontage des échaffaudages avant de faire l'inauguration officielle? Ajout : au 4.11.07, les marches sont là et toujours aucune rampe!
Les Vaudois ne savent pas (se) conduire. Jusqu'à la fin de l'année, l'état physique des automobilistes vaudois sera plus épié encore. La cause :
Une augmentation de plus de 17% des accidents impliquant des conducteurs sous l'emprise d'alcool entre janvier et septembre 2007 observée dans la région lausannoise alors que c'est pire encore au niveau cantonal puisque l'augmentation monte à 27% selon les chiffres de la Police Cantonale! (... lire l'article 20Minutes ...)
Ceinture noire en fauteuil roulant : Qui peut mieux parler de cas ratés ?
Il lui aura fallu cinq ans de persévérance pour obtenir le droit de se présenter à l'examen de ceinture noire.
Eric Jourdan, 38 ans et paraplégique depuis un accident de voiture survenu il y a quinze ans, s'est lancé en 2002 dans la discipline de l'Art du libre combat (ALC)
Si Eric ne peut pas se servir de ses jambes, il doit d'autant mieux maîtriser les techniques dévolues au haut du corps: saisies, coups, nunjaku, Chisao (réflexes d'attaque et de défense) et sabre.
Lors de l'examen, d'une durée de deux heures, le disciple devra aussi casser dix planches superposées.
Son examen se déroulera le 27 octobre, au stade du Bout-du-Monde, lors du grand gala du Salon des arts martiaux.
(... lire l'article 20Minutes --- HDK - Wheelchair Karate - Belgique)
Euro 2008 : un sac pipi au secours des fans - Le Roadbag, petit sac contenant l'urine en gel, pourrait venir au secours des fans afin de palier l'éventuel manque de toilettes publiques. "Je suis en discussion avec des sponsors suisses en vue de l'Euro 2008", affirme Eva Maria Tinter, inventeuse allemande de ce sac qui coûte 7 francs les trois unités. (source : Le Matin Bleu , 8.04.08)
L'autouroute en chaise roulante - Une sexagénaire en chaise roulante s'est engagée par erreur (?!) lundi soir sur l'autoroute H18 à Reinach (Bâle Camgagne). Elle voulaut se rendre à Liestal, à 20Km de là. La police a dû fermer l'entrée de l'autoroute. Ce sont des automobilistes qui ont réagi au moment où la femme s'engageait dans un tunnel. Ils l'ont stoppée et ont attendu avec elle l'arrivée d'une patrouille. (source : 20 minutes , La Liberté, 10.09.08)
Vous connaissiez le corps médical. Et bien voici son c... - C'est un drôle de physiothérapeute. Il peut reproduire le même mouvement à l'infini, et ne réclame pourtant jamais de salaire. Et pour cause, c'est un robot!
Armin est une création 100% helvétique, développée par l'École polytechnique de Zürich. Conçu pour aider des patients devenus hémiplégiques à la suite d'une attaque cérébrale, ce robot permet une rééducaton approfondie du bras du malade.
"Il aide le patient à reproduire exactement le même mouvement, Ainsi, le cerveau l'enregistreplus facilement et le réapprentissage est plus aisé." explique Anja Kollman, ergothérapeute à la clinique universitaire de Balgrist. (...)
Dans l'Empire du Soleil levant, la population veillit inexorablement. En 2050, un japonais sur trois aura plus de 65 ans. Les nippons ont donc imaginé un robot aide-soignant destiné à pallier le manque de personnel. (...) (source : Le Matin Bleu, 12.12.08 et nouvo.ch)
Il est un temps oublié où l'homme primitif pensait encore que le divin sorcier devenu peu à peu médecin, était un sage qui avait voué sa vie aux à la survie de son prochain et même celle d'à côté.
Mais avec le temps, le serment d'hypocrate est devenu un serment d'hypocrite. Et aujourd'hui ce temps est bien loin. L'homme de "Né-on-der-Toile (né sur la toile en langage web)" ne s'intéresse plus tant au malade qu'à la course à la performance technique.
Clônage, génie génétique, congélation du cordon ombilical, médecine cryogénique, reconstitution céllulaire... etc. Et le malade dans tout cela? Lui offre-t-on seulement encore de l'intérêt, une oreille attentive, du respect ou n'est-il rien de plus qu'un cobaye, instrument de la réussite d'expérimentations hasardeuses ?
Le premier salon de poker du canton, le Swiss Poker Club, devra attendre de se mettre en norme avec les lois sur l'accessibilité avant de pouvoir ouvrir ses portes. L’Association vaudoise pour la construction adaptée aux handicapés (AVACAH) a fait opposition vu l'absence d'ascenseur, de lift ou de WC adaptés! (source 20Minutes, 8.07.09)
La dépouille mortelle de Partho Leuba, jeune homme handicapé de la Chaux-de-Fonds, disparu le 7 octobre 2005, a été retrouvée dans l'après-midi du mercredi 14.10.09 dans une forêt, à quelques kilomètres du foyer où il était hébergé, près de Bex.
Pour l'instant, il n'y a encore que peu d'éléments sur les circonstances exactes de sa mort.
Un nouvel appel à témoin a été lancé par la Police Cantonale Vaudoise : «Maintenant que nous avons trouvé un lieu, nous nous disons que quelqu'un avait peut-être vu quelque chose mais n'avait pas pensé à le signaler à l'époque.
Surtout que des habitations et le centre La Pelouse se trouvent à proximité.» Les personnes qui auraient aperçu Partho Leuba lors de sa disparition en octobre 2005 à proximité du Centre romand de pastorale liturgique La Pelouse sur la route de Chiètres (VD) sont priées d'appeler le numéro 021 644 44 44.
Une cérémonie sera organisée ultérieurement à la mémoire du disparu. Les dons seront versés à l'association Retrouver Partho Leuba, qui se dissoudra ensuite et remettra les fonds disponibles à une association s'occupant de l'enfance en Inde, pays d'origine de Partho. Pour en savoir plus... Association "Retrouver Partho Leuba", 24Heures, Arc Info, TSR Info
Sur le site du TCS, on peut lire les résultats d'une expertise menée par l'Université de Stuttgart dans 14 pays dont la Suisse. Malheureusement, le résultat du test et sans grand intérêt pour la Suisse puisqu'il n'a été effectué que sur la ville de Berne, plutôt plate et très piétonne, et donc loin d'être représentatif des services de transports publics pour d'autres cantons suisses plus vallonnés ou aux paysages plus accidentés. Pour plus de détails, voir sous transports publics
Conférence nationale «Lutter ensemble contre la pauvreté» qui a eu lieu à Berne, le Mardi 9 novembre 2010, en présence du conseiller fédéral Didier Burkhalter, de Caritas et la Conférence suisse des institutions d’action sociale - CSIAS a été un atelier pour trouver des moyens de combattre la pauvreté qui touche notre pays.
Le travail est ardu... Mais au fait, de quel type de pauvreté s'agit-il? La pauvreté morale? La précarité financière? La pauvreté culturelle ou intellectuelle? L'isolement social et la frustration relationnelle?
Confédération, cantons et communes ont adopté une déclaration commune.
Les engagements pris portent essentiellement sur deux axes: l'insertion sur le marché du travail et les prestations complémentaires pour les familles.
Réponse de l'Office Fédéral des assurances sociales - OFAS :
Cette première Conférence nationale sur la pauvreté n'a malheureusement pas abordé le problème de la précarité chez les personnes handicapées, même si celles-ci sont de plus en plus nombreuses à en souffrir.
Toutefois, l’OFAS s’intéresse de près à la situation économique des rentiers AI; un projet de recherche est actuellement en cours. Une étude précédente fournissait déjà des données à cet égard et mettait en évidence les rentiers AI comme un groupe exposé à la précarité.
Il s’agit de l’étude de Wanner Ph. et Gabadinho A. (2008), intitulée "La situation économique des actifs et des retraités".
Le Conseil fédéral veut économiser au total près de 1,3 milliard de francs par an dans l’assurance-invalidité (AI) dès 2018. Le deuxième volet de la 6e révision, mis en consultation hier, prévoit des économies de 800 millions de francs par an de 2019 à 2028.
Un premier volet, déjà transmis au parlement, vise des économies annuelles de 500 millions de francs.
Le nouveau système abolit les paliers actuels dans l’AI (quart de rente, demi-rente, trois quarts de rente et rente pleine) et les remplace par un calcul linéaire des rentes.
Selon les estimations de Berne, seules 5% des rentes seront plus élevées – et 39% plus basses.
La proposition suscite déjà la colère des syndicats et des associations de défense des handicapés.
L’organisation faîtière Agile fustige cette «attaque contre des milliers de rentiers AI» et annonce qu’elle combattra ce projet «par référendum s’il le faut».
Pro Infirmis fait de même, tandis que l’Union syndicale suisse critique un «exercice brutal d’austérité sur le dos des personnes qui touchent les revenus les plus bas». (Source: 24Heures du 24.06.10)
Dossier : La 6ème révision de l'AI va bon train...
La 6ème révision de l’AI constitue le troisième volet du plan d’assainissement équilibré de l’assurance-invalidité.
Les premières mesures, qui doivent entrer en vigueur en 2012, permettront de diminuer de moitié le montant du déficit attendu à la fin du financement additionnel.
Quant au déficit restant, il devra être éliminé par le second train de mesures afin que l’AI dispose ainsi d'une base financière solide à la fin du financement additionnel...
pour en savoir plus: site de la Confédération
Le Conseil fédéral vient d’ouvrir la procédure de consultation relative au 2ème volet de la 6ème révision de l’assurance-invalidité.
Il répond ainsi au mandat que lui a confié le Parlement d’assainir l’AI, notamment par une réduction des dépenses.
Les mesures prévues garantiront la stabilité financière de l’assurance à la fin de la période de relèvement de la TVA, soit dès 2018.
Ce 2ème volet permettra en outre à l’AI de rembourser sa dette envers l’AVS, ce qui devrait être possible d’ici à 2028.
La consultation court jusqu’au 15 octobre 2010 et l’entrée en vigueur est prévue pour 2015... pour en savoir plus: site de la Confédération
OUI au financement additionnel de l'AI
Votation du 27 Septembre 2009
La 6e révision de l'AI est vouée à l'échec: ses exigences en matière de réinsertion professionnelle des rentiers invalides sont simplement irréalistes, estiment les associations de défense des handicapés et l'USS. «12 500 emplois pour handicapés ne tombent pas du ciel», écrit Pro infirmis en réponse à la volonté du Conseil fédéral de biffer quelque 12 500 rentes AI d'ici 2018. Aujourd'hui déjà, les employeurs ne sont pas disposés à engager des personnes ne disposant pas de leurs pleines capacités, renchérit l'USS. Même sans crise économique, la mesure serait inapplicable.
Pour la centrale syndicale, la suppression de milliers de rentes AI entraînera l'arrivée de milliers de personnes à l'aide sociale. «On n'économisera rien et les concernés en pâtiront».
La contribution d'assistance prévue par le Conseil fédéral est aussi pointée du doigt par Pro infirmis. Si le principe est salué -
la contribution doit favoriser l'autonomie -, le projet souffre quand même de graves lacunes: la contribution n'est en effet destinée qu'aux handicapés physiques, regrette Pro infirmis. (20minutes, 17.06.09)
Des détectives traquerons les fraudeurs à l'A.I. Berne - Les mesures pour lutter contre les abus dans l'assurance invalidité entreront en force au 1er janvier 2008.
"Il n'est pas question d'aller fouiner dans les chambres à coucher et de considérer les 300 000 allocataires de l'A.I. d'emblée comme suspects", a expliqué Alard du Bois-Reymond, vice-directeur de l'Office fédéral des assurances sociales. Dès janvier, la lutte contre la fraude à l'assurance invalidité s'intensifiera, avec l'entrée en vigueur de la 5e révision. Des enquêteurs spécialisé fileront les fraudeurs présumés en enquêtant discrètement sur leurs revenus et leurs environnements, mais seulement en dernier recours. L'éventail des moyens d'investigation autorisés va des visites à domicile inopinées aux filatures. Ces dernières ne sont toutefois licites que comme moyen ultime, pour une brève période, en cas de préjudice élevé et uniquement dans l'espace public.
Avant d'en arriver là, tous les dossiers en cours seront réexaminés pour repérer les cas suspects. Ces indicateurs serviront également de "filtre" pour trier les nouvelles demandes de prestations. Au moindre indice d'abus, le cas sera transmis à des spécialistes, qui détermineront si des investigations sont nécessaires. Cinq millions de francs seront consacrés chaque année à la traque aux abus. La 5e révision de l'A.I. avait été approuvée par le peuple en juin dernier. (20minutes, 18.12.07)
"La Suisse n'a pas de politique sociale"
Les villes suisses sont montées au front hier sur le dossier de la politique sociale. Elles ont lancé un appel à l'aide au ministre de l'Intérieur, Pascal Couchepin. "Il n'y a pas de politique sociale nationale, comme c'est le cas pour la santé. Nous manquons d'un point de vue commun entre la Confédération, les cantons et les communes", a expliqué Jean-Christophe Bourquin, directeur de la Sécurité sociale à Lausanne. Pour les villes suisses, le développement urbain doit englober de manière ciblée des mesures de santé, logement, culture ou sport avec un accent spécial pour l'intégration des enfants jusqu'à 5 ans. (20minutes, 28.11.07)
Les invalides pourront récupérer les rentes perdues
La réforme acceptée en juin supprime les rentes de conjoint. Dès le 1er janvier 2008, quelque 80'000 personnes devraient voir leur revenu diminuer. Un avocat avertit les invalides : près de la moitié pourrait récupérer les sommes perdues.
Depuis que le peuple a accepté la cinquième révision de l'assurance invalidité (A.I.), Philippe Nordmann ne décolère pas. L'objet de l'ire de cet avocat lausannois, spécialisé dans le secteur des assurances : "Pour la première fois depuis des décennies, on diminue les rentes actuelles de certains assurés. Il est déjà arrivé qu'on baisse les prestations fournies aux nouveaux assurés. Mais cette fois, c'est comme si on annonçait à certaines personnes que leur salaire va diminuer."
Compenser la perte
Vraisemblablement, dès le 1er janvier, toutes les rentes de conjoints seront supprimées. Selon les estimations de notre interlocuteur, quelque 80 000 personnes perdront ainsi plusieurs centaines de francs par mois. "Maintenant, il faut se demander s'il est possible, dans une certaine mesure, de réparer les pots cassés", poursuit-il. La subtilité tient au fait que, dans l'octroi d'une rente, plusieurs institutions entrent en ligne de compte: l'AI, mais aussi la prévoyance professionnelle et, lors d'accidents, l'assurance-accidents obligatoire (LAA).
Pour éviter une surindemnisation, la règle prévoit en général que le bénéficiaire ne touche pas plus de 90% de son dernier salaire. Dans certains cas, il n'utilise pas toutes ses réserves et, parfois, la LPP n'a même pas à mettre la main au porte-monnaie. Conclusion : dans ce systïème de vases communicants, certains pourront par exemple compenser la perte de la rente de conjoint en recourant aux prestations LPP.
Un exemple: une femme mariée, avec deux enfants, devient invalide après une maladie. Si son salaire annuel était de 50'000.- francs avant cet évènement, sa rente est plafonnée à 45'000.- francs (90% du dernier salaire). Actuellement, elle reçoit 15'000.- francs de l'AI (calcul en fonction du salaire et des années de cotisation), 4500.- francs de rente de conjoint (30% de la rente AI) et 12'000.- francs pour ses enfants (40% de la rente AI pour chacun d'entre eux). Le deuxième pilier pourrait encore lui fournir 16'800.- francs (ce montant dépend de l'avoir de vieillesse accumulé), mais le revenu final dépasserait le plafond de 45'000.- francs. Une fois sa rente de conjoint supprimée, cette femme peut donc demander que les calculs de coordination entre l'A.I. et la prévoyance professionnelle soient refaits. Et dans cet exemple précis, elle pourra récupérer 3300.- francs sur les 4500.- francs supprimés.
Marche à suivre
Selon Philippe Nordmann, quelque 40% des assurés pourront ainsi compenser, au moins en partie, leur rente de conjoint. Comment ? L'avocat donne sa marche à suivre: Il faut d'abord plonger dans les documents administratifs afin de connaître le plafond de l'assuré (il est généralement de 90% du dernier salaire, mais peut aussi atteindre 100%).
Il peut aussi être un salaire plus élevé, car actualisé. La rente AI ne peut pas être revue à la hausse. Notez que si la rente de conjoint sera supprimée, celles pour les enfants ne seront pas touchées. La rente accident peut atteindre jusqu'à 80% du dernier salaire. En principe, l'assureur LAA doit apporter automatiquement les corrections nécessaires, et recalculer sa rente à la hausse.
Le montant fourni par le deuxième pilier, par contre, ne sera vraisemblablement pas retouché si l'assuré ne le demande pas lui-même. "Si l'addition de ces différentes rentes théoriquement possibles dépasse le plafond, il y a «de la réserve» et l'assuré pourra ainsi récupérer une partie des montants perdus au 1er janvier. Il faut pour cela adresser une lettre recommandée à son institution de prévoyance." (source : article 24H, 19.07.07)
Toutes et Tous contre la 5e révision de l'A.I. avait donné lieu à des campagnes d'affichage choc telles que celles exposées sur le site Mots d'Images et qui exposaient des conseillers fédéraux emblématiques de la révision à quelques uns des handicaps alors dévalorisés.
Images choc mais peu constructives, à la limite blessantes. À vous de juger mais il nous semble que cela dénigre plus qu'il ne témoigne d'une ouverture d'esprit ou n'apporte de compréhension.
Volontairement provocateur, ces affiches semblent dire "Messieurs, mettez-vous à notre place et regardez un peu ce que vous êtes en train de détruire". Pourtant, c'est pas vraiment ce qu'on en retient.
Car si le but peut être louable, présentées de la sorte, ces affiches ne font que sourire ou grincer des dents, c'est selon...