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Affaire Luca Mongelli - Drame de février 2002 à Veysonnaz - Valais - Suisse |
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Récits des faits |
Les articles de presse sur ce sujet :
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La gaffe du 1er avril 2014 ?
Avec la volonté de faire avancer le dossier, décanter une affaire qui traîne en longueur faute d'intérêts contradictoires, le père de Luca, Nicola Mongelli, a apporté une révellation incroyable : L'un des agresseurs de Luca Mongelli à Veysonnaz en 2002 aurait craqué et avoué son crime !
Pire quand Fred Reichenbach, président de la Fondation Luca et enquêteur privé, a confirmé l'information : "Ce n'est pas un poisson d'avril, nous ne nous permettrions pas ce genre de blague dans une affaire ausi grave"
Première victime de ce canular grotesque, Luca lui-même a eu un coup de chaud. Et pourtant rien de cela n'était vrai.
C'est une de ces frasques tant appréciées en Italie et qui poussent les politiciens à faire la une des revues légères mais qui, en Suisse, passent mal. Ça fait gamin et enlève de la crédibilité.
Cette affaire n'avait pas besoin de cela pour être ridiculement insoutenable !
Mais qui sait, peut-être que, aussi stupide que soit ce geste, cela va pourfendre un peu l'esprit de clocher qui mine sur ce dossier.
Peut-être qu'à force de faire le singe, à la Fondation Luca, on va faire entendre une autre musique qui couvrira le bruit des clochettes de vache…
Après tout, comment pourrait-il y avoir autrement un élément nouveau dans cette affaire après douze longues années d'instruction, en long en large et surtout de travers ? |
Les nouvelles analyses en Suisse sont un fiasco… Erreur de timing ? Erreur de personne ?
Les récentes analyses ADN sur les vêtements de Luca Mongelli n'ont rien révélé de nouveau. Le professeur Patrice Mangin, mandaté par le procureur Nicolas Dubuis, ayant effectué une nouvelle analyse ADN sur certains échantillons, a donné son avis : " Aucun ADN inconnu n'a pu être caractérisé en dehors de celui du jeune Luca et de son père Nicola Mongelli. "
Rappelons que c'est le premier rapport de ce même professeur qui est à l'origine de la thèse du chien, selon laquelle Luca Mongelli aurait subi une agression caractérisée de la part de son défunt chien Rocky et de lui seul.
Par ailleurs, dix ans après les faits, une étude complémentaire n'a pas été en mesure non plus de confirmer d'eventuelles fractures du nez ou de la mâchoire dont aurait été victime, à l'époque, le jeune Luca.
Le temps passe et rien n'avance. Les mois, les années… Nous voilà déjà au mois de septembre 2013… Tant de souffrances accumulées, tant de malheurs et pourtant rien n'a vraiment évolué !
Cela évoluera-t-il seulement un jour dans les campagnes valaisannes ? Y verra-t-on jamais de la lumière à tous les chalets ? |
L'1Dex, pour un Valais critique et libertaire, fait l'analyse suivante dans son article du vendredi 8.02.2013.
Les experts tessinois désignés par le Procureur Nicolas Dubuis ont décidé de ne pas rencontrer Marco, le frère cadet de Luca et auteur du dessin.
Or le Tribunal fédéral, dans sa décision du 11 octobre 2011, avait déjà motivé l'annulation d'une décision du Ministère public valaisan de la sorte : « Le fait qu’il ne parle pas la langue de l’enfant à entendre est à lui seul problématique, la communication avec celui-ci étant primordiale dans le cas d’espèce ».
Et plus loi de rajouter «(...) puisqu'il apparaît nécessaire que l'expert puisse recueillir et apprécier la parolde de l'enfant sans intermédiaire, une multiplication des intervenants n'étant en outre passouhaitable (...)». Ainsi, en automne 2011, pour l’instance judiciaire suprême de la Confédération, une communication directe entre l'expert et l’enfant était indispensable.
Et dans l'espèce, bien que les esperts choisis parlaient tous l'italien, une fois encore, il n'y a eu aucune confrontation entre eux et Marco.
Que va-t-il en être alors de cette nouvelle décision ? L'1Dex semble penser que qu'il ne tiendrait pas plus longtemps que le premier, car "Tout avocat soucieux du respect du droit pourrait même déjà conclure à (son) annulation possible". |
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Les experts mandatés par la justice valaisanne estiment que le dessin de l’agression fait par le frère de Luca n’est pas exploitable… Certes ce n'est pas une oeuvre d'art, mais ce n'est pas non plus une peinture d'art abstrait. Il est même plutôt éloquent, ce dessin du frère cadet de Luca, âgé de 4 ans au moment des faits survenus le 7 février 2002 mais réalisé en avril 2005, un peu plus de trois ans après.
S'il est vrai que Luca, alors âgé de 7 ans, est resté dans le coma pendant 3 mois, qu'il a également été victime d'une grave hypothermie ayant tout au moins diminué ses facultés, et qu'on peut à ce titre légitimement douter de ses souvenirs ou de leur véracité - N'est-ce pas plutôt des hallucinations ou des idées fabriquées après coup ? On ne le saura jamais -, qu'en est-il du petit frère ?
Certes le frère cadet était bien jeune. Mais cela envève-t-il quelque chose à la valeur de ce dessin, au point de le rendre totalement "inexploitable" ? Un enfant, même de bas âge, constitue-t-il un moins bon témoin lorsqu'il a été à ce point proche des évènements ou qu'il en a été, et on le comprend aisément, profondément marqué ? |
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Conférence de presse - ouverte au public
Lycée-Collège de La Planta - Aula
1, Avenue du Petit-Chasseur, Sion, Valais
Mardi 8 janvier 2013 à 9h30
(en lire le compte rendu)
(en lire l'analyse de la presse italienne)
Rebondissement dans l’affaire Luca
Les experts italiens sont catégoriques : L’agression de Luca est l’oeuvre d’un, voire de plusieurs êtres humains
Madame, Monsieur,
Après quelques mois d’enquête, la contre-expertise des experts italiens demandée par la commission bicamérale italienne pour les droits de l’enfant livre des conclusions sans appel, et qui contredisent les résultats de la justice valaisanne.
Lors de cette conférence de presse publique, les medias sont conviés à :
- Prendre connaissance des conclusions
- Avoir accès au rapport et ses détails
- Poser des questions aux experts
Les experts concernés s’exprimeront en italien.
Une traduction simultanée est prévue.
- Général Luciano Garofano, Comandant général du R.I.S. de Parme (Reparto Carabinieri Investigazioni Scientifiche) et Professeur d’université
- Dr. Roberto Testi, médecin légiste, Université de Turin
- Doctoresse Cinzia GImelli, psychologue clinique, légiste et d’investigation, psychothérapeute cognitivo-comportamentale
- Melania Lugli, psychologue clinique, légiste et d’investigation, et psychothérapeute cognitivocomportamentale
Compte rendu des propos rapporté par Le Nouvelliste |
L'Affaire Luca rebondit en Italie alors qu'en Valais elle reste confuse et enlisée. La justice de Rome ouvre un dossier pénal, nullement convaincu par les conclusions invraisemblables des expertises valaisannes. Une demande d'entraide judiciaire dans ce dossier a été faite.
Car les experts italiens, à l'inverses des autorités valaisannes, sont persuadés qu'une culpabilité humaine est à trouver dans cette affaire. Rappelons que la Justice valaisanne avait de façon "hâtive et opportuniste" tout mis sur le dos du chien alors que l'enfant avait été agressé et abandonné demi nu dans la neige, ses habits pliés et rangés dans un coin.
Le consulat a envoyé le 30 novembre 2012 un courriel email pour confirmer l'ouverture d'une enquête pour «lésions corporelles graves et tentative de meurtre».
Selon des informations du «Nouvelliste», une expertise italienne effectuée par une pédopsychiatre confirme la validité du témoignage de Luca et de son petit frère qui avaient désigné plusieurs adolescents du village comme étant les agresseurs. Le journal valaisan ajoute que selon une autre expertise médico-légale italienne, l'hypothermie dont a souffert Luca n'est pas la conséquence d'un arrêt respiratoire, mais de l'agression qu'il a subie.
Par ailleurs, le père de Luca aurait souhaité que les habits portés par l'enfant lors du drame soient à nouveau analysés en Italie.
De son côté, le Ministère public valaisan, qui dès début 2012 s'était déclarée prête à aider les magistrats italiens si une entraide judiciaire était demandée, attend un rapport d'expertise sur un dessin réalisé par le frère de Luca cinq ans après le drame.
Seulement, pour ce faire, le Valais avait demandé aux enfants Mongelli de revenir en Suisse alors que la famille attend plutôt des experts qu'ils se déplacent eux en Italie. |
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Dans la mesure où il s'agît d'une contre-expertise et de la réouverture d'un dossier, on peut considérer que, dans le cas présent, la famille est dans son droit de ne pas se déplacer pour revivre des évènements douloureux dans un cadre jugé hostile.
(source: 20Minutes, Le Matin, La Côte) |
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Rocky est innocent !
source: CEDIF - pour la défense de l'individu et des familles |
une nouvelle version de la même histoire
L'hebdomadaire satirique Vigousse se plonge dans l'affaire Luca. Le nouveau scénario disculpe également le chien Rocky, seul accusé officiel de cette triste affaire.
L'article met en évidence une série de méprises comme des policiers restés que dix minutes sur les lieux du drame ou un médecin qui aurait effacé les traces de violences sur le corps du jeune Luca au lieu d'appeler la police au préalable. Ce médecin aurait par la suite eu un contact avec la mère d'un des trois agresseurs supposés.
Vigousse, sans publier leurs noms qu'il affirme connaître, décrit des familles enfermées depuis dans un terrible secret. |
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Que faut-il croire pour finir ?
Qui faut-il croire pour finir ?
Une justice prise à mal par une hypothèse de départ de plus en plus absurde jour après jour, à savoir la responsabilité dévolue uniquement et entièrement à un chien de compagnie devenu subitement fou, ou les cris répétés d'un détective privé, Fred Reichmann, par ailleurs président de la Fondation Luca, qui, sur la page Facebook, n'a de cesse de traiter les juges et leur travail de tous les noms ?
Est-ce qu'une contre-enquête italienne est plus fiable qu'une première enquête valaisanne, que d'aucuns traiteront de partisanne, qui a conclu à la seule responsabilité du chien "Rocky" ?
À qui ou à quoi peut-on se fier dans cette affaire ?
Malheureusement, nous n'avons pas la réponse ici, pas plus que personne d'autre. Une chose est sûre, il ne faut pas oublier qu'au delà des intérêts partisans ou des fiertés exacerbées de quelques-uns, il y a là à chercher l'intérêt d'un enfant, seul survivant d'un drame...
Son bien-être, la qualité de son devenir mais aussi son besoin légitime d'une réponse aussi cohérente que possible à son malheur.
Et puis la paix... Ce jeune homme non n'a aucun intérêt à tirer d'un tapage médiatique et d'une guerre de clans pour savoir qui est plus fort que qui.
Il a déjà vécu une violence... Même dans le but d'une vérité supposée, faut-il lui en faire subir un autre ? |
Une contre-expertise italienne pourrait-elle relancer l'affaire en Suisse ?Un expert italien, mandaté par la famille du petit Luca, rejette la thèse d'une attaque par un chien, affirmant qu'il s'agit d'une agression humaine. L'avocat de la famille du jeune homme devenu tétraplégique va saisir la justice italienne. - TSR Info |
À quoi on joue ici ?!
C'est l'avenir d'un enfant qui est en jeu... Pas d'égos personnels à savoir qui a raison qui a tort, qui a fait du bon boulot, qui du mauvais...
Qui à insulter les autorités pour leur incompétence supposée, qui à dénigrer le camp des victimes pour leur emportement ou leurs gestes incontrôlés !!!
BASTA !
Mettons tout à plat, sans rancune. Et recommençons, dans l'intérêt de Luca et de Luca uniquement ! |
Un juge violemment agressé en Valais
Un inconnu s'est jeté sur lui alors qu'il s'apprêtait à prendre place dans sa voiture, a cherché à lui crever les yeux tout en évoquant l'affaire Luca.
Quand la violence côtoie l'aveuglement, c'est qu'on touche le fond!
Inadmissible !
"Oeil pour Oeil rendra le monde aveugle", disait le Mahatma Gandhi. Car la violence ne répond à rien et rien ne répond de la violence.
Luca et aucune autre victime ne demande pas vegeance ni que des actes de barbaries viennent salir son nom. Il demande seulement que justice soit faite, en toute sérénité, avec honnêteté et clairvoyance.
Tout appel à la violence ou au trouble, dans ce cas comme dans d'autres est inadmissible !
Même si l'auteur de l'agression a été arrêté - article paru dans Le Matin du 31.01.2012 -, cette violence stupide et l'appel a la violence dans de pareilles circonstances restent à bannir.
L'auteur de l'agression du juge a été finalement arrêté : Il s'agirait d'un jeune homme âgé de 29 ans qui s'est présenté le lendemain, en fin de journée, auprès d'un médecin afin d'y être soigné pour des blessures consécutives à la bagarre. Il a alors lui-même déclaré au personnel soignant qu'il était à l'origine de cette agression.
L'homme, domicilié en Valais mais d'origine Suisse allemande, a aussitôt été arrêté, a précisé lundi la police cantonale valaisanne. En raison de son état de santé et de son agitation, l'individu a été placé en milieu hospitalier. (en savoir plus... article du Matin du 30.01.2012) |
L'1Dex - Pour un Valais critique et libertaire publie l'article suivant : «Affaire Luca - une pièce maîtresse, le « Timing » des secours le soir du 7 février 2002», donnant le timing précis des évènements, détaillé par Fred Reichenbach, d étective privé.
«À 19h11, le 144 a été avisé par la Doctoresse sur place à Veysonnaz et à 22h55, la CEC (circulation extra-corporelle en cas d’hypothermie grave) est appliquée à Luca aux HUG à Genève, soit 3 heures et 44 minutes plus tard. Quelques questions se posent :
Selon le planning officiel des urgences à Sion, Luca y arrive à 20h15 et part pour Genève à 21h15. On remarquera à ce propos qu’Air Glaciers, eux écrivent qu’ils sont partis de Sion à 21h52 !! De plus ils précisent qu’ils arrivent à Genève à 22h30, puis il se passe 25 minutes pour transférer un enfant dans un état si grave, de l’hélicoptère posé à Genève au service de pédiatrie !!!
On remarque aussi que, dans la chronologie des événements livrée par la police, l’hélicoptère a quitté sa base de Sion à 21h10 « pour, initialement, transfert au CHUV à Lausanne. Hélicoptère demandé par le médecin urgentiste ». Puis faute de place au CHUV, il a été décidé de transférer Luca à Genève.
Sachant qu’à 21h10, Luca avait déjà passé 51 minutes à l’hôpital de Sion. Sachant également que les médecins sur place se sont rendus compte que le refroidissement était tel, qu’il nécessitait la mise en place d’une circulation sanguine extra-corporelle (CEC), technique pour laquelle l’hôpital de Sion n’est pas équipé pour les enfants, comment se fait-il que l’hélicoptère ait encore attendu de 21h10 à 21h52 avant d’emmener Luca ? A ce sujet, le pilote de l’hélico lui-même ne comprenait les raisons d’une si longue attente.
Selon nos renseignements, en février 2002, à Sion, il y avait à disposition un spécialiste en chirurgie cardiaque ainsi que son chef de clinique actuellement encore en place. Il y avait également un ou deux techniciens de piquet dans la région de Sion.
La machine ainsi que la technique pour la CEC sont identiques pour un enfant ou pour un adulte. Le chirurgien cardiaque aurait donc pu opérer directement Luca en modifiant uniquement les canules qui se trouvent à l’embouchure des tubulures de la machine CEC. En effet, il aurait été tout à fait possible de trouver d’autres canules au diamètre des artères de l’enfant. Pour le technicien de piquet, cela ne change strictement rien si le patient est un adulte ou un enfant.
Quoi qu’il en soit, on constate donc qu’il a fallu donc 3 heures et 44 minutes entre l’appel au 144 et la mise sous CEC de Luca à Genève. Je mentionnerai ici le cas réel d’un alpiniste extrait d’une crevasse au glacier de Saleina et dont la température corporelle était descendue à 17°. Cette personne a été hélitransportée au CHUV et s’en est sortie sans aucune séquelle !! Est-il plus compliqué de faire face à une hypothermie grave depuis le glacier de Saleina que depuis Veysonnaz ??
Dans ce contexte, il serait intéressant de poser les questions suivantes aux spécialistes :
- Si l’hôpital de Sion ne disposait pas des infrastructures nécessaires et si l’état de grave hypothermie a été décelé dès le début, pourquoi avoir passé tant de temps à Sion ? Pourquoi ne pas avoir immédiatement évacué l’enfant ?
- Si l’hôpital de Sion disposait des moyens d’appliquer une CEC à un enfant, pourquoi ne pas l’avoir fait sur place ?
- Qui prenait la décision ?
Toutes ces questions jusqu’à ce jour sans réponse laissent un goût amer et de grandes inquiétudes sur la procédure et les responsabilités des médecins concernés.» |
Devant les prises de position officielles et des médias, les autorités réagissent... Il est grand temps que cette triste affaire soit justement prise en main et on ne peut que s'en féliciter.
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«Nous n’abandonnerons pas Luca et la famille Mongelli» dit l'avocat italien Nino Marazzita selon un article du Tribune de Genève du 29 décembre 2011
La famille du petit Luca veut faire dessaisir le juge d'instruction - article du Tribune de Genève du 30 décembre 2011 |
Un nouvel article du Nouvelliste du Valais, le 29 décembre 2011, nous apprend que «la famille demande un nouveau procureur» à la place de Nicolas Dubuis, l'actuel juge instructeur dans cette affaire. |
Selon le journal valaisan, Le Nouvelliste, qui mène un travail de pointe dans ce dossier, l'Italie serait sur le point de demander officiellement au gouvernement suisse d’intervenir afin qu’il fasse la lumière sur l’affaire du jeune Luca Mongelli... en savoir plus
À cette occasion, de nouvelles incohérences vont-elles ressortir de l'enquête menée par la justice valaisanne?
Par ailleurs, il semblerait que l'Ambassade d'Italie en Suisse ait demandé une note détaillée sur cette affaire à la Fondation Luca. |
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Lettres ouvertes |
Lettre ouverte à certains habitants de la région
Je vais essayer de rester le plus reculé possible et je vais tenter d’éviter que les sentiments m’emportent, malgré la difficulté de cet exercice pour un père qui s’exprime sur son fils, surtout pour un père qui a vu son propre fils mort, puis lourdement, très lourdement handicapé et aveugle à vie.
Tout d’abord, il faut se rendre compte que Luca est un enfant âgé de 7 ans, à l’époque de son agression, et qu’aucun enfant ne devrait subir une telle cruauté !
Vous, certains habitants de la station, depuis le départ, avez pensé plutôt à vous protéger, à défendre votre station, votre région, craintifs des éventuelles retombées négatives sans vous soucier des deux problématiques essentielles :
- Un enfant a été agressé avec les séquelles que l’on vient de décrire
- Un agresseur est libre de réitérer ce crime cette barbarie, peut être aussi à l’encontre, cette fois-ci, d’un de vos enfants
Des polémiques stériles, comme celles que vous répandez, servent seulement à essayer de dévier l’intérêt commun sur un autre centre d’attention; elles sont logiement conséquences tordues, mesquines et s’apparentent plus à une tentative de communication rhétorique plutôt qu’à analyser la conséquence d’un vrai malaise que vous avez effectivement subi.
Si l’on parle de politique, vous avez essayé, par tous les moyens, de nous peindre comme des pions aux ordres d’un clan politique qui exploiterait cette affaire à des fins de propagande; les personnes de mon entourage me connaissent justement comme quelqu’un qui n’aime pas écouter les gens, encore moins se faire influencer.
Reste la seule et unique explication logique : si ce clan, qui est l’UDC, a montré un intérêt pour cette triste affaire, c est seulement parce que les personnes qui représentent ce parti sont sensibles à ce type de problématique, contrairement à vous; il n’y a pas de politique fine à elle-même dans l’intérêt pour Luca, au contraire, il faudrait se rendre compte et se demander les raisons pour lesquelles les autres clans ou partis préfèrent rester aveugles et sourds face à un crime monstrueux comme l’agression d’un enfant, tout comme vous… qui êtes aveugles, sourds et renfermés dans votre petit monde parfait !
Lorsqu’on parle de moi et de ma femme, vous êtes arrivés à critiquer le fait que je n’étais pas présent en janvier lors de la manifestation de soutien pour Luca: de ce fait, si je n’étais pas présent, c’est forcément parce que j’avais abandonné ma femme et mes enfants ; il est intéressant de savoir que, pour vous, je suis « en attente de divorce »; dommage pour vous que, ni moi, ni ma femme, sommes au courant… et que lors de cette manifestation j’ai tout organisé à Sion avant de partir le matin à 6 heures pour aller travailler à Zürich.
Sur le même thème, je n’irais jamais voir mes enfants, un père surmené par le travail, qui laisse ses enfants seuls, mais surtout un père qui se décharge complètement de ses responsabilités, bien sûr il est plus facilement attaquable ce type de père qui est celui-là même qui chaque vendredi a pris l’avion de Zürich pour se rendre à Bari et rentrer le lundi matin afin de passer le week end avec ses proches… mais vous connaissez mieux que moi et ma famille mon emploi du temps et mes jours de congé…fantastique, presque délirant !
Lorsque vous ne savez plus quoi dire vous nous accusez d’avoir brisé la vie d’un chauffeur de bus, de l’avoir obligé de quitter Veysonnaz, ainsi que sa place de travail…
N’oubliez vous pas de dire que cette personne avait déjà donné son congé ? justement pour déménager, -pièce présente dans le dossier d’instruction -, un mois avant l’agression de Luca… et quel est l’intérêt de mentir sur ce sujet sinon celui de nous décrédibiliser ?
De plus, si la police avait bien fait son travail, cela aurait permis de prouver son innocence, tel n’a pas été le cas. Si cet incapable de Juge Cottagnoud avait, à l’époque, ouvert l’instruction pénale au lieu de se cacher derrière l’instruction préliminaire et ses relatifs « on ne peut pas » cela aurait permis d’éclaircir sa position, qui demeure à ce jour « peu claire ».
Nous avions à l’époque fait part de nos doutes, qui étaient justifiés, cela aurait dû être le rôle de la police et du juge d’investiguer et de les résoudure. Nous avions interdit à Luca de prendre le bus scolaire, deux semaines avant son agression, car il y avait eu des comportements « bizarres »; Luca nous avait indiqué que ce chauffeur de bus lui avait fait asseoir sur ses genoux, pour lui apprendre à conduire le car, Luca était revenu un jour avec un ticket écrit à la main valable pour une course à Sion. Nous doutes ne sont pas des accusations, mais il était impératif de creuser cette piste !
Enfin son emploi du temps n’a jamais été éclairé; nous savons qu’il était à 250 mètres de l’endroit où Luca a été retrouvé, mais il ne se rappelait pas s’il était resté dans le dépôt pour nettoyer le car ou s’il était parti boire une bière, ses doutes auraient dû être « élucidés », mais lorsque ce chauffeur de bus a été questionné par la police, les inspecteurs ont oublié de rédiger un rapport écrit ( !!!???), chose qu’ils ont dû faire dans un deuxième temps, suite à notre requête de voir ce rapport.
La conclusion était simple : « il a dit qu’il n’est pas responsable » « nous ne pouvons pas l’interroger en tant que suspect car le Juge n’a pas ouvert une instruction pénale » « il nie avoir fait assoir Luca sur ses genoux », « il admet avoir plaisanté avec Luca pour une course à Sion ». A vous de juger ! A nous de subir ! A lui de se trouver dans une situation sombre suite à un travail mal fait de la police. De plus nous n’avons jamais donné son nom ni prénom.
Pourquoi la police n’as pas fait son travail correctement ? Tout simplement car ils se sont dirigés de suite sur la piste de Rocky: si c’est Rocky, à quoi sert de sécuriser le périmètre, de questionner les suspects, si on a dans les mains le criminel idéal qui ne peut pas se défendre, ce qui arrange tout le monde ?!
Si lorsque d’un cambriolage vous dites à la police avoir vu « x » passer dans la même rue, vous n’êtes pas responsable du fait que la police ne fasse pas son travail, ni que la presse s’empare de l’information ; mais cet reproche est vieux comme le monde; non seulement on a détruit nos vies et celle de Luca. mais en plus vous essayez de nous culpabiliser… cela ne fonctionne pas !
Le point plus mesquin est celui de poser la question suivante : qu’est-ce qu’ils recherchent les parents de Luca ? est-ce qu’ils espèrent pouvoir attaquer la justice valaisanne et en extraire un bénéfice économique ?
Si Luca a droit à une indemnisation pour ce qu’il a subi en tant que victime, ben, personne plus que lui devrait en bénéficier ! Mais ceci n’est pas la raison qui nous pousse à nous battre depuis des années, et vous le savez ! NOUS, et LUCA surtout, avons le droit de savoir, avons le besoin de pouvoir comprendre ce qui est arrivé ce maudit 7 février 2002 pour pouvoir tourner la page et commencer à revivre une vie tranquille.
À titre purement informatif Luca a subi plusieurs interventions chirurgicales, dont une à Bâle qui nous a couté 70’000 CHF une à Philadelphie qui a couté 180’000 $, six mois de thérapie en chambre hyperbolique en Floride qui a couté 120’000 $ ; chaque semaine Luca fait de la physiothérapie à domicile, cela coûte 350 Euros par mois, il suit aussi de la musicothérapie qui coute 240 Euros par mois; et ma femme a dû arrêter de travailler depuis 11 ans et continuera a s’occuper de Luca a vie: la conclusion est clairement la suivante : notre bût n’est pas un but financier mais nous voulons juste JUSTICE ! et moi je sais pour quelle raison je travaille autant !
De plus nous n’avons rien à voir et nous ne gérons pas la fondation LUCA qui si est née suite à l’agression de Luca; elle se charge de défendre d’autres enfants; nous ne voulons pas y participer, ni y travailler, ni être membre de cette fondation, même si nous côtoyons cette fondation pour le but commun de rendre justice à Luca !
Si on arrive à la conclusion que Rocky a déshabillé Luca ou que Luca s’est déshabillé, puis à empilé ses habits à quelques mètres d’où il a été retrouvé ; que Luca s’est cassé la mâchoire, ou Rocky l’a fait ; huit points de sutures ont été nécessaire, ainsi que l’extraction de trois dents; que l’hypothermie s’est installée de façon scientifiquement inexplicable en 45 minutes avec une chute de la température corporelle de 10 degrés C sans aucune asphyxie ni choc traumatique;
que Rocky pendant la nuit du 7 au 8 février est retourné au chalet familial, a brûlé un drap et l’a jeté dans la poubelle; que les ecchymoses et blessures sur le corps de Luca soient l’œuvre du chien malgré l’experte comportementaliste canine affirme que s’est impossible ; que les signes violets sur les bras de Luca qui sont typiques d’une prise par un être humain sont par contre les signes des dents de Rocky, etc. etc. etc., nous serions aussi d’accord, tout comme vous, d’accepter l’agression canine comme explication possible.
Enfin la théorie du complot : on nous accuse d’indiquer un complot qui voit plusieurs personnes comploter pour cacher la vérité, personnellement je n’ai jamais admis cette idée que je considère comme farfelue, mais je déclare que la théorie du chien était l’explication qui arrangeait tous, le juge, la police, le coupable, les partis, vous habitants de la région, les médecins, car cela permettait d’effacer une agression de la mémoire collective et de la remplacer par la thèse d’un accident.
Si vous saviez seulement comme je serais ravi de pouvoir faire autant, penser pour une fois que Luca se retrouve dans cette situation suite à un accident, au lieu d’imaginer son agression, les coups qui qu’il a dû subir, le froid, la peur… Mais je ne suis pas prêt à imaginer la théorie du chien en fermant mes yeux, parce qu’elle m’arrangerait plus, sachant que scientifiquement elle n’est pas plausible, sachant que Luca me dit avoir été agressé par un être humain ! vous pouvez le faire car vous n’êtes pas ses parents, parce que vous avez l’habitude d’accepter que quelqu’un d’autre vous dise quoi penser.
Je conclus en vous disant, lorsque vous nous accusez d’avoir créé des préjudices à votre région, voir à vos familles, qu’il serait temps de réfléchir avant d’ouvrir la bouche et de laisser sortir des méchancetés gratuites et de comprendre que dans cette histoire la seule victime est Luca !
Auteur : Nicola Mongelli
Posté le 15 juin 2013 par Redaction 1dex |
Lettre ouverte à Monsieur Luca
Je voulais commencer ma phrase par « Tu vois Luca… » et j’ai tout de suite réfléchi. Mon ressenti après ces 11 années de cafouillage organisé, au sein d’une institution censée trier l’ivraie du bon grain, me serait au premier degré insupportable.
Je me suis donc permis de le transposer dans un cadre moins rigide et avec d’autres ingrédients.
Imagine, Luca, j’accède par inadvertance à la cuisine d’un restaurant diététique patenté et surprends le Chef et toute sa brigade qui s’affairent à larder des plaques de beurre. Du pareil au même ! Mais beaucoup moins triste. Et dans les deux cas : de grosses erreurs de casting.
J’entends déjà murmurer : « Indigeste », « Véreuse », « Gangrenée », ceci dans les quatre langues nationales.
Luca, il ne manquerait plus que l’on t’oublie.
Salut.
Posté le 14 juin 2013 par Redaction 1dex |
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Littérature |
Cela se passe dans un village tranquille des Alpes suisses recouvert d’un manteau de neige... et de silence.
Retrouvé blessé, dévêtu et inconscient à deux pas du chalet de ses parents, le petit Gianni n’est plus qu’une ombre survivant dans le coma. Qui a pu commettre un crime aussi monstrueux ? Et pourquoi cet enfant, dès le début, a-t-il été si mal soigné ?
L’enquête officielle sera un exemple de cafouillage et d’incurie. Elle finira par conclure à la culpabilité... du chien de la maison !
Pour Jack, détective privé en proie à une profonde crise existentielle, l’affaire Gianni deviendra une passion vitale, une véritable planche de salut. Il reprendra le dossier, posera les questions que le juge d’instruction s’est bien gardé de poser, poursuivra seul la vérité — ou son illusion — lorsque tout le monde autour de lui aura laissé tomber.
Plongée saisissante et obsessionnelle, ce récit fondé sur les faits réels rouvre, par la fiction, un dossier trop vite clos. Éditions Xenia |
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Le blog |
Janus, c'est Oskar Freysinger
Selon l'aveu de Nicola Mongelli lui-même, Oskar Freysinger serait l'auteur du livre qui a relancé l'affaire Luca Mongelli, Canines. Pourquoi tant de mystères alors ?
"Janus est un Dieu romain à deux visages. Le Janus qui signe CANINES en a encore davantage. (…) L’idée de CANINES est née spontanément dans un cercle de gens très divers, mais unis par une même révolte vis-à-vis du traitement subi par Luca Mongelli.
Oskar a transformé en récit cette intention, puis nous l’avons retravaillé jusqu’à obtenir un « anti-polar » à la fois captivant, humain et crédible sur le plan documentaire.
De plus, une signature comme celle d’Oskar Freysinger eût inévitablement suscité des conjectures politicardes et détourné le débat de son objet, conformément au proverbe qui veut que les fous, lorsqu’on leur montre la Lune du doigt, contemplent le doigt.", ajoute Slobodan Despot, l’éditeur.
(source : L'1Dex)
Voir les vidéos… Témoignages de Slobodan Despot, l'auteur et directeur des Éditions Xenia
Site personnel de Slobodan Despot |
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