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"To believe in rehabilitation is to believe in humanity" "Croire en la réadaptation, c'est croire en l'humanité" - Howard Rusk |
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Perspectives de médication contre la sclérose en plaquesDes chercheurs américains pensent avoir trouvé un lien entre la sclérose en plaques (SEP) et le virus d'Epstein-Barr (EBV) ou virus de l'herpès 4 (HHV-4). Déjà connu pour être la cause plusieurs maladies dont la mononucléose infectieuse et le lymphome de Burkitt, ce virus pourrait jouer un rôle central aussi dans la SEP selon cette étude publiée dans la revue Science le 13.01.2022. Elle montre en particulier que ce virus EBV est nécessaire au développement de la sclérose en plaques, même si toutes les personnes infectées ne développent pas cette maladie pour autant.Pour parvenir à ce résultat, les chercheurs ont suivi durant vingt ans plus de 10 millions de jeunes adultes engagés dans l'armée américaine, dont 955 ont été diagnostiqués atteints de sclérose en plaques durant leur service. Selon ces travaux, le risque de contracter la SEP était multiplié par 32 après avoir été infecté par le virus d'Epstein-Barr. Il faut se rappeler, au passage, qu'en 2005 déjà, une autre étude avait montré que les anticorps anti-virus Epstein-Barr augmentaient plusieurs années avant l'apparition de la maladie, comme le relate cet article d'APM News, puis en 2012, la relation entre le virus d'Epstein-Barr et les lésions cérébrales (voir ici) ou encore en 2016, avec l'effet sur la prévalence de la SEP des infections virales, de la vitamine D, de l'exposition solaire, de la diète et des habitudes de vie (voir ici).Au final, si ces résultats sont confirmés, cela ouvre alors de grandes perspectives de médication pour l'avenir. (Sources : FranceTV Info, publication revue Science, FranceTV Info, Le Monde, APM News, SEP, SanteWeb, , ) |
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Le projet NeuroRestoreRedonner de la mobilité à un membre paralysé en restaurant l'ordre des cellules nerveuses défaillantes, voilà un projet qui fait tourner beaucoup de têtes. Pour y parvenir, certains ont eu recours à des interfaces électroniques quand d'autres ont misé sur la plasticité du cerveau ou sur les cellules souches, par exemple, pour reconstituer tout ou partie des lésions.NeuroRestore, projet suisse soutenu par la Fondation Defitech est un projet qui va dans le même sens et se veut entièrement voué à cette unique tâche. En quoi diffère-t-elle dans ses protocoles de recherche ? Collabora-t-elle avec d'autres projets ?Pourquoi Defitech, la Fondation rattachée à l'entreprise Logitech, ne s'investit-elle pas également dans des projets visant à rendre le monde digital plus accessible ou adapté, par exemple aux personnes tétraplégiques, Infirmes Moteurs Cérébraux ou touchées par un Locked-In-Syndrome, et des projets d'adaptation du matériel existant aux besoins spécifiques de ces personnes voire la mise au point de produits plus avant-gardistes ? Il y a tant à faire pour l'adaptation logicielle et matérielle, en cassant la fracture numérique qui pénalise encore davantage les plus handicapés alors même que cela devrait être une aide précieuse, pourquoi ne s'y intéresse-t-elle pas en parallèle ? Voilà quelques exemples des questions qu'on aimerait pouvoir poser ou qu'on a posées et pour lesquelles on se réjouit de recevoir une réponse. Malheureusement, aucune réponse n'a été apportée… |
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Un implant spinal pour aider à retrouver la mobilité perdueAprès des expériences menées avec succès sur des rats paralysés en laboratoire en 2012 dans le cadre du projet européen NEUWalk et l'étude STIMO (Stimulation Movement Overground) sur la stimulation de la moelle épinière en 2016, les équipes de Jocelyne Bloch et Grégoire Courtine au Service de neurochirurgie du Centre Hospitalier Universitaire de Lausanne (CHUV) et de l'École Polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) sont parvenues à offrir une assistance technique à des personnes paralysées et leur redonner une certaine mobilité.Si la technique des implants n'est pas nouvelle, la méthode employée l'est partiellement et surtout les résultats obtenus sont stupéfiants.
Contrôlé à distance avec précision, les implants électroniques au niveau de la moelle épinière, en dessous de la lésion, et d'autres au niveau des muscles, permettent de recréer artificiellement les stimuli nerveux normaux lors d'influx nerveux.
Mais au travail en laboratoire s'est ajouté un entraînement physique intensif.
Ainsi dans cette première phase, la stimulation a permis une activation des muscles tout en augmentant l'endurance avec leur entraînement.
Et en coordonnant les intentions du patient et les impusions électroniques, ce dernier pouvait faire fonctionner ses muscles comme par sa seule volonté. (Lire également : FranceTV Info, Nature, Nature neuroscience, Actualité EPFL, , ) |
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Une nouvelle thérapie pour la sclérose en plaques ?Une étude menée par les professeurs Mireia Sospedra et Roland Martin de l'Université de Zürich et parue mercredi 10 octobre 2018 dans le journal Science Transnational Medicine ouvre une nouvelle porte et de nouvelles perspectives pour le traitement de la sclérose en plaques.Cette maladie auto-immune dégénérative affecte le système nerveux central et enduit un dysfonctionnement du système immunitaire.
Il en résulte au quotidien des perturbations motrices, sensitives ou cognitives de plus en plus graves et bientôt irréversible.
Les traitements usuels se sont focalisés sur les différentes manières de bloquer les attaques du système immunitaire contre les gaines de myéline tout en ignaurant les agents pathogènes eux-mêmes.
Mais cette fois, l'étude a porté sur les cellules immunitaires responsables du processus pathologique et à leurs interactions avec la protéine GDP-L-fucose synthase, une enzyme en lien avec la flore intestinale des patients atteints. Après tout, même à 60% et sans effet secondaire, nous on est preneur.75% voire 100%, ce serait quand même mieux, beaucoup mieux. (Lire également : Publication officielle, Pourquoi Docteur, Tagesanzeiger, RTS, Wyss Zürich ETIMSred, SRF, ) |
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Une commande vocale pour votre mobileBien après Apple et Microsoft, Google se lance enfin dans la mise en place de services dignes de ce nom, en commençant par une assistance vocale qui permette de commander oralement les différentes fonctionnalités d'un téléphone tactile sous Android. Mais même si le projet semble prometteur et digne du plus grand intérêt, il est encore en phase de construction. Doit-on rappeler que ce n'est qu'une version Béta ?Alors, très logiquement, on peut se demander pourquoi, malgré toutes nos sollicitations et loin derrière sur ce marché, ce n'est que maintenant que ce projet béta est mis en route ? Est-ce qu'en y mettant les moyens, Google va rattraper le temps perdu et surpasser la concurrence ? Est-ce que cette gestion par commande vocale sera suivie d'autres : commande par mouvements des yeux, commande par joystick, commande par des mots mal articulés, etc… ? |
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Traitement reconstructif des lésions de la moelle épinièreDeux études universitaires menées parrallèlement à l'Université de Louisville et à la Clinique Mayo, on conduit des patients paralysés avec lésion de la moelle épinière à retrouver une mobilité grâce à des électrodes implantés depuis le cerveau et délivrant les stimulations électriques manquantes. Les patients ont ainsi pu se stabiliser seuls en position debout et même faire quelques pas sans assistance.(Pour en savoir plus : Paralyzed patients walk again - CNN, The Washington Post, Nature Medecine, The New England Journal of Medecine, The Verge, Amazing treatment helps paralyzed - CNN, Science Daily, The Guardian, BBC, NBC News, Time, WDRB, Mashable, Forbes, Medical Express, ) |
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Syndrome de Cloves : Aurait-on trouvé une solution thérapeutique ?En 2012, des généticiens américains ont découvert la mutation responsable du syndrome de Cloves, sur un gène appelé PIK3CA. Des mutations semblables peuvent être à l'origine de cancer, notamment du sein. C'est pourquoi, dans une étude publiée le 13 juin 2018, Guillaume Canaud, chercheur à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et à l'Université Paris-Descartes, a choisi de tester sur des patients atteints du syndrome un médicament expérimental, "inhibiteur spécifique" du gène, normalement utilisé pour soigner des cancers. Et les résultats ne se sont pas faits attendre.Le syndrome de Cloves (acronyme anglais désignant "excroissance congénitale lipomateuse, malformations vasculaires et naevi épidermiques") est une affection qui provoque une croissance incontrôlée de certaines parties du corps, souvent au détriment de la santé générale. Pour les dix-neufs patients quisuivent ce test comme pour d'autres, cette étude ouvre donc la porte à des perspectives de guérison définitive ou partielle. (Pour en savoir plus : INSERM, FranceTV Info, Le Parisien, Université Paris-Descartes, , Allo Docteur France5, Nature, FranceTV Info, OrphaNet, PIK3CA sur Wikipedia, Cloves Syndrome sur Wikipedia, Le Figaro, Sydrome Cloves, ) |
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Hi1a, la gentille protéine du venin d'araignée contre le méchant A.V.C.Lors d'un Accident Vasculaire cérébral et face à la carence en d'oxygéne, le cerveau répond en sacrifiant de nombreuses cellules et causant de lourdes séquelles. Il génère alors de l'Acid-sensing ion channel (ASIC1a). C'est ce processus qui pourrait être aujourd'hui bloqué, selon les chercheurs australiens Sandy Pineda, Irene Chassagnon et Glenn King, de l'institut de bioscience moléculaire à l'Université de Queensland.La protéine Hi1a, issue du venin d'araignée australienne, administrée jusqu'à huit heures après une attaque cérébrale protégerait alors les tissus cérébraux et améliorerait les performances neurologique. (pour en savoir plus : FranceTV Info, Le Temps, PNAS, IFLScience, The Guardian, Nouvel Observateur, Ouest France, ) |
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Les conséquence d'un Accident Vasculaire Cérébral…Suite à un AVC, Les dommages sur le cerveau entraîne une perte de mémoire et quelques ralentissements. Les lésions cérébrales et le déclin cognitif s'apparentent à un vieillissement prématuré du cerveau de huit années environ, selon une étude menée à l'Université du Michigan (USA) et publiée dans la revue de cardiologie Stroke.Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont consulté les données de 4 900 patients âgés de plus de 65 ans avec, notamment, des tests de mémoire et de rapidité de réflexion. Les résultats auraient-ils été équivalents si l'étude s'était également intéressée à des patients plus jeunes ?(Pour en savoir plus : FranceTV Info, PsychCentral, Michigan University Strokes' Study) |
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eSight makes blindness historyUne société canadienne, eSight, se lance le défi de reconner de la vision aux personnes malvoyantes grâce à aux nouvelles technologies et aux lunettes 3D.Make Blidness History - Faire de la Cécité du passé, tout un programme mais quel joli programme. (sources : Site Officiel, FranceTV Info du 26/01/2015, Huffngton Post du 22/01/2015, The Star du 25/01/2015) |
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Un muscle développé en laboratoire ouvre des portes à l'avenir thérapeutiqueDésormais, grâce à ce muscle artificiellement créé à l'Université Duke de Durham (USA), il sera possible de tester en laboratoire tout médicament ou nouvelles thérapies, sans risque pour un évemtuel cobaye.Cela ouvre de nouvelles perspectives pour la recherche, dans le traitement de maladies lourdes comme lors de simples examens. (sources : FranceTV Info, EurekAlert!, Duke University, CNet) |
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Myopathie de Duchenne, un traitement expérimental en coursUne équipe française de l'Atlantic Gènes Therapies à Nantes est parvenue à renforcer les muscles de 18 chiens grâce à un gène médicament et pense rapidement transposer la technique sur l'Homme.La Myopathie de Duchenne ou Dystrophie Musculaire de Duchenne (DMD) est ici corrigée grâce à la technique dite du Saut d'exon, soit la suppression de la partie déficiente du gène et la fabrication par les cellules musculaires d'une protéine appelée "quasi-dystrophine". Une équipe néerlandaise avait déjà utilisé cette méthode fin 2007 sur des enfants atteints de la myopathie de Duchenne de Boulogne. Marketing à quelques semaines du Téléthon en France ou véritable avancée, une autre solution médicamenteuse avait été proposée en 2012 par la société américaine Serepta Therapeutics.(sources : France Info, FranceTV Info, Yahoo, Institut de Myologie, Revue médicale suisse, The New York Times) |
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Moelle comme un duvet transplantéDarek Fidyka, pompier bulgare devenu paraplégique après avoir été poignardé à plusieurs reprises dans le dos en 2010, a retrouvé en partie sa capacité de marcher grâce à une thérapie expérimentale impliquant la transplantation de cellules de sa cavité nasale dans sa moelle épinière endommagée.Menés en Pologne par l'équipe du Dr Pawel à l'Université de Wrocław, les travaux sont basés sur l'utilisation de cellules nerveuses du nez (cellules olfactives engainantes, ou OEC), en renouvellement naturel permanent, par dessus lesquelles les tissus nerveux sectionnés de la moelle épinière peuvent se développer. " Ceci est d'un intérêt scientifique plus grand que d'avoir vu l'homme marcher sur la Lune "Cette technique, découverte à l'Institut de neurologie de l'University College de Londres (UCL), avait déjà donné des résultats probants en laboratoire mais n'avait encore jamais été expérimentée avec succès chez l'homme. Voilà qui est désormais chose faite et ouvre la voie à des grands espoirs thérapeutiques. Tout a commencé en 2003 lorsque David Nicholls, voyant son fils Daniel paralysé suite à un accident de nage à Bondi Beach (Australie) , lui a juré, contre l'avis des médecins, de tout faire pour l'aider à remarcher si tel était sa volonté. (sources : The Week, Le Point , BBC, Independent, The Guardian, EuroStemCell, France5, i24 News, Le Quotidien du médecin, MailOnline) |
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MindRDR, une application de Télékinésie pour Google GlassThis Place, une société britanique, lance une application permettant de contrôler les lunettes Google Glass avec la seule pensée et de pouvoir ainsi prendre des photos par télékinésie, sans bouger le petit doigt ni aucune autre doigt d'ailleurs.Après la commande vocale, voici donc une autre application permettant aux personnes handicapées de tirer profit de cet outil. (sources : HandicapInfos, France24, Cubic, JDN, TechCrunch) |
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Mini-Cerveau en laboratoireDu tissu cérébral humain qui pourrait servir à étudier des maladies et les premiers développement du cerveau a été obtenu par des chercheurs à partir de cellules souches. Il s'agit plus techniquenent organoïdes cérébraux, des composés d'amas de tissus cérébraux en trois dimensions dans des boîtes de Petri obtenus à partir de cellules souches pluripotentes.Au final, les cellules obtenues présent les caractéristiques du tissu cérébral embryonnaire. Recréant ainsi les premières étapes de la formation du cortex cérébral humain, elles vont servir à l'étude du développement du cerveau et des troubles y relatif. Mais on est encore loin de pouvoir recréer toutes les interactions du cerveau en laboratoire et le but n'était pas de fabriquer des éléments pour remplacer des parties lésées du cerveau humain, selon Juergen Knoblich de l'Académie des Sciences autrichienne (Vienne) qui a coordonné ce travail.(sources : Le Monde, Le Nouvel Observateur, L'Express, FranceTV, RTBF, Nature) |
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Un groupe français de biotechnologie dit avoir découvert un traitement contre la leucémieLe groupe de biotechnologies Cellectis, spécialisé en ingénierie des génomes, annonce, jeudi 4 juillet 2013, avoir prouvé l'efficacité de son médicament phare, UCART19, contre ce cancer des cellules de la moelle osseuse. Celui-ci aurait réussi à éliminer la leucémie chez des souris sur lesquelles ont été transplantées des cellules humaines.Le docteur Martin Pule, de l'University College London (UCL) qui a pris part à l'étude, explique dans un communiqué que "ces résultats constituent une étape importante dans le développement d'une immunothérapie standardisée contre la leucémie aiguë et chronique". En 2008, l'alemtuzumab, développé à l'origine pour traiter la leucémie, s'est avéré avoir des effets bénéfiques dans le traitement des scléroses en plaques SEP, non seulement en arrêtant la progression de la maladie mais aussi en inversant ses effets. On peut donc s'attendre peut-être à ce que, dans un avenir plus ou moins proche, ce nouveau traitement, s'il est confirmé, soit également profitable à la compréhension ou au traitement de la sclérose en plaques ou SEP, maladie neurologique auto-immune chronique du système nerveux central où l'organisme détruit sa propre myéline qu'il reconnaît comme un corps étranger.(sources : Le Monde, DocBuzz, The New England Journal of Medecine, FranceTV, Huffington Post , Cellectis) |
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Oxygénation artificielleUne équipe de l'Hôpital pour enfants de Boston (USA) a mis au point une microparticule injectable, capable d'oxygéner le sang d'un patient de façon artificielle, sans gonfler les poumons.Inventeur de cette particule capable de contenir trois à quatre fois plus d'oxygène qu'une cellule sanguine, le docteur John Kheir, raconte sur le blog de l'hôpital la genèse tragique de la particule. Des tests ont été réalisés avec des lapins sous-alimentés en oxygène. Quelques secondes après l’injection en intraveineuse des microparticules en suspension dans un liquide et contenant 50 à 90ml d'oxygène par décilitre, le taux d’oxygénation du sang est passé de 70% à presque 100%. Malheureusement, ce taux a chuté tout aussi vite juste après. De l'aveu du Dr Kheir, il reste encore de nombreux obstacles avant que ces particules ne voient le jour. Mais comme il le dit lui-même : « Je préfère avoir essayé et échoué qu'avoir tourné autour du lit de ma patiente cette nuit-là, en me disant : "c'est dommage, on a tout essayé". »(sources : FranceTV, Psfk, Futura–Sciences, ScienceMag) |
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Un ingénieur de la NASA, tétraplégique, réinvente la rouePuisqu'ils faut plus d'effort pour faire avancer un fauteuil roulant que de le faire reculer, le mouvement faisant appel à des muscles frontaux du bras de moins massifs que ceux utilisés pour le mouvement contraire, cet ingénieur a eu l'idée d'intégrer un système de rouages mécaniques dans le moyeu d'un fauteuil et d'inverser le jeu : Il suffit à suffit pour cela de monter un simple embrayage-Planétaire et le tour était joué… pour en savoir plus |
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Des symptômes de l'autisme combattus avec un diurétiqueLa sévérité de certains des troubles de l'autisme pourrait être atténuée par un diurétique, selon une étude de chercheurs de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) rendue publique mardi 11 décembre dans la revue Translational Psychiatry.L'essai, en double aveugle, a porté sur soixante enfants autistes âgés de 3 à 11 ans. Pour "réduire les niveaux de chlore" dans les cellules, particulièrement élevés chez les autistes au niveau des neurones corticaux, ils ont reçu, pendant trois mois, soit le diurétique (1 mg de bumétanide par jour) soit un placebo. Bien que non curatif, il s'avère que ce traitement entraîne, pour les trois quarts des enfants traités, une diminution de la sévérité des troubles autistiques. À l'arrêt du traitement, certains troubles réapparaissent. «Même s’il ne peut pas guérir la maladie, le diurétique diminue la sévérité des troubles autistiques de la plupart des enfants. D’après les parents de ces enfants, ils sont plus présents», souligne Yehezkel Ben-Ari, un des co-auteurs de l’essai. Mais selon l’AFP, un spécialiste, la professeure émérite Uta Frith, s’est montrée pour sa part «sceptique», ayant vu «un nombre impressionnant de traitements de l’autisme surgir puis disparaître»(source : FranceTV Info, Libération, DirectMatin) |
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Une expérience canadienne rend visible l'expression chez Scott Routley, un homme plongé dans un état végétatif depuis 12 ansVictime d'un accident de la route, Scott Routley, 39 ans, vit dans un état végétatif depuis 12 ans. Ses yeux sont ouverts mais pourtant personne ne sait vraiment s'il voit quelque chose ou pas. Il aurait pu ainsi être condamné au silence bien que, même dépourvu de la parole, il avait encore beaucoup à dire.Pr Adrian Owen, directeur de recherches du Brain and Mind Institute de l'University of Western Ontario, rappelle que les études publiées en ligne l'année passée dans la revue The Lancet montrent bien qu'un patient sur cinq reste conscient, bien qu'enfermé dans son corps et incapable de communiquer. En parlant au patient pour lui demandant de visuliser mentalement des images prédéfinies et stymuler à tour de rôle des zones différentes du cerveau (zone du plaisir, de la mémoire ou des réflexes), il a ainsi pu être prouvé que celui-ci pouvait encore interagir avec son environnement extérieur. Un autre patient canadien, Steven Graham, également réduit au silence d'un état végétatif, a pu même enregistrer de nouvelles données dans sa mémoire et les restituer, malgré son état. Et pourtant ce n'est pas ici un premier cas. En 2006 déjà, L'imagerie magnétique avait été utilisé dans deux cas qui avaient alors défrayé la chronique : Celui d'une jeune Anglaise, a priori privée de toute perception consciente, qui s'imaginait jouer au tennis ou celui d'un Américain de 39 ans, Terry Wallis, qui recouvrait l'usage de la parole après dix-neuf ans de prostration. (source : La Recherche, l'histoire de Terry Wallis)Ce qui est nouveau ici, c'est l'usage de l'IRM pour rentrer en dialogue par delà la paralysie et le coma. Alors si Scott Routley, après 12 ans dans un état végétatif avéré et sans le moindre mouvement spontané significatif, sait encore communiquer à sa manière, même si on en a pas toujours conscience, combien d'autres, emmurés dans le silence, sont aussi dans le même cas ? (source : The Star, BBC News, HuffingtonPost, CBC News, CTV News, Cambridge News ) |
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Les secrets du champignon de l'’HimalayaLe nom d’Isaria sinclairii ne vous évoque sans doute rien et pourtant c’est une moisissure très présente en Asie, qui a la propriété de tuer certains insectes et qui va peut-être apporter un grand soulagement à certaines victimes de Sclérose en plaques SEP.C’est un universitaire japonais, Tetsuro Fujita, qui s’est penché le premier, il y a 25 ans, sur les vertus de ce champignon d’Himalaya utilisé dans la médecine chinoise depuis la nuit des temps. En particulier, il s'est apperçu que celui-ci pouvait provoquer la suppression du système immunitaire des insectes parasites dont il était porteur. Avec son équipe de l’Université de Kyoto et l'aide de laboratoires pharmaceutiques japonais, dont Mitsubishi Tanabe Pharma, une molécule a pu être isolée qui, devenu le fingolimod, va donner prochainement naissance au premier traitement par voie orale dela sclérose en plaques SEP. «J'étais loin de penser que ce serait un traitement pour la sclérose en plaques», Fujita, 80 ans, a déclaré dans une interview à Kyoto. "J'étais plus intéressé par l'immunosuppression des greffes d'organes. Je ne savais rien sur (cette) maladie à l'époque. "Novartis a commencé à vendre Gilenya, le médicament dérivé (dénomination technique: sphingosine 1-phosphate receptor (S1P-R) modulators), aux États-Unis en Octobre 2010. Les ventes prévues en feraient l’un des 10 médicaments les plus vendus à travers le monde. Ce nouveau médicament stoppe les rechutes pour moitié plus que les classiques traitements par injection. De plus, il facilitera le traitement t de la maladie car il fera économiser du temps et permettra aux malades de prétendre à une vie normale. (source: France2 info, The Wall Street Journal, The New England Journal of Medecine, ForSEPs, Multiple Sclerosis Resource Center MSRC, Central Science) |
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Une nouvelle de chirurgie précoce vient des États Unis: la chirurgie intra-utérine! Il est alors possible de corriger des malformations natales avec moins de risques liés.
Telle sont les résultats d'études menées conjointement par la Dr Diana Farmer au Benioff Children’s Hospital de l'Université de Californie à San-Francisco et le Dr N. Scott Adzick au Children's Hospital de Philadelphie sur des enfants atteints de spina bifida. Il en ressort que 42% des enfants traités de façon prénatale, entre la 19éme et la 26éme semaine de gestation, ont une chance de pouvoir marcher sans assistance dès l'âge de 3 ans contre 21% pour d'autres enfants traités de façon postnatale. De plus, selon les médecins, cette nouvelle technique permet d'éviter les complications et les chirurgies répétées rencontrées dans le traitement d'enfants malades après naissance. (source: USNews Science 10.02.2011) |
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Des transplantations de cellules souches dans les muscles des pattes de souris ont empêché la réduction de leur masse musculaire, qui se produit normalement avec l'âge, selon une étude de chercheurs américains dévoilée mercredi.
Cette découverte pourrait potentiellement un jour être employée pour traiter des maladies dégénératives musculaires chroniques chez les humains, selon les chercheurs. «Nous avons constaté que les cellules souches musculaires transplantées chez des souris avaient de façon permanente arrêté le vieillissement du muscle, maintenant sa force et sa masse», a expliqué le Pr Bradley Olwin, du département de biologie cellulaire et moléculaire de l'Université du Colorado, un des auteurs de l'étude publiée dans la revue Science Transnational Medicine.L'expérience a montré qu'une jeune souris souffrant d'une blessure musculaire à la patte, qui avait reçu des injections de cellules souches musculaires (de 10 à 50) provenant d'une autre jeune souris, a permis de non seulement de guérir le muscle meurtri en quelques jours, mais aussi d'en doubler la masse et de la conserver ainsi jusqu'à la fin la vie de l'animal. «C'est un résultat inattendu et très exaltant», a dit le Pr Olwin dans un communiqué.«Nous avons observé que les cellules souches transplantées sont intégrées de façon permanente et réduisent le vieillissement du muscle receveur», a-t-il ajouté. «Les cellules transplantées ont semblé doper les cellules musculaires, surmultipliant leur capacité à s'auto-reproduire». |
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Des médecins américains du Centre Shepherd d'Atlanta (USA) ont commencé à traiter un patient avec des dérivés de cellules souches embryonnaires humaines, des cellules à l'état précoce capables de régénérer n'importe quelle cellule endommagée du corps humain.
En novembre 2000 déjà, des expériences menées à l'hôpital Johns Hopkins de Baltimore avaient montré la potentialité de telles traitement sur des souris paralysées de laboratoires (voir ici pour en savoir plus).
Mais pour la première fois au monde, il s'agit là de cellules souches provenant d'embyons humains et non animales.
De telles pratiques sont d'ailleurs très contestées, notamment par les pouvoirs religieux, et n'ont été autoriées aux USA que depuis l'aval du président Obama en 2008. "Le début de l'essai clinique GRNOPC1 est une étape importante pour les thérapies humaines basées sur les cellules souches embryonnaires", souligne dans un communiqué le Dr Thomas Okarma, PDG de la firme de biotechnologie américaine Geron Corporation. Jusqu'à récemment, tous les espoirs se portaient sur la médecine chinoise et les personnes désireuses devaient faire le voyage en Chine pour en bénéficier. Le traitement comprenait également de l'acuponcture pour une meilleure répartition des énergies vitales.Le principal objectif de cet essai clinique dit de phase 1 est d'évaluer la sûreté et la tolérance à ces cellules dérivées de cellules souche embryonnaires dite GRNOPC1 chez des personnes paralysées à la suite d'une blessure à la moelle épinière. "Quand nous avons commencé à travailler sur ce projet en 1999, beaucoup prédisaient plusieurs décennies avant que ces thérapies cellulaires soient approuvées pour des essais cliniques chez des humains", a rappelé le Dr Okarma. Pourtant, bien que l'autorité fédérale des médicaments, la Food and Drug Administration (FDA) n'ait donné son feu vert à Geron pour mener de tels essais qu'en janvier 2009, les texts sont déjà là. L'objectif de l'essai GRNOPC1 est d'injecter sur des volontaires paralysés des cellules dérivées de cellules souches embryonnaires humaines (GRNOPC1) dans l'espoir qu'elle puissent régénérer les cellules nerveuses endommagées et, potentiellement, permettre à la personne paralysée de retrouver la sensibilité et la faculté de mouvement.(source: Tribune de Gen�ve et 20Minutes du 11.10.2010, ChinaStemCellNews) |
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Vingt ans après ses premiers travaux sur les lésions de la moelle épinière, le professeur Martin Schwab, directeur de l'institut de recherche sur le cerveau de l'université de Zürich a commencé à tester, en 2005, sur «un petit nombre de patients humains» paralysés, une molécule conçue dans l'espoir de soigner des traumatismes médullaires jusqu'à présent incurables. Conçue avec Volker Dietz, chef du centre de paraplégiologie de la clinique Balgrist à Zurich, la première phase de ce protocole intégrera des patients qui souffrent de lésions médullaires graves datant de moins de quinze jours – les malades chroniques n'étant pour l'heure pas concernés par ce traitement. Sitôt son état stabilisé, chacun d'entre eux s'est vu greffé sous la peau une pompe qui, reliée par un cathéter à la moelle épinière, permettait l'injection continue du médicament dans le liquide céphalorachidien. Ce dispositif en place, l'équipe scientifique suivait les malades semaine après semaine. Avec un double objectif : décrire d'éventuelles améliorations, mais aussi détecter au plus vite les possibles complications. Purifiée et produite par le laboratoire suisse Novartis, cette molécule expérimentale a été imaginée dans les années 1980 par Martin Schwab, dans le cadre d'un programme sur le système nerveux central (SNC). «A l'époque, on cherchait à comprendre pourquoi les fibres nerveuses qui relient le cerveau à la moelle épinière, lorsqu'elles ont été sectionnées lors d'un accident, échouent à se régénérer, alors que dans le système nerveux périphérique, ces mêmes axones repoussent spontanément sur plusieurs centimètres», se rappelle le scientifique. Cette interrogation l'a mené tout droit à la découverte d'une protéine qui, présente dans les gaines de myélines du SNC, inhibe la repousse des axones. Baptisée Nogo, cette molécule purifiée en 1998 se trouve au coeur des travaux menés à Zurich. «Nous travaillons sur l'hypothèse qu'en bloquant l'action de cette protéine – ainsi peut-être que d'autres facteurs inhibiteurs –, nous allons favoriser un phénomène de reconnexion neuronale qui, chez les personnes paralysées, pourrait déclencher une récupération fonctionnelle», poursuit Martin Scwhab. Pour explorer cette piste, le chercheur a mis au point un anticorps capable, in vitro, de bloquer l'action de Nogo. Il a ensuite testé ce médicament sur des rats préalablement paralysés, avec des résultats encourageants : l'expérience a en effet mis en évidence une repousse des axones «sur de longues distances», ainsi qu'«un très net regain de mobilité». Parallèlement, les chercheurs ont démontré que le rétablissement de connexions nerveuses favorisé par le Nogo n'entraîne, à première vue, pas de «mal fonction» chez le rat – douleurs provenant de la moelle épinière, raideurs des membres ou épilepsie, notamment. Pour autant, Martin Schwab sait que des résultats observés chez le rongeur, même encourageants, ne sont pas facilement transposables chez l'homme. C'est pourquoi il s'est employé à tester l'efficacité de son médicament chez le macaque en s'associant à une équipe de Fribourg qui, après avoir pratiqué sur plusieurs singes «de petites lésions cervicales» censées affecter les mouvements fins de la main, les a traités avec l'anticorps. «Sur un premier groupe de six animaux, on a démontré que les animaux traités récupèrent 80% de leurs fonctions, contre 15% environ pour ceux qui ont reçu un placebo», assure le chercheur. Forts de ces observations concordantes, et les études de toxicologie menées par Novartis s'étant révélées concluantes, Martin Schwab et Volker Dietz ont commencé à expérimenter cet anticorps chez l'homme. L'objectif étant, quel que soit le résultat, de réunir des données incontestables – là où, jusqu'à présent, les rares essais cliniques relaissés étaient disqualifiés par d'importantes lacunes méthodologiques. «C'est pour cela que nous travaillons, depuis dix ans, à améliorer nos outils diagnostiques afin de décrire les lésions médullaires et l'état fonctionnel des patients, assure Volker Dietz. Ainsi, on pourra mesurer les éventuels progrès dus à l'action d'un médicament.» Les chercheurs de Balgrist ont ainsi développé une technique d'«électrophysiologie» qui, conçue pour mesurer la circulation de courants électriques envoyés en différents points du système nerveux, permet de prédire l'évolution d'une lésion, dix jours seulement après l'accident. Ils travaillent aussi à améliorer les outils de rééducation qui permettent aux blessés médullaires, dont les lésions sont rarement totales, d'exploiter les connexions encore en place pour récupérer une part de mobilité. «Même si on découvre un médicament qui prouve vraiment son efficacité, l'entraînement fonctionnel conservera toute son importance», souligne Roland Müller, chef du laboratoire à Balgrist. À l'issue de la première phase expérimentale, conçue pour démontrer l'innocuité de l'anticorps, des essais de phase 2 et de phase 3 viseront à étudier son action sur plusieurs centaines de patients qui seront recrutés grâce à un réseau de centres cliniques : une dizaine d'établissements européens – dont l'hôpital français de Garches – et nord-américains collaborant à la fondation créée par l'acteur Christopher Reeve. C'est au terme de ce travail d'expérimentation, prévu pour durer plusieurs années, que l'efficacité de la molécule chez l'homme pourra éventuellement être démontrée. (source : ALARME - Association française libre d'aide a la recherche sur la moelle épinière, Caducee) |
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Sclérose en plaques (SEP) veineuseChronic CerebroSpinal Venous Insufficiency - CCSVI par le Dr Zamboni - en savoir plus iciVoir également les sites officiels (en anglais) du Traitement par la Libération ou du Traitement CCSVI |
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